7 ans d'études pour rien ?

1er
OP
dryemack

dryemack

oui
Je penche sur une autre raison : la sécurité sociale. Afin de ne pas augmenter les frais, diminuer le nombre de médecins, c'est réduire les auscultations journalières,... La raison se trouve plus là :)

De nombreuses études sur la "demande induite" prouve que celle-ci n'existe pas pour le milieu médical apparemment.
 

PLVK58

Touriste

Numerus clausus à la sortie des 7 ans d’études universitaires
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cynisme abject nouveau
Soumis par Pierre Levecque le 19/10/2014 - 14h04
"Notons toutefois les étudiants défendent l’idée de faire un métier par idéal mais dans le monde on manque de médecins. La France absorbe beaucoup de médecins belges, le nord de la France est un désert médical. S’ils sont aussi idéalistes, ils peuvent s’expatrier." Venant de la part d'un médecin "politique" , le Dr LEMYE , président de l’Absym , syndicat médical dominant surtout chez les spécialistes, issu d'une génération médicale ayant , au minimum , couvert et alimenté la surconsommation médico-technique par appât du gain , cette remarque relève , à mon sens , d'un cynisme abject .Nul besoin de s'expatrier pour se confronter à une marée de misère morale et de détresse sociale , sans s'enrichir particulièrement : certaines régions de notre pays de cocagne permettent aisément de prouver son idéalisme ( les généralistes et certains spécialistes hospitaliers me comprendront ) .Je ne suis pas certain que les dirigeants de l'Absym soient absolument les mieux placés pour donner aux jeunes générations des leçons d'idéalisme et d'humanisme ...
- See more at: http://www.lejournaldumedecin.com/a...etudiants-si-la-flandre-laccepte#comment-1408



Numerus clausus à la sortie des 7 ans d’études universitaires
« L'Absym aidera les étudiants si la Flandre l'accepte »
BELGIQUE17/10/2014 - 11h46
Les doyens des facultés de médecine francophones ont donné l'alerte. L'année prochaine, seule la moitié des diplômés décrochera un numéro Inami. En réaction, l'Absym persiste et signe: « les universités ont tout saboté ». Mais son président se dit prêt à aider ces étudiants, selon certaines conditions.


