Tang0
Elite
Voilà j'ai retrouvé ce BG que j'avais fait à l'époque pour le groupe de 8 qu'on avait formé sur un freeshard de DAOC. On peut dire qu'il est original et donc je voulais vous le faire partager 
(Pour ceux que ça intéresse bien sûr!)
Un homme seul marchait dans le blizzard. Il arrivait dans le petit hameau de Caldey lourdement chargé de sa harpe et de tout un barda devant peser plusieurs têtes de trolls. Le ménestrel se dirigea péniblement vers l’auberge la plus proche. Lorsqu’il poussa la lourde porte de celle-ci il put humer la douce odeur du cochon sauvage rôti à la broche. Un brouhaha assourdissant s’estompa une seconde lors de l’entrée de notre voyageur. Celui-ci se posa à une table sans même prendre la peine d’ôter ses vêtements couverts de neige. Sa capuche lui couvrait la moitié du visage. L’autre moitié était couverte d’une barbe épaisse mal entretenue. Tous avaient malgré tout reconnu en ce voyageur les talents d’un ménestrel. Les villageois et autre saoulards étaient friands d’histoires ils espéraient tous que le mystérieux voyageur ferait honneur à son statut de narrateur hors du commun. Tous se regroupèrent autour de lui et l’aubergiste vint lui apporter un beau morceau de viande accompagné de quelques haricots elfiques. Le ménestrel prononça alors ces quelques mots :
Merci de votre accueil. A la vue de celui-ci je ne puis vous refuser une histoire qui vous divertira. Toutefois cette histoire n’est pas finie … Elle ne fait même que commencer !
Son publique était interloqué. Un homme au regard bête chuchota : « mais comment peut il donc raconter une histoire qui n’a pas encore eu lieu ? »
Le ménestrel poursuivit :
Beaucoup d’entres vous ont du raconter la fameuse histoire de Blanche Neige et les 7 nains à leurs enfants… Jolie histoire n’est il pas ? Très jolie … si seulement elle finissait aussi bien !
Certains rirent croyant à une blague, d’autres regardèrent le ménestrel comme un fou, les autres retournèrent déjà à leur table trouvant la farce de mauvais goût … Puis l’homme repris :
Je vais donc maintenant vous raconter la véritable fin de cette histoire !
Blanche neige avait mangé la fameuse pomme empoisonnée. Sa mort ne fut pas instantanée et sans grande douleur, comme dans vos histoires de petits enfants, mais longue et horrible.
Le premier jour, Blancheneige ressentait de simples douleurs abdominales. Elle alla simplement se coucher plus tôt pour un peu reprendre des forces et soigner ce qu’elle pensait être une petite indigestion. Mais, au beau milieu de la nuit, elle hurla de douleur ! Les 7 nains accoururent à son chevet… Les 7 ? Non, dormeur était bien trop occupé à profiter de sa nuit ! Bref, les 6 nains s’attelèrent à trouver un remède qui aurait pu soulager sa douleur mais en vain ! Prof, le plus savant des nains l’examina de plus près. Il palpa son ventre et y senti quelque chose d’étrange. Simplet suggéra alors qu’elle était enceinte de lui alors qu’il n’était même pas au fait de comment s’y prendre. Timide, lui, n’osait pas donner son avis. Grincheux se plaignait de ne pouvoir dormir alors que joyeux se réjouissait de pouvoir voir Blanche neige en petite nuisette. Atchhoum éternua si fort que même Dormeur se réveilla mais pas pour bien longtemps … Les quelques heures qui restèrent de la nuit se passèrent dans les cris de la souffrance de Blancheneige.
Le second jour, aux petites heures du matin, Blancheneige ne hurlait plus. Grincheux qui avait pris le tour de veille auprès de la douce damoiselle prétendit qu’elle s’endormit d’elle-même. Prof qui profita qu’elle ne gesticula plus dans tous les sens l’examina et remarqua une grande bosse sur son front. Timide n’osait pas accuser Grincheux de l’avoir assommé pour la faire taire alors que dormeur continuait à rêvasser. Joyeux fut content que Blancheneige aie enfin retrouvé le sommeil alors que simplet ne comprenais toujours pas comment elle s’était endormie. Toute la journée se passa dans le calme et l’inquiétude jusqu’à ce qu’Atchhoum éternue si fort qu’il réveilla Blancheneige. Une nouvelle nuit mouvementée se profila à l’horizon.
