Fleur de Lotus
Nạk citwithyā
Etes-vous tribal ou butineur sur internet?
S.G. (St.) source
mercredi 13 février 2008, 19:22
LE SAFER INTERNET DAY a lancé, mardi, son blogathon annuel. La Belgique a dévoilé les résultats d'une grande étude qui montre que le profil des jeunes internautes est loin d'être homogène.
*
Les sites de jeux sont nombreux sur la Toile. Et parce qu’on n’est jamais vraiment seul devant son écran d’ordinateur, certains internautes font partie de communautés de joueurs. Comme les Dofuiens. © D.R.
Pour la cinquième année consécutive, le Safer Internet Day a effectué son tour du monde. Cette fois, le thème proposé était « Ta vie en ligne sera ce que tu en feras ». Autour de cette idée, cinquante pays ont répondu présent pour alimenter le Blogathon 2008. Ainsi, durant toute la journée, les messages d'entreprises, organisations et personnalités se sont succédé au rythme des fuseaux horaires. Mais aussi les projets de jeunes ayant participé au concours dont les gagnants ont été annoncés : la Roumanie repart gagnante dans la catégorie des 5-10 ans et la Grèce rafle la première place à la fois pour les 11-14 ans et les 15-19 ans.
Ampleur internationale oblige, la Belgique a elle aussi participé au Safer Internet Day. Notamment les unités de recherche de l'Université d'Anvers, de la VUB et des Facultés Universitaires de Namur, qui se sont rassemblées sous le nom de projet Tiro (Teenagers and ICT, risks et opportunities). En d'autres termes, les trois universités se sont penchées sur l'utilisation de l'internet par les adolescents et les risques que cela comporte. Se retrouver devant un écran d'ordinateur peut paraître anodin, mais tout n'y est pas beau et tout le monde n'y est pas gentil.
L'étude nous apprend que les jeunes internautes ne forment pas un ensemble homogène, mais possèdent des profils très contrastés sur lesquels se sont attardées Sarah Gallez, chercheuse, et Claire Lobet-Maris, professeur, des Facultés Universitaires de Namur. Bien sûr, les adolescents n'appartiennent pas à une seule catégorie et peuvent les combiner. Les adultes aussi d'ailleurs.
L'ado sexuellement traqué sur le Net
Rédaction en ligne source
mardi 12 février 2008, 17:09
Un jeune belge sur 6 a déjà reçu des questions de nature sexuelle de la part d'une personne plus âgée et 1 sur 10 a même été incité à pratiquer des actes sexuels, révèle une étude belge sur les opportunités et les risques dans l'utilisation d'internet par les adolescents.
Cette étude a été présentée à l'occasion du « Safer Internet Day » qui fête ce mardi sa cinquième édition, sur le thème « La vie sur le Net est ce que tu en fais ».
Le volet belge du Safer Internet Day est coordonné par le Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs (CRIOC) et Child Focus.
Réalisée par les Facultés universitaires de Namur (FUNDP), la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l'Université d'Anvers (UIA), l'étude nommée TIRO (Teenagers & ICT, Risks & Opportunities) est la première en Belgique à avoir utilisé diverses méthodes pour examiner toutes les opportunités ainsi que les risques des technologies de l'information et de la communication.
Les Facultés universitaires de Namur et la VUB ont suivi deux groupes de 17 jeunes néerlandophones et francophones. L'Université d'Anvers a mené une enquête auprès de 1.318 jeunes âgés de 12 à 18 ans et 571 parents en Flandre et en Wallonie.
Dans une pièce isolée
Les grandes tendances de cette étude montrent que quasiment tous les jeunes utilisent internet chez eux et que plus de la moitié disposent d'un ordinateur dans une pièce isolée. Les chercheurs parlent ici de la « culture de la chambre à coucher », soit le besoin des adolescents d'avoir leur propre espace culturel dans la maison parentale.