L'indécrottable polémique des quotas a été relancée par l'ultimatum des doyens des facultés de médecine francophones: en juin 2015, 300 diplômés, soit 50% des médecins sortant de l'université, ne disposeront pas de numéros Inami. Entretien avec Roland Lemye, président de l'association belge des syndicats médicaux (Absym).
Le Journal du médecin: les universités francophones ont saboté la planification, selon vous. Mais elles n’ont pas le pouvoir légal de limiter l'entrée des études, si ?
Roland Lemye: c’est exact mais elles ont pesé sur les gouvernements pour supprimer toutes les mesures de sélection en amont. Le numerus clausus est né d’une espèce de consensus, non seulement des médecins avec les mutuelles mais aussi des médecins entre eux, c’est-à-dire les organisations syndicales de l’époque, Absym, Cartel, Maison médicale, et universités. Les universités, se voyant privées du financement des étudiants qui n’auraient pas accès au cursus, avaient réclamé en échange d’académiser davantage la formation spécialisée. Jusque-là, il y avait une pléthore de jeunes médecins et ceux qu’on ne pouvait pas former en médecine spécialisée étaient automatiquement aiguillés vers la médecine générale.
Les universités n’avaient jamais voulu une formation sérieuse du généraliste, auprès d’un maître de stage. Les universités estimaient que c’était courir le risque de ne pas avoir suffisamment de postes de formation pour déverser tout le trop-plein. Donc elles avaient inventé un système de tutelle assez léger où un maître de stage surveillait une quinzaine de jeunes médecins généralistes en formation mais qui avaient le droit de s’installer, d’ouvrir leur propre cabinet et leur pratique était considérée comme leur formation. À l’époque, j’avais interrogé l’Inami pour savoir quel était le profil d’activité de ces jeunes médecins. Et bien, ils voyaient environ 5 patients par semaine. C’est ce que les universités considéraient comme formation.
À chaque fois sous la pression des universités et des étudiants. Nous sommes ainsi dans une situation où il n’y a plus de sélection, sinon l’examen d’orientation de Monsieur Marcourt. Il y a donc de nouveau un excès considérable de diplômés qu’on nous demande d’absorber.
Les problèmes sont doubles, d’abord c’est un problème communautaire. Parce que du côté flamand, ils ont été loyaux à l’accord et à la législation, ils ont mis un examen d’entrée, il est vrai pas vraiment contraignant. Mais il est pensé pour s’adapter aux chiffres réels. Si bien que la Flandre n’a jamais eu que des dépassements limités. Elle voit ces excès du côté francophone d’un très mauvais œil. Déjà maintenant, les dentistes flamands et d’autres groupes réclament, si on accepte d’intégrer ces diplômés francophones en excès, une scission pure et simple de la sécurité sociale.
Deuxièmement, on veut bien faire l’effort d’intégration, nous sommes quand même sensibles à la détresse des étudiants. Il est clair que cela ne peut pas continuer. Il faut être conscient qu’en 2018, deux cohortes sortiront en même temps, la dernière des études en 7 ans et la première de celles en 6 ans. Ce sera un one shot mais pas un one shot d’un an puisque les formations dureront pendant 3 ans pour les généralistes et au moins 5 à 10 ans pour les spécialistes. De l’aveu même des universités, il n’y a pas de financement nécessaire. Elles nous demandent de les aider et envisagent d’envoyer ces diplômés avec une Bourse à l’étranger. Ce ne sont quand même pas des situations qu’on peut admettre et renouveler.
Il est urgent de prendre des mesures sérieuses pour l’avenir, tenant compte des problèmes budgétaires mais surtout communautaires. C’est une bombe communautaire.
La loyauté des universités flamandes repose sur le soutien politique en Flandre. La responsabilité de l’inertie francophone est-elle partagée tant par le fédéral que la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Non, la responsabilité est purement communautaire. Il existe au fédéral un numerus clausus selon lequel les gens peuvent être diplômés mais ils n’auront pas accès à une formation qui leur permettra de travailler dans le cadre de la sécurité sociale. Actuellement, un numéro Inami, ils en auront un, le numéro 00, qui ne leur permettra pas de faire grand-chose.
Il faut bien être conscient aussi que les étudiants manifestent en tentant de prouver que les besoins médicaux ne sont pas rencontrés. En démontrant par exemple que certaines demandes d’examens cliniques peuvent durer longtemps. Mais on ne peut pas prétendre simultanément comme ils le font qu’il y a surconsommation de soins, trop de lits d’hôpitaux.
Quelles solutions dans ce cas ?
Nous plaidons pour une sélection à l’entrée. Elle a moins d’impact sur l’avenir de jeunes, alors qu’échouer après un an marque un peu plus. Rien n’empêche une préparation comme pour les études d’ingénieurs civils. Maintenant, je ne suis pas un sectaire, je suis prêt à discuter des meilleures solutions, mais pas de faux semblants et de mesurettes qu’on sabote l’année suivante comme l’ont fait les universités francophones.
Notons toutefois les étudiants défendent l’idée de faire un métier par idéal mais dans le monde on manque de médecins. La France absorbe beaucoup de médecins belges, le nord de la France est un désert médical. S’ils sont aussi idéalistes, ils peuvent s’expatrier.
Ensuite, on nous dit qu’il y a une forte demande de médecins en dehors des soins de santé. Oui, mais c’est déjà prévu au programme. Les universités qui jouaient le jeu prévoyaient toujours environ 20% d’étudiants en plus que le numerus clausus, parce que ces 20% feront autre chose, de la gestion d’hôpital, des statistiques, travailler dans l’industrie, le journalisme, la politique. Mais ça ne dépasse pas 20%. L’Absym dit aux universités « former-les en anglais, en multilingue, essayer de promouvoir les Erasmus que les gens aillent voir ailleurs.
 

