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FRANCFORT - Adidas annonce avoir conclu le rachat de son concurrent américain Reebok dans le cadre d'une opération de 3,1 milliards d'euros qui lui permettra de mieux défier Nike, le numéro un mondial des articles de sport, sur le marché nord-américain.
Le groupe allemand, numéro deux mondial, va lancer une offre publique d'achat sur la totalité du capital de Reebok pour 59 dollars par action, un prix qui représente une prime de 34% par rapport au cours de clôture du groupe américain mardi.
Le rachat du numéro trois mondial permettra à Adidas de plus que doubler ses ventes en Amérique du Nord et de se renforcer dans le basket et la mode sportswear. Les points forts du groupe allemand sont actuellement l'Europe et l'Asie et, au niveau des sports, le football.
L'opération, qu'Adidas espère boucler au premier semestre 2006, doit encore obtenir l'aval des actionnaires de sa cible et des autorités antitrust.
Avec un chiffre d'affaires cumulé de quelque neuf milliards d'euros en 2004, le nouveau groupe se rapproche du géant Nike qui a réalisé un chiffre d'affaires de 13,7 milliards de dollars lors de son exercice 2004/2005, clos en mai.
"Ensemble, nous allons étendre notre portée géographique, notamment en Amérique du Nord, et créer une offre de chaussures et d'équipements de sports qui s'adressera à un éventail plus large de consommateurs", affirme le président du directoire d'Adidas, Herbert Hainer, dans le communiqué annonçant l'OPA.
BENEFICE EN HAUSSE DE 33%
Adidas a également annoncé mercredi une hausse de 33% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 94 millions d'euros après ajustement de la vente de la marque Salomon au finlandais Amer Sports.
Le chiffre d'affaires a progressé de 8,2% à 1,516 milliards d'euros. Quatorze analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un bénéfice net de 86 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 1,49 milliard.
Pour l'ensemble de 2005, le groupe bavarois a réitéré sa prévision d'un bénéfice net en hausse de 20%.
L'acquisition de Reebok aura un effet positif sur le bénéfice par action dès la première année pleine, a-t-il ajouté sans donner de chiffre.
Il table en outre sur des réductions de coûts de l'ordre de 125 millions d'euros par an d'ici la troisième année suivant l'acquisition.
Puma, le frère ennemi d'Adidas en Allemagne, avait la semaine dernière dévoilé un plan d'expansion prévoyant des acquisitions ciblées et la conquête de nouveaux marchés.
Le groupe allemand, numéro deux mondial, va lancer une offre publique d'achat sur la totalité du capital de Reebok pour 59 dollars par action, un prix qui représente une prime de 34% par rapport au cours de clôture du groupe américain mardi.
Le rachat du numéro trois mondial permettra à Adidas de plus que doubler ses ventes en Amérique du Nord et de se renforcer dans le basket et la mode sportswear. Les points forts du groupe allemand sont actuellement l'Europe et l'Asie et, au niveau des sports, le football.
L'opération, qu'Adidas espère boucler au premier semestre 2006, doit encore obtenir l'aval des actionnaires de sa cible et des autorités antitrust.
Avec un chiffre d'affaires cumulé de quelque neuf milliards d'euros en 2004, le nouveau groupe se rapproche du géant Nike qui a réalisé un chiffre d'affaires de 13,7 milliards de dollars lors de son exercice 2004/2005, clos en mai.
"Ensemble, nous allons étendre notre portée géographique, notamment en Amérique du Nord, et créer une offre de chaussures et d'équipements de sports qui s'adressera à un éventail plus large de consommateurs", affirme le président du directoire d'Adidas, Herbert Hainer, dans le communiqué annonçant l'OPA.
BENEFICE EN HAUSSE DE 33%
Adidas a également annoncé mercredi une hausse de 33% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 94 millions d'euros après ajustement de la vente de la marque Salomon au finlandais Amer Sports.
Le chiffre d'affaires a progressé de 8,2% à 1,516 milliards d'euros. Quatorze analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un bénéfice net de 86 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 1,49 milliard.
Pour l'ensemble de 2005, le groupe bavarois a réitéré sa prévision d'un bénéfice net en hausse de 20%.
L'acquisition de Reebok aura un effet positif sur le bénéfice par action dès la première année pleine, a-t-il ajouté sans donner de chiffre.
Il table en outre sur des réductions de coûts de l'ordre de 125 millions d'euros par an d'ici la troisième année suivant l'acquisition.
Puma, le frère ennemi d'Adidas en Allemagne, avait la semaine dernière dévoilé un plan d'expansion prévoyant des acquisitions ciblées et la conquête de nouveaux marchés.