Le troisième jour, après une nuit plus pénible encore que la précédente, tout le monde était mort de fatigue. Pas dormeur bien sur qui continua à dormir imperturbablement. Les 6 autres nains se tinrent à son chevet lorsque blancheneige se supportant plus la douleur s’évanouit. Prof l’examina encore et ne put que constater que quelque chose dans son ventre bougeait de plus en plus. Il avait beau essayer tous ses remèdes de vieux nain, rien n’y fit ! Simplet était de plus en plus content car il pensait enfin devenir papa ! Grincheux se plaignait de la bêtise de son frère alors que Joyeux se réjouissait que Simplet soit tellement heureux malgré sa niaiserie ! Timide n’osait pas dire à Simplet qu’il était l’imbécile du village. Atchhoum, lui, éternua… qui l’eut cru ?
Mais cette nuit là, à minuit, alors que chaque nain dormait à point fermé, récupérant de leur nuit précédente, un cri strident réveilla d’un coup tous les habitants de la petite chaumière. Tous se précipitèrent dans la chambre de Blancheneige mais ne purent que constater la mort de leur bien aimée à tous. Son ventre fut comme déchiré de l’intérieur. Elle gisait, là, sur ses draps souillés de sang. Prof examina le cadavre d’un ½il scientifique. Simplet regarda en dessous du lit en espérant y trouver son bébé. Tandis que Dormeur se disait qu’elle, au moins, pourrait dormir à perpétuité, Grincheux ronchonnait de l’état des draps car il était de corvée lessive cette semaine alors que Atchhoum dans un éternuement digne de lui seul en rajouta une couche sur les draps ! Joyeux se réjouissait qu’elle aille dans un monde meilleur et qu’elle ne souffre plus. Finalement Timide n’osa pas leur dire à tous qu’ils feraient peut être mieux de pleurer leur amie… Tout à coup un ricanement se fit entendre et des petits pas quittèrent vivement la pièce ! Quelle chose étrange régnait donc en ces lieux ? N’ayant pas le temps de penser plus longuement à cela, ils commencèrent enfin leur deuil.
Le quatrième jour, les 7 nains mirent Blancheneige sur un lit de fleur. Comme dans le conte pour enfants, le prince charmant arriva et embrassa celle-ci mais rien ne se passa. Les 7 nains écarquillèrent les yeux d’étonnement devant ce geste puis partirent dans un gigantesque fou rire. Seul grincheux pestais de le voir embrasser Blancheneige, celle qui le fit tant rêver de son vivant ! Lorsque enfin les 6 nains reprirent leur souffle, Prof lança : « mais dans quel monde vis tu mon pauvre, même simplet n’est pas aussi demeuré que toi ! Tout le monde sait qu’il n’y a que dans les contes que ce genre de choses se réalise ! ». Tous se moquèrent de lui ! Voyant dormeur qui s’était endormi comme à son habitude, joyeux dit : « essaye de réveiller celui là avec un de tes baisers magiques ! ». Et tous se remirent à rire à gorges déployées ! Les prince, fou de rage, transperça de sa lame tous les nains, l’nain après l’autre !
Ce fut un véritable massacre ! Tous les nains furent éventrés jusqu’au dernier. Pas un seul ne survécu à la lame dévastatrice du Prince ! Mais tout n’était pas fini … Le prince remarqua qu’un buisson bougea étrangement. Une petite créature venue tout droit de l’enfer lui sauta à la gorge et lui infligea une morsure dont le prince ne pu se remettre !
Le narrateur, la gorge asséchée, se tut un bref instant. Trois des nombreuses personnes écoutant son récit se levèrent immédiatement pour aller lui chercher une bonne chopine. Une fois abreuvé, le ménestrel poursuivi :
Le dernier acte se passe au fin fond des enfers. Blancheneige et les 7 nains se trouvèrent enchaînés devant Lucifer. Chacun savait pourquoi il se trouvait là mais ignorait la raison pour laquelle son voisin méritait l’enfer ! Lucifer d’un voix grave s’adressa à eux et leur dit : vous savez pourquoi vous êtes là, mais pas les autres, chacun a votre tour révélez votre pêché suprême !
