Si tu préfères éviter l'unif et que tu habites Bruxelles, l'IHECS ou l'ISFSC s'imposent.
Mais si tu nies l'unif parce que c'est long et casse-gueule, ce sera pas beaucoup plus facile à l'IHECS... :/
Donc, l'ISFSC semble être un bon choix, tu auras l'occasion de toucher un peu à tous les domaines de la com' et de travailler l'écriture journalistique via des cours à option (dont certains sont malheureusement donnés par un incompétent notoire, Bernard Buchel). Maintenant, c'est pas le top de la formation non plus, 'y a un paquet de cours (et de profs !) que j'aurais mis à la poubelle après moins d'une heure, mais dans l'ensemble, pour un truc en 3 ans, ça tient la route.
Le truc, c'est que dès la première, tu as un stage (un mois de stage en première, puis deux en deuxième et trois en troisième, ça fait six mois en trois ans, c'est énorme). Et les stages sont clairement un élément primordial, sans doute le point fort de l'ISFSC (avec l'ambiance générale, le prix peu élevé et les jolies filles). Car premièrement, dans le monde professionnel, l'expérience est souvent préférable à une formation théorique plus poussée ; et deuxièmement, ça permet de networker, rencontrer des gens, se faire des contacts dans différents médias, boîtes, associations...
Quant à Thibz, ses préjugés sur les types d'études, c'est juste risible ; on dirait un gosse qui répète les conneries de son vieux père. Ca fait un bail que le milieu de la com' et par extension du journalisme a capté que la valeur d'un collaborateur ne se mesurait pas à son diplôme, et que l'approche plus pratique, plus ouverte et moins dogmatique des écoles supp' pouvait donner d'excellents résultats à l'embauche. Perso, j'étais en Commu à l'UCL, et parmi les gens que je connais encore et qui ont terminé leurs études là-bas, la plupart rame pour trouver un job. C'est déjà pas la même chose avec les gens qui sortent de l'ULB, où il existe une vraie filière "Journalisme". Commu à Louvain, c'est un peu n'importe quoi, un mec que je connais a présenté un mémoire sur l'évolution graphique des pochettes de rap, putain c'est pas sérieux quoi...
Moi, je suis sorti de l'ISFSC, j'ai eu aucun mal à trouver du boulot, j'en ai même deux. Et pour le deuxième, j'aurais même pas eu besoin de diplôme ; j'ai proposé mes services, j'ai envoyé des textes, ça leur a plu et ils m'ont engagé. J'étais certainement pas un élève modèle et c'est pas mes points qui ont pu les convaincre, mais ils me connaissaient déjà parce que j'y avais fait un stage en première année et je m'étais bien entendu avec la rédaction. Souvent, le simple fait de savoir que t'es un mec pas chiant qui fait du bon boulot vaut bien plus qu'une ligne supplémentaire sur ton CV ; les recommandations sont monnaie courante. Et je ne parle pas de
piston, mais bien de
recommandation, de toute façon 'y a pas de masses de médias qui peuvent s'offrir le luxe d'engager des gens inutiles ou incompétents.