L'étude livre également d'autres résultats intéressants. « Un cinquième des jeunes Belges est confronté durant ses sessions de « chat » à des adultes se présentant comme des adolescents », a indiqué le coordinateur de l'étude, Professeur Michel Walrave de l'Université d'Anvers.
« 16 % d'entre eux ont même reçu des questions concernant leur sexualité et 1 sur 10 est incité à pratiquer des actes sexuels », a-t-il ajouté.
Selon les chercheurs, contrairement à certaines idées reçues, les jeunes sont assez prudents avec leurs données personnelles. 7 adolescents sur 10 ne mettent pas leur photo en ligne et 8 sur 10 ne donnent pas leur numéro de GSM.
« Ces chiffres sont importants car la plupart des 12-18 ans chattent avec des contacts purement virtuels, des personnes qu'ils n'ont jamais rencontrées », a ajouté le professeur Walrave.
2 heures par jour de surf
L'enquête montre également que les adolescents consacrent en moyenne 2 heures par jour à leurs activités sur internet, une durée largement sous-estimée par les parents. 40 % d'entre eux souhaiteraient que leurs enfants passent moins de temps à surfer.
Au niveau des sexes l'étude pointe également quelques différences. Les filles cherchent plus à créer des liens sociaux, elles ouvrent volontiers des blogs ou des profils sur des sites de socialisation (MySpace, Facebook…) afin de garder contact avec leurs amies ou faire de nouvelles connaissances. MSN reste le canal le plus utilisé pour ces échanges. Les garçons recherchent plutôt l'amusement et les jeux en ligne.
Les trois quarts des jeunes pensent que leurs parents ne contrôlent pas quels sites ils ont visités, mais la plupart des parents effectuent au contraire cette démarche. « La conception qui veut que parents et enfants soient de plus en plus 'déconnectés' est réfutée par notre étude », a indiqué la chercheuse Joke Bauwens. « Durant les repas et devant la télévision, la famille nourrit encore de nombreux échanges. »
Il est également apparu que les parents avec un niveau d'éducation plus élevé sont plus impliqués dans les comportements de leurs enfants sur internet, implication qui baisse chez les parents avec un niveau d'éducation plus faible.
(d'après Belga)
S.G. (St.) source
mercredi 13 février 2008, 19:22
LE SAFER INTERNET DAY a lancé, mardi, son blogathon annuel. La Belgique a dévoilé les résultats d'une grande étude qui montre que le profil des jeunes internautes est loin d'être homogène.
*
Les sites de jeux sont nombreux sur la Toile. Et parce qu’on n’est jamais vraiment seul devant son écran d’ordinateur, certains internautes font partie de communautés de joueurs. Comme les Dofuiens. © D.R.
Pour la cinquième année consécutive, le Safer Internet Day a effectué son tour du monde. Cette fois, le thème proposé était « Ta vie en ligne sera ce que tu en feras ». Autour de cette idée, cinquante pays ont répondu présent pour alimenter le Blogathon 2008. Ainsi, durant toute la journée, les messages d'entreprises, organisations et personnalités se sont succédé au rythme des fuseaux horaires. Mais aussi les projets de jeunes ayant participé au concours dont les gagnants ont été annoncés : la Roumanie repart gagnante dans la catégorie des 5-10 ans et la Grèce rafle la première place à la fois pour les 11-14 ans et les 15-19 ans.
Ampleur internationale oblige, la Belgique a elle aussi participé au Safer Internet Day. Notamment les unités de recherche de l'Université d'Anvers, de la VUB et des Facultés Universitaires de Namur, qui se sont rassemblées sous le nom de projet Tiro (Teenagers and ICT, risks et opportunities). En d'autres termes, les trois universités se sont penchées sur l'utilisation de l'internet par les adolescents et les risques que cela comporte. Se retrouver devant un écran d'ordinateur peut paraître anodin, mais tout n'y est pas beau et tout le monde n'y est pas gentil.
