R
RedCross
ex membre
:arrow:
ici
C'est un accord qui risque de faire parler de lui. L'administration américaine aura désormais accès aux données personnelles de tout passager qui voudra prendre un billet d'avion vers les États-Unis, y compris le type de repas que le passager a signalé vouloir consommer pendant son voyage. Washington affirme que c'est une mesure qui participe à la lutte contre le terrorisme. Mais comme le dit prudemment la Commission, il reste encore à régler l'acceptation de cette mesure par les passagers.
Après les attentats du 11 septembre, les États-Unis ont décidé de passer au crible l'identité de toute personne voulant entrer aux États-Unis. Toutes les compagnies aériennes et maritimes sont donc priées de fournir aux États-Unis la liste des passagers, le nom, prénom, adresse, nationalité, numéro de passeport ou encore pays d'émission de ce passeport. Et plus, si le souhaite le ministre de la Justice.
La curiosité des Américains pourra aller jusqu'à vérifier si le passager a demandé un menu spécial, et on imagine bien quel type de menu attirera tout spécialement l'attention des Américains. L'Union européenne vient donc d'accepter que l'administration américaine ait accès aux informations contenues dans les systèmes de réservation aérienne en Europe. La Commission s'empresse de préciser que le transfert de données sera extrêmement limité; il ne pourra concerner que les vols à destination des États-Unis. Pas question de vérifier par exemple qui prend l'avion pour des pays que les États-Unis jugent sensibles ou vers des pays catalogués ennemis. Pas question non plus pour les Américains de contrôler les mouvements d'une personne au sein de l'Union. Visiblement, ces garde fous européens doivent encore être acceptés et garantis noir sur blanc par les États-Unis avant que la mesure puisse entrer en vigueur.
ici
C'est un accord qui risque de faire parler de lui. L'administration américaine aura désormais accès aux données personnelles de tout passager qui voudra prendre un billet d'avion vers les États-Unis, y compris le type de repas que le passager a signalé vouloir consommer pendant son voyage. Washington affirme que c'est une mesure qui participe à la lutte contre le terrorisme. Mais comme le dit prudemment la Commission, il reste encore à régler l'acceptation de cette mesure par les passagers.
Après les attentats du 11 septembre, les États-Unis ont décidé de passer au crible l'identité de toute personne voulant entrer aux États-Unis. Toutes les compagnies aériennes et maritimes sont donc priées de fournir aux États-Unis la liste des passagers, le nom, prénom, adresse, nationalité, numéro de passeport ou encore pays d'émission de ce passeport. Et plus, si le souhaite le ministre de la Justice.
La curiosité des Américains pourra aller jusqu'à vérifier si le passager a demandé un menu spécial, et on imagine bien quel type de menu attirera tout spécialement l'attention des Américains. L'Union européenne vient donc d'accepter que l'administration américaine ait accès aux informations contenues dans les systèmes de réservation aérienne en Europe. La Commission s'empresse de préciser que le transfert de données sera extrêmement limité; il ne pourra concerner que les vols à destination des États-Unis. Pas question de vérifier par exemple qui prend l'avion pour des pays que les États-Unis jugent sensibles ou vers des pays catalogués ennemis. Pas question non plus pour les Américains de contrôler les mouvements d'une personne au sein de l'Union. Visiblement, ces garde fous européens doivent encore être acceptés et garantis noir sur blanc par les États-Unis avant que la mesure puisse entrer en vigueur.