Dieu Bisounours

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c'est le cas en Flandres
La Flandre avait, sur ce coup, intelligemment prévu le coup. La FWB a, elle, pris sur les quotas disponibles pour les années futures. La FWB a entamé les numéros INAMI de 2018 afin d'accepter tous les étudiants durant des années. C'est encore une mauvaise gestion qui fout la merde cette année.
 

Dieu Bisounours

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De nombreuses études sur la "demande induite" prouve que celle-ci n'existe pas pour le milieu médical apparemment.
Je n'en sais rien pour les études mais je sais que c'est une raison invoquée assez régulièrement (confirmé par un conseiller important au PS).
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Dernière piste pour la FEF (là, c'est purement une déduction) : étant donné que la FEF est incontestablement "infiltrée" par le PTB et le COMAC, est-ce que la position "non à l'examen d'entrée" n'est pas une façon de continuer d'alimenter leur MPLP (maison de médecine pour le peuple) ?
 

PLVK58

Touriste
Génocide administratif d'une génération d'étudiants en fin de formation
Soumis par Pierre Levecque le 19/10/2014 -
Interniste général dans un hopital privé de Charleroi et maitre de stage maccs juniors UCL , je peux confirmer avoir , pendant des années, eu recours à des médecins étrangers ( roumains et autres ) , faute d'assistants en nombre suffisant .
Nos offres de poste seniors en MIG , infectieuse et endocrino restent vacantes depuis des années ... Nos délais de consultation dans bcq de secteurs dépassent les 3 mois . Les urgentistes n'ont que 50 % de leur staff théorique.
Mes 2 enfants sont en Master 2 et 3 .
Alors , oui , il fallait ré-ouvrir les vannes quelques années . Vu le tsunami d'étudiants induit , il faut pour la suite remettre un filtre à l'entrée .
Mais refuser l'accès à la pratique au terme de 7 années d'études dures et coûteuses à un génération d'étudiants , quand la carence sur le terrain de la MG et de nombreuses spécialités hospitalières n'est pas résorbée , serait absolument incompréhensible ,

outre le sentiment d'injustice légitime et de révolte qui monte chez ces étudiants sacrifiés ( et leurs familles ) . Le Doyen leur a proposé l'exil , la recherche ou "l'abandon de pratique" ( bel euphémisme ) comme alternatives !!!
 
bah ils ne vont pas te donner plus de numero d'inami sinon les riches médecins seront moins riches ...

et quand il n'y aura plus de médecin car trop vieux pour pratiquer les gens n'auront que leur yeux pour pleurer seul le sriches seront capables de se payer les honoraires qui exploseront...


N'importe quoi.

Les médecins gagnent effectivement bien leur vie mais la majorité (généralistes) font des horaires de malade, genre 80h/semaine.

C'est peut-être moins vrais avec les jeunes médecins qui eux privilégient un peut plus leur confort de vite.

Quoi qu'il en soit, je te garantis qu'ils préféreraient être plus afin de soulager la charge de travail, quitte à gagner beaucoup moins.

Pour finir la plupart des médecins (plus de 3/4) sont conventionnés avec les mutuelle, ce qui veut dire que ce n'est pas eux qui fixent les prix des visites mais une convention collective.
 
La Flandre avait, sur ce coup, intelligemment prévu le coup. La FWB a, elle, pris sur les quotas disponibles pour les années futures. La FWB a entamé les numéros INAMI de 2018 afin d'accepter tous les étudiants durant des années. C'est encore une mauvaise gestion qui fout la merde cette année.

Le "sur ce coup" est de trop... La gestion flamande n'est pas parfaite mais on est très loin des problemes de la FWB.
 