L'étude nous apprend que les jeunes internautes ne forment pas un ensemble homogène, mais possèdent des profils très contrastés sur lesquels se sont attardées Sarah Gallez, chercheuse, et Claire Lobet-Maris, professeur, des Facultés Universitaires de Namur. Bien sûr, les adolescents n'appartiennent pas à une seule catégorie et peuvent les combiner. Les adultes aussi d'ailleurs.
Les chiffres
96,3 %. Sur tous les adolescents interrogés dans le cadre du projet de recherches Tiro, 96,3 % ont affirmé utiliser internet. 92,8 %. 92,8 % le font à partir de leur domicile. Parmi les internautes, 56 % tapotent sur leur clavier dans une pièce isolée.
2 heures. Pour ce qui est de la fréquence, elle est de 2 heures par jour en moyenne.
69,8 %. Cela dérange les parents ? 69,8 % des jeunes entendent parfois « Tu fais quoi sur internet ? »
43,1 %. 43,1 % des parents voudraient que leurs enfants surfent moins. Pour les plus curieux qui pensent que consulter les historiques permet de se rendre compte de l'usage d'internet par leurs adolescents, il est bon de savoir que 4 jeunes sur 10 effacent leur historique.
Différences. Pour ce qui est des différences liées au sexe des internautes, les garçons se rendent principalement sur la Toile pour se détendre (43,1 %), tandis que les filles préfèrent davantage le web pour les contacts (60,7 %).
45,5 %. Si 45,5 % des adolescents possèdent un profil en ligne, 40,7 % ont créé un blog et 18,2 % ont un site. Les filles ont tendance à posséder des blogs ou des profils personnels. Les garçons créent plus volontiers des sites web.
52,6 %. Comme son nom de projet l'indique, l'étude s'est également attardée sur les risques liés à l'utilisation d'internet. 52,6 % des jeunes déclarent qu'ils sont déjà arrivés par coïncidence sur des sites pornographiques, tandis que 57 % ont déjà eu le cas avec des images violentes, horribles ou dégoûtantes. 26,3 % des adolescents ont été confrontés à du racisme.
52,2 %. Quelque 52,2 % des jeunes acceptent parfois de tchatter avec des inconnus. Cela n'est pas sans risques. 10,6 % ont déjà été incités à s'adonner à des actes sexuels et 16,1 % ont reçu de telles demandes venant d'une personne plus âgée.
96,3 %. Sur tous les adolescents interrogés dans le cadre du projet de recherches Tiro, 96,3 % ont affirmé utiliser internet. 92,8 %. 92,8 % le font à partir de leur domicile. Parmi les internautes, 56 % tapotent sur leur clavier dans une pièce isolée.
2 heures. Pour ce qui est de la fréquence, elle est de 2 heures par jour en moyenne.
69,8 %. Cela dérange les parents ? 69,8 % des jeunes entendent parfois « Tu fais quoi sur internet ? »
43,1 %. 43,1 % des parents voudraient que leurs enfants surfent moins. Pour les plus curieux qui pensent que consulter les historiques permet de se rendre compte de l'usage d'internet par leurs adolescents, il est bon de savoir que 4 jeunes sur 10 effacent leur historique.
Différences. Pour ce qui est des différences liées au sexe des internautes, les garçons se rendent principalement sur la Toile pour se détendre (43,1 %), tandis que les filles préfèrent davantage le web pour les contacts (60,7 %).
45,5 %. Si 45,5 % des adolescents possèdent un profil en ligne, 40,7 % ont créé un blog et 18,2 % ont un site. Les filles ont tendance à posséder des blogs ou des profils personnels. Les garçons créent plus volontiers des sites web.
52,6 %. Comme son nom de projet l'indique, l'étude s'est également attardée sur les risques liés à l'utilisation d'internet. 52,6 % des jeunes déclarent qu'ils sont déjà arrivés par coïncidence sur des sites pornographiques, tandis que 57 % ont déjà eu le cas avec des images violentes, horribles ou dégoûtantes. 26,3 % des adolescents ont été confrontés à du racisme.
