dryemack
oui
Je reviens vers vous car le débat était assez intéressant et beaucoup de gens se sentaient concernés ici.
En effet, je vous avais vulgairement expliqué la situation qu'était la nôtre, étudiant en dernière année de médecine. J'aimerais apporter quelques précisions et, surtout, de nouvelles informations.
J'aimerais surtout préciser que quand ma promotion s'est engagée dans ces études, le numerus clausus était à l'ordre du jour et c'est un petit nombre d'étudiant de la promotion au-dessus de nous qui a fait sauter ce numerus clausus. Je veux dire par là que nous étions prêt à jouer le jeu et avoir un concours en fin de première année. Ca semble être un détail mais pour nous ça veut tout dire. Quand on est monté dans ce train, on avait une destination. Maintenant, c'est un mur qui se dresse devant nous et ça, ça a changé en cours de route.
Hier, nous avons eu une réunion avec notre doyen. Mouvementée. Globalement, il en est ressorti plusieurs choses :
1. C'est bien le nouveau gouvernement qui a sommé le doyen d'arrêter ce lissage vers le haut en lui précisant que s'il continuait, le fédéral ne lui donnerait AUCUN n° INAMI supplémentaire. Le doyen a donc décidé de composer avec le nombre de numéro INAMI qui lui restait en effectuant un lissage vers le bas (il donne moins de n° que ce que le fédéral prévoit afin de revenir à l'équilibre après des années ou des n° surnuméraires ont été distribués). Quand on demande à notre doyen pourquoi ne pas avoir anticiper ce problème plus rapidement, il nous répond avec ce qu'il appelait un contexte politique "ouvert" qui est devenu "fermé". Avant, le PS lui permettait de lisser vers le haut en lui promettant une solution pour plus tard et maintenant, le contexte est "fermé" car le nouveau gouvernement lui demande d'arrêter les frais. Il faisait confiance au PS et n'a pas anticipé les élections.
2. Il semblerait que le fédéral aie laissé une petite porte ouverte pour une négociation. Si la FWB met en place dès l'année prochaine un examen d'entré en médecine, ils sont disposés à discuter. Soucis : l'association qui nous représente officiellement, la FEF, est contre ce système de sélection et contre TOUT les systèmes de sélection. Ca veut dire que pour le moment, on ne peut même pas négocier avec les politiques car NOS PROPRES défenseurs sont trop stupides que pour comprendre la problématique des études médicales.
3. Notre doyen nous appel donc à s'organiser nous-même et se battre nous-même car lui est déjà passé à l'étape suivant (point 4.). Sauf que nous sommes toujours dans l'optique d'être diplômés de médecine (c'est différent de "posséder un n°INAMI) et donc on étudie notre examen final (un examen qui reprend la matière de nos 4 dernières années d'étude) qui a lieu début décembre. C'est ce que nous appelons "le mammouth" dans le jargon estudiantin. Ca amène directement une problématique, certains étudiants veulent faire un blocus (grève, manifestation,...), comme moi mais ne le peuvent car d'autres refusent. Ca veut dire que pendant que certains se battent, d'autres bossent comme des fous pour réussir.
4. A partir de là, le doyen a déjà revu le système de sélection, les concours. Ainsi, la Médecine Générale (MG) qui était une spécialité ouverte (pas de restriction, ceux qui réussissait l'examen de MG devenait MG) devient une spécialité comme les autres avec un vrai concours. Qui plus est, avant, nos points de master 1,2,3,4 ne comptaient pas pour l'examen de MG, maintenant que c'est un concours, ils comptent. Les règles ont été modifiées en cours de route.
Pour les spécialités, le principes reste le même. Un concours a lieu, les meilleurs ressortent avec un n° INAMI dans la spécialité. Sauf que les quotats vont drastiquement diminuer. Je prends mon exemple, quitte à déballer ma vie. Je veux devenir radiologue. Il y a habituellement 10 n° INAMI alloués à la radiologie. L'année prochaine, il y en aura 2 ou 3. Pour un étudiant comme moi, ça devient très compliqué. J'ai toujours réussis, avec des grades, sans seconde session mais malgré ça, mes chances sont TRèS maigres !
Cela amplifie la fin du points 3. On se retrouve avec 3 types d'étudiants. [1] Ceux qui ont des points de malade et qui conservent une chance d'être sélectionnés dans les concours. Au lieu de se mobiliser avec nous, ils étudient plus que jamais pour écraser la concurrence. [2] Ceux qui ont tout perdu. Les gens qui passent sans grade, avec des seconde sessions et qui savent qu'ils n'ont aucune chance si rien ne bouge. Ceux-la bougent. [3] Ceux qui comme moi, on toujours "bien" réussis mais n'ont pas non plus la certitude de réussir les concours. Moi je suis pour bouger mais ce n'est pas le cas de tout le monde dans cette catégorie.
Conclusion : les points de vue divergent dans notre promotion. Ils divergent aussi avec les association qui nous représentent. Tant que cela ne changera pas, aucune solution ne pourra prendre forme. En attendant, nous continuons d'essayer de faire du bruit mais pas évident (vu les conditions citées au dessus).
Si ça ne bouge pas voici les solutions proposées par notre doyen (tocard qu'il est) :
1. L'étranger, ça me chauffe pas des masses.
2. La recherche, pourquoi pas.
3. Chomage into pro-graming, why not.
4. Médecine scolaire ou du travail, non merci.
7 ans d'études pour avoir ce genre de solution ?
