[Actu] Kazaa obligée de filtrer ses contenus

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XKisssss

aka Mireille is back !
Un juge australien impose à Kazaa de filtrer ses contenus

Juridique - C'est une victoire pour l'industrie du disque. La société Sharman Networks, propriétaire de Kazaa, a été reconnue coupable d’inciter ses utilisateurs à échanger des fichiers protégés par le copyright. Le juge lui impose de filtrer ses contenus.

Après plus de 18 mois de procédures, les maisons de disques australiennes, représentées par le syndicat ARIA (Australian Recording Industry Association) peuvent crier victoire: elles ont obtenu la condamnation des propriétaires de Kazaa par la Cour fédérale australienne. Selon le juge Murray Wilcox, la société Sharman Networks encourage les millions d'utilisateurs de son système peer-to-peer dans le monde à violer les lois sur le copyright (voir le jugement ici).

«Les accusés savent depuis longtemps que le système Kazaa est largement utilisé pour partager des fichiers protégés par le copyright» a précisé le juge, dans sa décision rendue le 5 septembre. Il n'a toutefois pas reconnue la société coupable de violation de copyright, et les allégations de conspiration produites par les maisons de disques n'ont pas été non plus retenues.

Un filtrage est-il techniquement réaliste?

«Au lieu de prendre des mesures qui auraient effectivement pu réduire les échanges de fichiers [illégaux], Sharman Networks et [son partenaire commercial] Altnet ont fait apparaître sur le site de Kazaa des encouragements pour amener les utilisateurs à partager plus de fichiers, et [ont même créé] une page Web intitulée "Rejoignez la révolution", critiquant les maisons de disques qui s'opposent à ce type d'échanges», poursuit-il. «Pour un jeune public, (...) cette page Web peut amener les visiteurs à penser qu'il est cool de défier les maisons de disques en passant outre les contraintes du copyright.»

Pour pouvoir continuer ses activités, Sharman Networks va devoir apporter de profonds changements à Kazaa. Le juge exige qu'un filtre par mot-clé soit installé sur la version actuelle du système, et que la société impose «une pression maximum» sur tous les utilisateurs afin qu'ils mettent à jour leurs logiciels plus anciens.

Une contrainte techniquement impossible car inefficace, avaient argumenté les propriétaires de Kazaa au cours du procès. Cette mesure avait déjà été imposée à Napster en 2000, aux États-Unis, sans que ses créateurs ne parviennent à trouver de réponse technique satisfaisante.

Les dommages et intérêts à venir

Dès la sortie du tribunal, les responsables de Sharman Networks se sont efforcés de minimiser les conséquences de cette décision, tout en annonçant leur intention de faire appel: «Les deux parties ont remporté une bataille, mais aucune d'entre elle n'est parvenue à la victoire totale», a expliqué une porte-parole. «Nous allons faire appel (...) et nous sommes confiants [de parvenir à nos fins].»

Du côté des maisons de disques, la jubilation est de mise: «C'est un grand jour pour les artistes et la musique», s'est réjoui Michael Speck, leur représentant. «Le tribunal a signifié que Kazaa devait être légitime ou disparaître. (...) Les conséquences de ce jugement auront un impact mondial», a-t-il prédit.

Il a par ailleurs regretté la décision prise par Sharman de faire appel: «Nous sommes déçus qu'ils n'acceptent pas la décision de l'arbitre, ça n'est pas juste de construire son activité sur le travail de quelqu'un d'autre». Fortes de cette condamnation, les maisons de disques vont retourner devant la Cour, lors d'une prochaine audience, pour exiger des dommages et intérêts. Michael Speck s'est refusé à en dévoiler le montant.

Pas d'impact juridique en France

Les réactions de l'ensemble de l'industrie du disque dans le monde n'ont pas tardé à suivre: «La décision d'aujourd'hui montre que Kazaa (...) est illégal», estime John Kennedy, le président de l'IFPI (Fédération internationale de l'industrie phonographique). «C'est une étape importante pour la lutte contre le piratage dans le monde. Il s'agit d'un signal retentissant envoyé aux autres réseaux non autorisés: ils doivent adapter leur système et se conformer aux lois maintenant.»