52,2 %. Quelque 52,2 % des jeunes acceptent parfois de tchatter avec des inconnus. Cela n'est pas sans risques. 10,6 % ont déjà été incités à s'adonner à des actes sexuels et 16,1 % ont reçu de telles demandes venant d'une personne plus âgée.
L'ado sexuellement traqué sur le Net
Rédaction en ligne source
mardi 12 février 2008, 17:09
Un jeune belge sur 6 a déjà reçu des questions de nature sexuelle de la part d'une personne plus âgée et 1 sur 10 a même été incité à pratiquer des actes sexuels, révèle une étude belge sur les opportunités et les risques dans l'utilisation d'internet par les adolescents.
Cette étude a été présentée à l'occasion du « Safer Internet Day » qui fête ce mardi sa cinquième édition, sur le thème « La vie sur le Net est ce que tu en fais ».
Le volet belge du Safer Internet Day est coordonné par le Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs (CRIOC) et Child Focus.
Réalisée par les Facultés universitaires de Namur (FUNDP), la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l'Université d'Anvers (UIA), l'étude nommée TIRO (Teenagers & ICT, Risks & Opportunities) est la première en Belgique à avoir utilisé diverses méthodes pour examiner toutes les opportunités ainsi que les risques des technologies de l'information et de la communication.
Les Facultés universitaires de Namur et la VUB ont suivi deux groupes de 17 jeunes néerlandophones et francophones. L'Université d'Anvers a mené une enquête auprès de 1.318 jeunes âgés de 12 à 18 ans et 571 parents en Flandre et en Wallonie.
Dans une pièce isolée
Les grandes tendances de cette étude montrent que quasiment tous les jeunes utilisent internet chez eux et que plus de la moitié disposent d'un ordinateur dans une pièce isolée. Les chercheurs parlent ici de la « culture de la chambre à coucher », soit le besoin des adolescents d'avoir leur propre espace culturel dans la maison parentale.
L'étude livre également d'autres résultats intéressants. « Un cinquième des jeunes Belges est confronté durant ses sessions de « chat » à des adultes se présentant comme des adolescents », a indiqué le coordinateur de l'étude, Professeur Michel Walrave de l'Université d'Anvers.
« 16 % d'entre eux ont même reçu des questions concernant leur sexualité et 1 sur 10 est incité à pratiquer des actes sexuels », a-t-il ajouté.
Selon les chercheurs, contrairement à certaines idées reçues, les jeunes sont assez prudents avec leurs données personnelles. 7 adolescents sur 10 ne mettent pas leur photo en ligne et 8 sur 10 ne donnent pas leur numéro de GSM.
« Ces chiffres sont importants car la plupart des 12-18 ans chattent avec des contacts purement virtuels, des personnes qu'ils n'ont jamais rencontrées », a ajouté le professeur Walrave.
2 heures par jour de surf
L'enquête montre également que les adolescents consacrent en moyenne 2 heures par jour à leurs activités sur internet, une durée largement sous-estimée par les parents. 40 % d'entre eux souhaiteraient que leurs enfants passent moins de temps à surfer.
Au niveau des sexes l'étude pointe également quelques différences. Les filles cherchent plus à créer des liens sociaux, elles ouvrent volontiers des blogs ou des profils sur des sites de socialisation (MySpace, Facebook…) afin de garder contact avec leurs amies ou faire de nouvelles connaissances. MSN reste le canal le plus utilisé pour ces échanges. Les garçons recherchent plutôt l'amusement et les jeux en ligne.
Les trois quarts des jeunes pensent que leurs parents ne contrôlent pas quels sites ils ont visités, mais la plupart des parents effectuent au contraire cette démarche. « La conception qui veut que parents et enfants soient de plus en plus 'déconnectés' est réfutée par notre étude », a indiqué la chercheuse Joke Bauwens. « Durant les repas et devant la télévision, la famille nourrit encore de nombreux échanges. »
Il est également apparu que les parents avec un niveau d'éducation plus élevé sont plus impliqués dans les comportements de leurs enfants sur internet, implication qui baisse chez les parents avec un niveau d'éducation plus faible.
(d'après Belga)