KShinouu
Elite
Si vous vous penchez sur leur passé, je crois raisonnable de s'attendre à ce que le gouvernement de Corée du Nord fasse ce qu'il peut pour mettre à l'épreuve la volonté, la détermination et l'unité des Nations unies, du Conseil de sécurité des Nations unies et des autres parties prenantes aux discussions à six" sur le nucléaire nord-coréen, a déclaré, mardi 17 octobre, le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow.
Les principaux acteurs du dossier nord-coréen estimaient tous probable, mardi, que Pyongyang effectue un deuxième essai nucléaire dans un avenir proche. Tous mettent en garde les dirigeants nord-coréens contre une telle éventualité.
"Les Nord-Coréens ne font pas mystère de leur intention de provoquer", a affirmé Tony Snow. "S'ils croient qu'on va laisser passer cela, ils vont se rendre compte qu'ils ont tort", a-t-il ajouté. M. Snow a expliqué que l'essai effectué le 9 octobre avait été de faible puissance, suggérant que la Corée du Nord pourrait être tentée de remédier à d'éventuels manquements. M. Snow s'est cependant refusé à commenter les informations de plusieurs chaînes de télévision américaines faisant état de mouvements de troupes détectés par des satellites-espions à proximité du site où Pyongyang a procédé à son premier test.
LA POSSIBILITÉ D'UN DEUXIÈME ESSAI "OUVERTE"
De son côté, le ministre des affaires étrangères japonais, Taro Aso, a fait savoir qu'il avait "reçu des informations à ce sujet, mais (ne pouvait) pas révéler les détails". A Séoul, des responsables gouvernementaux ont affirmé avoir détecté des signes précurseurs d'un essai nucléaire, mais sans pour autant préjuger de l'imminence d'un nouveau test. La Chine a, elle, refusé de commenter les informations des gouvernements japonais et sud-coréen.
A Moscou, le ministre de la défense, Sergueï Ivanov, a affirmé qu'il n'excluait pas que la Corée du Nord procède à un deuxième essai nucléaire, précisant que Moscou "réagirait exactement de la même manière qu'à la suite de la première explosion nucléaire, c'est-à-dire de manière négative". De même, la France, par la voix du porte-parole du ministère des affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, a lancé une "mise en garde" à Pyongyang. "Le Conseil de sécurité devrait envisager dans un tel cas de nouvelles mesures à l'encontre de la Corée du Nord.", a-t-il estimé.
L'UE POUR UN MORATOIRE DE PYONGYANG SUR LE LANCEMENT DE MISSILES
Dans un projet de déclaration qui doit être adopté par les Vingt-Cinq, les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne demandent à la Corée du Nord de "s'abstenir de procéder à de nouveaux essais nucléaires ou de nouveaux tirs de missiles, et de revenir à ses engagements sur un moratoire sur le lancement de missiles". L'UE exhorte également Pyongyang à reprendre immédiatement les pourparlers à six sur son programme nucléaire, auxquels participent aussi la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie.
Après son essai du 9 octobre, le régime de Pyongyang avait fait savoir qu'un deuxième essai dépendrait de l'attitude des Etats-Unis. Ceux-ci ont confirmé lundi, grâce à une analyse d'échantillons recueillis dans l'atmosphère, l'authenticité du premier essai nucléaire nord-coréen. La puissance de l'engin était inférieure à une kilotonne.
Source : Le Monde
Les principaux acteurs du dossier nord-coréen estimaient tous probable, mardi, que Pyongyang effectue un deuxième essai nucléaire dans un avenir proche. Tous mettent en garde les dirigeants nord-coréens contre une telle éventualité.
"Les Nord-Coréens ne font pas mystère de leur intention de provoquer", a affirmé Tony Snow. "S'ils croient qu'on va laisser passer cela, ils vont se rendre compte qu'ils ont tort", a-t-il ajouté. M. Snow a expliqué que l'essai effectué le 9 octobre avait été de faible puissance, suggérant que la Corée du Nord pourrait être tentée de remédier à d'éventuels manquements. M. Snow s'est cependant refusé à commenter les informations de plusieurs chaînes de télévision américaines faisant état de mouvements de troupes détectés par des satellites-espions à proximité du site où Pyongyang a procédé à son premier test.
LA POSSIBILITÉ D'UN DEUXIÈME ESSAI "OUVERTE"
De son côté, le ministre des affaires étrangères japonais, Taro Aso, a fait savoir qu'il avait "reçu des informations à ce sujet, mais (ne pouvait) pas révéler les détails". A Séoul, des responsables gouvernementaux ont affirmé avoir détecté des signes précurseurs d'un essai nucléaire, mais sans pour autant préjuger de l'imminence d'un nouveau test. La Chine a, elle, refusé de commenter les informations des gouvernements japonais et sud-coréen.
A Moscou, le ministre de la défense, Sergueï Ivanov, a affirmé qu'il n'excluait pas que la Corée du Nord procède à un deuxième essai nucléaire, précisant que Moscou "réagirait exactement de la même manière qu'à la suite de la première explosion nucléaire, c'est-à-dire de manière négative". De même, la France, par la voix du porte-parole du ministère des affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, a lancé une "mise en garde" à Pyongyang. "Le Conseil de sécurité devrait envisager dans un tel cas de nouvelles mesures à l'encontre de la Corée du Nord.", a-t-il estimé.
L'UE POUR UN MORATOIRE DE PYONGYANG SUR LE LANCEMENT DE MISSILES
Dans un projet de déclaration qui doit être adopté par les Vingt-Cinq, les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne demandent à la Corée du Nord de "s'abstenir de procéder à de nouveaux essais nucléaires ou de nouveaux tirs de missiles, et de revenir à ses engagements sur un moratoire sur le lancement de missiles". L'UE exhorte également Pyongyang à reprendre immédiatement les pourparlers à six sur son programme nucléaire, auxquels participent aussi la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie.
Après son essai du 9 octobre, le régime de Pyongyang avait fait savoir qu'un deuxième essai dépendrait de l'attitude des Etats-Unis. Ceux-ci ont confirmé lundi, grâce à une analyse d'échantillons recueillis dans l'atmosphère, l'authenticité du premier essai nucléaire nord-coréen. La puissance de l'engin était inférieure à une kilotonne.
Source : Le Monde