Même son de cloche en France, du côté des représentants du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique): «C'est une décision fondamentale, car le juge a affirmé qu'il n'y avait pas de doute sur la responsabilité des propriétaires de Kazaa dans la violation de propriété intellectuelle [commise par les utilisateurs]», se félicite Hervé Rony, son directeur général. «Cela conforte notre stratégie actuelle. Il n'y aura pas forcément de conséquences en France d'un point de vue juridique, mais certainement un impact au niveau économique.»

Par Estelle Dumout Avec Steven Deare pour ZDNet Australia
ZDNet France
Lundi 5 septembre 2005

Source
 

- Lo0

Elite
Mouarf.

Mmmm, quand on utilise kazaa, c'est pas vraiment pour une recherche ciblée, plutot un moyen de decouvrir plein de truc, meme si beaucoup, meme s'il aime bien ce qu'ils viennent de télécharger, n'acheteront jamais les droits. Fin, pour ma part, si je veux quelque chose de bien précis, je me tourne pas vers kazaa ni vers un réseau de peer to peer, mais plutot vers du direct download. Et puis leur mesure vont rien changer au monde. Au pire, on change de systeme. Ca fait juste chier les gens quoi.
 

dagibbon

Elite
le pire, c'est que selon une étude, les gens sont plus enclins a acheter un album dont ils ont téléchargé un ou plusieurs morceaux...illégalement!

enfin, on va revenir à l'ère du ftp....
 

Insomniack

Touriste
Kazaa fait de l'argent, c'est donc logique.
 

Paradis

Obey, Buy, Consume
Insomniack a dit:
Kazaa fait de l'argent, c'est donc logique.
La poste aussi, on l'emmerde pas pour autant et on ne l'oblige pas a controler le courrier.
 

Carambar

Elite
Insomniack a dit:
Kazaa fait de l'argent, c'est donc logique.
Leur logiciel est bourré de spyware aussi. Ca fais une entrée de plus :roll:.
 

ChoKapiK

Fort en chocolat
Si ils doivent faire un proces contre chaque programme de P2P ... :roll:
 

[ Xtr3m3 ]

Touriste
ChoKapiK a dit:
Si ils doivent faire un proces contre chaque programme de P2P ... :roll:
De la a ce que les problèmes se dénouent, y'a le temps ... Deja qu'ils se mettent d'accord entre eux :wink:
 

Demoniak_Angel

Le + beau ;-)
X_Kisssss a dit:
Un juge australien impose à Kazaa de filtrer ses contenus

Juridique - C'est une victoire pour l'industrie du disque. La société Sharman Networks, propriétaire de Kazaa, a été reconnue coupable d’inciter ses utilisateurs à échanger des fichiers protégés par le copyright. Le juge lui impose de filtrer ses contenus.

Après plus de 18 mois de procédures, les maisons de disques australiennes, représentées par le syndicat ARIA (Australian Recording Industry Association) peuvent crier victoire: elles ont obtenu la condamnation des propriétaires de Kazaa par la Cour fédérale australienne. Selon le juge Murray Wilcox, la société Sharman Networks encourage les millions d'utilisateurs de son système peer-to-peer dans le monde à violer les lois sur le copyright (voir le jugement ici).

«Les accusés savent depuis longtemps que le système Kazaa est largement utilisé pour partager des fichiers protégés par le copyright» a précisé le juge, dans sa décision rendue le 5 septembre. Il n'a toutefois pas reconnue la société coupable de violation de copyright, et les allégations de conspiration produites par les maisons de disques n'ont pas été non plus retenues.

Un filtrage est-il techniquement réaliste?

«Au lieu de prendre des mesures qui auraient effectivement pu réduire les échanges de fichiers [illégaux], Sharman Networks et [son partenaire commercial] Altnet ont fait apparaître sur le site de Kazaa des encouragements pour amener les utilisateurs à partager plus de fichiers, et [ont même créé] une page Web intitulée "Rejoignez la révolution", critiquant les maisons de disques qui s'opposent à ce type d'échanges», poursuit-il. «Pour un jeune public, (...) cette page Web peut amener les visiteurs à penser qu'il est cool de défier les maisons de disques en passant outre les contraintes du copyright.»