En effet, je vous avais vulgairement expliqué la situation qu'était la nôtre, étudiant en dernière année de médecine. J'aimerais apporter quelques précisions et, surtout, de nouvelles informations.
J'aimerais surtout préciser que quand ma promotion s'est engagée dans ces études, le numerus clausus était à l'ordre du jour et c'est un petit nombre d'étudiant de la promotion au-dessus de nous qui a fait sauter ce numerus clausus. Je veux dire par là que nous étions prêt à jouer le jeu et avoir un concours en fin de première année. Ca semble être un détail mais pour nous ça veut tout dire. Quand on est monté dans ce train, on avait une destination. Maintenant, c'est un mur qui se dresse devant nous et ça, ça a changé en cours de route.
Hier, nous avons eu une réunion avec notre doyen. Mouvementée. Globalement, il en est ressorti plusieurs choses :
1. C'est bien le nouveau gouvernement qui a sommé le doyen d'arrêter ce lissage vers le haut en lui précisant que s'il continuait, le fédéral ne lui donnerait AUCUN n° INAMI supplémentaire. Le doyen a donc décidé de composer avec le nombre de numéro INAMI qui lui restait en effectuant un lissage vers le bas (il donne moins de n° que ce que le fédéral prévoit afin de revenir à l'équilibre après des années ou des n° surnuméraires ont été distribués). Quand on demande à notre doyen pourquoi ne pas avoir anticiper ce problème plus rapidement, il nous répond avec ce qu'il appelait un contexte politique "ouvert" qui est devenu "fermé". Avant, le PS lui permettait de lisser vers le haut en lui promettant une solution pour plus tard et maintenant, le contexte est "fermé" car le nouveau gouvernement lui demande d'arrêter les frais. Il faisait confiance au PS et n'a pas anticipé les élections.
2. Il semblerait que le fédéral aie laissé une petite porte ouverte pour une négociation. Si la FWB met en place dès l'année prochaine un examen d'entré en médecine, ils sont disposés à discuter. Soucis : l'association qui nous représente officiellement, la FEF, est contre ce système de sélection et contre TOUT les systèmes de sélection. Ca veut dire que pour le moment, on ne peut même pas négocier avec les politiques car NOS PROPRES défenseurs sont trop stupides que pour comprendre la problématique des études médicales.
3. Notre doyen nous appel donc à s'organiser nous-même et se battre nous-même car lui est déjà passé à l'étape suivant (point 4.). Sauf que nous sommes toujours dans l'optique d'être diplômés de médecine (c'est différent de "posséder un n°INAMI) et donc on étudie notre examen final (un examen qui reprend la matière de nos 4 dernières années d'étude) qui a lieu début décembre. C'est ce que nous appelons "le mammouth" dans le jargon estudiantin. Ca amène directement une problématique, certains étudiants veulent faire un blocus (grève, manifestation,...), comme moi mais ne le peuvent car d'autres refusent. Ca veut dire que pendant que certains se battent, d'autres bossent comme des fous pour réussir.
4. A partir de là, le doyen a déjà revu le système de sélection, les concours. Ainsi, la Médecine Générale (MG) qui était une spécialité ouverte (pas de restriction, ceux qui réussissait l'examen de MG devenait MG) devient une spécialité comme les autres avec un vrai concours. Qui plus est, avant, nos points de master 1,2,3,4 ne comptaient pas pour l'examen de MG, maintenant que c'est un concours, ils comptent. Les règles ont été modifiées en cours de route.
Pour les spécialités, le principes reste le même. Un concours a lieu, les meilleurs ressortent avec un n° INAMI dans la spécialité. Sauf que les quotats vont drastiquement diminuer. Je prends mon exemple, quitte à déballer ma vie. Je veux devenir radiologue. Il y a habituellement 10 n° INAMI alloués à la radiologie. L'année prochaine, il y en aura 2 ou 3. Pour un étudiant comme moi, ça devient très compliqué. J'ai toujours réussis, avec des grades, sans seconde session mais malgré ça, mes chances sont TRèS maigres !
Cela amplifie la fin du points 3. On se retrouve avec 3 types d'étudiants. [1] Ceux qui ont des points de malade et qui conservent une chance d'être sélectionnés dans les concours. Au lieu de se mobiliser avec nous, ils étudient plus que jamais pour écraser la concurrence. [2] Ceux qui ont tout perdu. Les gens qui passent sans grade, avec des seconde sessions et qui savent qu'ils n'ont aucune chance si rien ne bouge. Ceux-la bougent. [3] Ceux qui comme moi, on toujours "bien" réussis mais n'ont pas non plus la certitude de réussir les concours. Moi je suis pour bouger mais ce n'est pas le cas de tout le monde dans cette catégorie.
Conclusion : les points de vue divergent dans notre promotion. Ils divergent aussi avec les association qui nous représentent. Tant que cela ne changera pas, aucune solution ne pourra prendre forme. En attendant, nous continuons d'essayer de faire du bruit mais pas évident (vu les conditions citées au dessus).
Si ça ne bouge pas voici les solutions proposées par notre doyen (tocard qu'il est) :

1. L'étranger, ça me chauffe pas des masses.
2. La recherche, pourquoi pas.
3. Chomage into pro-graming, why not.
4. Médecine scolaire ou du travail, non merci.
7 ans d'études pour avoir ce genre de solution ?