R
RedCross
ex membre
296 personnes ont trouvé la mort et 300 autres ont été blessées dimanche dans l'incendie d'un centre commercial d'Asuncion, capitale du Paraguay, dont les portes avaient été fermées pour éviter que les clients ne partent sans payer, selon le plus récent bilan officiel.
Le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, a indiqué qu'il y a au moins 283 morts et environ 300 blessés. "On continue à récupérer des corps mais lentement par précaution", a-t-il dit. Auparavant, il avait estimé que le bilan pourrait atteindre "entre 250 et 300 morts". "Il peut y avoir facilement 300 morts. Tous les corps n'ont pas encore été retirés. C'est un désastre".
Une vingtaine de témoins ont affirmé que les responsables du centre ont "cadenassé" les portes, avec l'aide d'agents de sécurité, pour empêcher les clients de sortir sans payer, selon le commissaire Velazco. "En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a indiqué le policier.
Juan Pio Paiva, propriétaire du complexe commercial, formé d'un supermarché et de restaurants, a été placé sous mandat d'arrêt et va être inculpé d'homicide volontaire, a indiqué le juge chargé de l'enquête Edgar Sanchez. M. Pio Paiva nie toute responsabilité: "tous ceux qui pouvaient sortir l'ont fait. C'est une tragédie", a-t-il dit.
Roque Gonzalez, porte-parole des pompiers a confirmé que les portes étaient fermées à l'arrivée des secours, indiquant qu'un de ses collègues a même essuyé des coups de feu tirés par les vigiles du supermarché.
La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz vers 11H30 locales (15H30 GMT) dans la zone des restaurants, selon M. Gonzalez.
Au moment de la déflagration, entre 500 et 700 personnes se trouvaient dans le centre commercial, qui appartient à la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos.
Tous les services de secours de l'agglomération ont été mobilisés. Le capitaine des pompiers Hugo Onieva a constaté que la plupart des décès ont été causés par l'inhalation de gaz toxiques et que les brûlures avaient été souvent postérieures. "Si on les avait laissés sortir, cela ne se serait pas produit", a-t-il indiqué.
Le président paraguayen Nicanor Duarte Frutos s'est rendu sur place pour diriger l'évacuation des cadavres en hélicoptères et ambulances, le plus rapidement possible dans la crainte d'un effondrement du bâtiment haut de 30 mètres et situé sur une grande avenue de la capitale.
"C'est un moment de douleur extrême. Nous sommes venus pour apporter un soutien aux gens, aussi bien aux familles qu'aux policiers et aux pompiers qui travaillent pour réduire les conséquences de ce malheur", a déclaré M. Duarte avant de décréter trois jours de deuil national.
La province argentine de Formosa (nord), frontalière avec le Paraguay, a dépêché des médecins et des infirmières pour prêter assistance aux opérations de secours.
"Nous devons les aider de manière urgente. La solidarité n'a pas de frontières", a déclaré le ministre du Développement humain de la province, Anibal Gomez.
Les autorités de Formosa ont également mis en alerte les hôpitaux de la province pour recevoir des blessés, notamment à Clorinda, située à 40 km d'Asuncion et séparée du Paraguay par le fleuve du même nom.
De son côté, le gouvernement argentin prévoyait d'envoyer un avion de l'armée de l'air avec du personnel médical, des médicaments et le directeur des urgences sanitaires argentin, Carlos Sanguinetti, qui devra évaluer s'il y a lieu d'évacuer les blessés vers des établissements argentins.
:arrow: La Libre
Le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, a indiqué qu'il y a au moins 283 morts et environ 300 blessés. "On continue à récupérer des corps mais lentement par précaution", a-t-il dit. Auparavant, il avait estimé que le bilan pourrait atteindre "entre 250 et 300 morts". "Il peut y avoir facilement 300 morts. Tous les corps n'ont pas encore été retirés. C'est un désastre".
Une vingtaine de témoins ont affirmé que les responsables du centre ont "cadenassé" les portes, avec l'aide d'agents de sécurité, pour empêcher les clients de sortir sans payer, selon le commissaire Velazco. "En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a indiqué le policier.
Juan Pio Paiva, propriétaire du complexe commercial, formé d'un supermarché et de restaurants, a été placé sous mandat d'arrêt et va être inculpé d'homicide volontaire, a indiqué le juge chargé de l'enquête Edgar Sanchez. M. Pio Paiva nie toute responsabilité: "tous ceux qui pouvaient sortir l'ont fait. C'est une tragédie", a-t-il dit.
Roque Gonzalez, porte-parole des pompiers a confirmé que les portes étaient fermées à l'arrivée des secours, indiquant qu'un de ses collègues a même essuyé des coups de feu tirés par les vigiles du supermarché.
La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz vers 11H30 locales (15H30 GMT) dans la zone des restaurants, selon M. Gonzalez.
Au moment de la déflagration, entre 500 et 700 personnes se trouvaient dans le centre commercial, qui appartient à la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos.
Tous les services de secours de l'agglomération ont été mobilisés. Le capitaine des pompiers Hugo Onieva a constaté que la plupart des décès ont été causés par l'inhalation de gaz toxiques et que les brûlures avaient été souvent postérieures. "Si on les avait laissés sortir, cela ne se serait pas produit", a-t-il indiqué.
Le président paraguayen Nicanor Duarte Frutos s'est rendu sur place pour diriger l'évacuation des cadavres en hélicoptères et ambulances, le plus rapidement possible dans la crainte d'un effondrement du bâtiment haut de 30 mètres et situé sur une grande avenue de la capitale.
"C'est un moment de douleur extrême. Nous sommes venus pour apporter un soutien aux gens, aussi bien aux familles qu'aux policiers et aux pompiers qui travaillent pour réduire les conséquences de ce malheur", a déclaré M. Duarte avant de décréter trois jours de deuil national.
La province argentine de Formosa (nord), frontalière avec le Paraguay, a dépêché des médecins et des infirmières pour prêter assistance aux opérations de secours.
"Nous devons les aider de manière urgente. La solidarité n'a pas de frontières", a déclaré le ministre du Développement humain de la province, Anibal Gomez.
Les autorités de Formosa ont également mis en alerte les hôpitaux de la province pour recevoir des blessés, notamment à Clorinda, située à 40 km d'Asuncion et séparée du Paraguay par le fleuve du même nom.
De son côté, le gouvernement argentin prévoyait d'envoyer un avion de l'armée de l'air avec du personnel médical, des médicaments et le directeur des urgences sanitaires argentin, Carlos Sanguinetti, qui devra évaluer s'il y a lieu d'évacuer les blessés vers des établissements argentins.
:arrow: La Libre