Pour pouvoir continuer ses activités, Sharman Networks va devoir apporter de profonds changements à Kazaa. Le juge exige qu'un filtre par mot-clé soit installé sur la version actuelle du système, et que la société impose «une pression maximum» sur tous les utilisateurs afin qu'ils mettent à jour leurs logiciels plus anciens.

Une contrainte techniquement impossible car inefficace, avaient argumenté les propriétaires de Kazaa au cours du procès. Cette mesure avait déjà été imposée à Napster en 2000, aux États-Unis, sans que ses créateurs ne parviennent à trouver de réponse technique satisfaisante.

Les dommages et intérêts à venir

Dès la sortie du tribunal, les responsables de Sharman Networks se sont efforcés de minimiser les conséquences de cette décision, tout en annonçant leur intention de faire appel: «Les deux parties ont remporté une bataille, mais aucune d'entre elle n'est parvenue à la victoire totale», a expliqué une porte-parole. «Nous allons faire appel (...) et nous sommes confiants [de parvenir à nos fins].»

Du côté des maisons de disques, la jubilation est de mise: «C'est un grand jour pour les artistes et la musique», s'est réjoui Michael Speck, leur représentant. «Le tribunal a signifié que Kazaa devait être légitime ou disparaître. (...) Les conséquences de ce jugement auront un impact mondial», a-t-il prédit.

Il a par ailleurs regretté la décision prise par Sharman de faire appel: «Nous sommes déçus qu'ils n'acceptent pas la décision de l'arbitre, ça n'est pas juste de construire son activité sur le travail de quelqu'un d'autre». Fortes de cette condamnation, les maisons de disques vont retourner devant la Cour, lors d'une prochaine audience, pour exiger des dommages et intérêts. Michael Speck s'est refusé à en dévoiler le montant.

Pas d'impact juridique en France

Les réactions de l'ensemble de l'industrie du disque dans le monde n'ont pas tardé à suivre: «La décision d'aujourd'hui montre que Kazaa (...) est illégal», estime John Kennedy, le président de l'IFPI (Fédération internationale de l'industrie phonographique). «C'est une étape importante pour la lutte contre le piratage dans le monde. Il s'agit d'un signal retentissant envoyé aux autres réseaux non autorisés: ils doivent adapter leur système et se conformer aux lois maintenant.»

Même son de cloche en France, du côté des représentants du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique): «C'est une décision fondamentale, car le juge a affirmé qu'il n'y avait pas de doute sur la responsabilité des propriétaires de Kazaa dans la violation de propriété intellectuelle [commise par les utilisateurs]», se félicite Hervé Rony, son directeur général. «Cela conforte notre stratégie actuelle. Il n'y aura pas forcément de conséquences en France d'un point de vue juridique, mais certainement un impact au niveau économique.»

Par Estelle Dumout Avec Steven Deare pour ZDNet Australia
ZDNet France
Lundi 5 septembre 2005

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- HORS SUJET -

Est ce normal que tu aie autant de petites bombes nucléaires ??? 10 précisement ???

- HORS SUJET -
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Demoniak_Angel a dit:
- HORS SUJET -

Est ce normal que tu aie autant de petites bombes nucléaires ??? 10 précisement ???

- HORS SUJET -
C'est lui qui a rajouté,je pense.

Pour la peine donnée à Kazaa,je trouve ça logique vu que ce site est le plus gros distributeur de son illégal.Il faut respecter la loi et ils ne le font pas.
 

k o D

Elite
dagibbon a dit:
le pire, c'est que selon une étude, les gens sont plus enclins a acheter un album dont ils ont téléchargé un ou plusieurs morceaux...illégalement!

enfin, on va revenir à l'ère du ftp....
donne moi l'ip et le pass :p
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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