Dernière piste pour la FEF (là, c'est purement une déduction) : étant donné que la FEF est incontestablement "infiltrée" par le PTB et le COMAC, est-ce que la position "non à l'examen d'entrée" n'est pas une façon de continuer d'alimenter leur MPLP (maison de médecine pour le peuple) ?

Il serait temps de couper la tete au COMAC qui vit grassement de subvention de l'état...
 

Fish

Bouillant même !
N'importe quoi.

Les médecins gagnent effectivement bien leur vie mais la majorité (généralistes) font des horaires de malade, genre 80h/semaine.

C'est peut-être moins vrais avec les jeunes médecins qui eux privilégient un peut plus leur confort de vite.

Quoi qu'il en soit, je te garantis qu'ils préféreraient être plus afin de soulager la charge de travail, quitte à gagner beaucoup moins.

Pour finir la plupart des médecins (plus de 3/4) sont conventionnés avec les mutuelle, ce qui veut dire que ce n'est pas eux qui fixent les prix des visites mais une convention collective.
si c'était vraiment le cas ils feraient pression sur l'INAMI pour délivrer plus de numéro. Les médecins à la retraite rendrait leur numéro pour qu'ils soient réattribué.

Tu as vu une grève des médecins généraliste toi ? moi non donc a priori c'est que la situation telle qu'elle est actuellement leur convient. Ils protègent juste leur niveau de vie ...

Serment d'hypocrite ...
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Ils ne reçoivent pas un sous.
Ce qui est vrai. C'est une de leurs revendications : nous vivons sans subventions de l'Etat. Le PTB avait la même revendication avant d'avoir des élus.
 
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si c'était vraiment le cas ils feraient pression sur l'INAMI pour délivrer plus de numéro. Les médecins à la retraite rendrait leur numéro pour qu'ils soient réattribué.

Tu as vu une grève des médecins généraliste toi ? moi non donc a priori c'est que la situation telle qu'elle est actuellement leur convient. Ils protègent juste leur niveau de vie ...

Serment d'hypocrite ...

Tu transpires la jalousie fieu...
 

ailless

Asimov, Sagan, Carlin, Hitchens
T'as une vision, mon pauvre. Affolant.
 

koraz

Tiède
T'as une vision, mon pauvre. Affolant.
Je te l accorde mais sur le fait qu on fait médecine pour le statut et le revenu, je suis plutôt d accord.

Le fait même de ne plus trouver de médecin dans les ptits villages confirment cela. C est bien là que les médecins sont important mais les revenus ne suivent pas non plus
 
si c'était vraiment le cas ils feraient pression sur l'INAMI pour délivrer plus de numéro. Les médecins à la retraite rendrait leur numéro pour qu'ils soient réattribué.

Tu as vu une grève des médecins généraliste toi ? moi non donc a priori c'est que la situation telle qu'elle est actuellement leur convient. Ils protègent juste leur niveau de vie ...

Serment d'hypocrite ...
Pourquoi pas de grève ? c'est si compliqué à comprendre ?
Grève des cheminots tu vas pas travailler, c'est pas la mort. Grève des médecins tu fais quoi ? on crève tous ?

Tu parles du serment d’Hippocrate tu sais même pas ce que c'est. Mec tu fais pas la médecine pacque tu penses qu'a la thune, ya plein d'autres métiers ou tu gagnes mieux ta vie en travaillant 2x moins et avec des études beaucoup moins compliquées...
Tu fais la médecine par vocation.
 

titoum

OPTC:970342646
Tu fais la médecine par vocation.

+1, qd je voiais les gens au urgences la dernièrement. je voudrais pas etre a leur place avec tout ce a quoi ils sont confronter:

* les grigris volant eGm_
* la pauvreté
* violence
* malade transmissible.
* la vie familliale un peu merdique qd tu fais des horraires de singe.

un peu comme ceux qui m'envie de voyager mais qui ferait pas 1h de bagnole pour aller au boulot...on veut tjs le beurre et l'argent du beurre en choppant le cul de la cremière.
faut etre un peu plus réaliste qd même!
 
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