Blancheneige commença : « Je dois vous avouez les nains qu’envers vous qui fantasmez depuis tellement longtemps sur moi, je n’ai pas été correct. En effet je sortais tous les soirs avec des villageois, manants, nobles, marchands, enfin ce que je trouvais … Je leur offrais mon corps contre quelques piécettes d’argent. »
Grincheux continua : « Pour ma part, j’avoue que je n’ai pas été tout à fait correct... Je rigolais tous les soirs dans mon lit en me moquant de Simplet ! »
Simplet : « Et moi je faisais semblant d’être trop demeurer pour savoir me laver tout seul pour que Blancheneige m’aide dans cette tache ! »
Dormeur avoua : « Moi si je suis tellement fatigué c’est parce que toutes les nuits je suis Blancheneige pour l’observer avec ses nombreux amants ! »
Atchoum rétorqua : « J’avoue que ne sachant que faire de ma morve, je m’en servait pour épicer les plats que je vous préparait lorsque c’était ma charge. Mais le principal n’est il pas que vous les appréciiez ? »
Joyeux parla à son tour : « Si je suis toujours joyeux c’est parce que je me rendais souvent au village pour acheter des herbes elfiques à un marchand bizarre. Je la fumais sans modération… »
Prof se décida et dit : « Mes nombreux ouvrages ne contenaient pas que des manuscrits scientifiques. En effet je confectionnais des livres dans lesquels je dessinais Blancheneige en train de se baigner dans la rivière ou lors des chaudes nuit d’été lorsqu’elle était très légèrement vêtue. Je revendais ensuite ces livres dans les villages environnent. »
Finalement Timide osa enfin parler : « Je n’ai jamais osé vous dire que : Notre mère est la sorcière qui a empoisonné Blancheneige mais elle avait trop honte de nous pour nous reconnaître ! Elle aussi est une naine et c’est pour cela qu’elle n’a jamais pu être plus belle que Blancheneige …»
Lucifer éclata de rire et dit : « Vous m’amusez bande de pantins ! Je vais donc vous laisser une chance… Je vais vous envoyer dans le Royaume d’Amtenaël ou ma plus fidèle armée répand le chaos. Vous ne serez ni morts, ni vivants, … Vous apprendrez à manier les armes et la magie pour grandir les rangs de la Légion Noire ! » N’ayant guère le choix, Blancheneige et les 7 nains acceptèrent…
Le ménestrel se leva et se dirigea lentement vers la porte. Toujours caché sous sa grande capuche il ouvrit lentement la porte, lassant entrer un vent glacial dans l’auberge. Avant de franchir le pas de la porte il termina avec ces quelques mots : « prenez garde, ils arrivent ! »
(Pour ceux que ça intéresse bien sûr!)Un homme seul marchait dans le blizzard. Il arrivait dans le petit hameau de Caldey lourdement chargé de sa harpe et de tout un barda devant peser plusieurs têtes de trolls. Le ménestrel se dirigea péniblement vers l’auberge la plus proche. Lorsqu’il poussa la lourde porte de celle-ci il put humer la douce odeur du cochon sauvage rôti à la broche. Un brouhaha assourdissant s’estompa une seconde lors de l’entrée de notre voyageur. Celui-ci se posa à une table sans même prendre la peine d’ôter ses vêtements couverts de neige. Sa capuche lui couvrait la moitié du visage. L’autre moitié était couverte d’une barbe épaisse mal entretenue. Tous avaient malgré tout reconnu en ce voyageur les talents d’un ménestrel. Les villageois et autre saoulards étaient friands d’histoires ils espéraient tous que le mystérieux voyageur ferait honneur à son statut de narrateur hors du commun. Tous se regroupèrent autour de lui et l’aubergiste vint lui apporter un beau morceau de viande accompagné de quelques haricots elfiques. Le ménestrel prononça alors ces quelques mots :
Merci de votre accueil. A la vue de celui-ci je ne puis vous refuser une histoire qui vous divertira. Toutefois cette histoire n’est pas finie … Elle ne fait même que commencer !
Son publique était interloqué. Un homme au regard bête chuchota : « mais comment peut il donc raconter une histoire qui n’a pas encore eu lieu ? »
Le ménestrel poursuivit :
Beaucoup d’entres vous ont du raconter la fameuse histoire de Blanche Neige et les 7 nains à leurs enfants… Jolie histoire n’est il pas ? Très jolie … si seulement elle finissait aussi bien !
Certains rirent croyant à une blague, d’autres regardèrent le ménestrel comme un fou, les autres retournèrent déjà à leur table trouvant la farce de mauvais goût … Puis l’homme repris :
Je vais donc maintenant vous raconter la véritable fin de cette histoire !
Blanche neige avait mangé la fameuse pomme empoisonnée. Sa mort ne fut pas instantanée et sans grande douleur, comme dans vos histoires de petits enfants, mais longue et horrible.
Le premier jour, Blancheneige ressentait de simples douleurs abdominales. Elle alla simplement se coucher plus tôt pour un peu reprendre des forces et soigner ce qu’elle pensait être une petite indigestion. Mais, au beau milieu de la nuit, elle hurla de douleur ! Les 7 nains accoururent à son chevet… Les 7 ? Non, dormeur était bien trop occupé à profiter de sa nuit ! Bref, les 6 nains s’attelèrent à trouver un remède qui aurait pu soulager sa douleur mais en vain ! Prof, le plus savant des nains l’examina de plus près. Il palpa son ventre et y senti quelque chose d’étrange. Simplet suggéra alors qu’elle était enceinte de lui alors qu’il n’était même pas au fait de comment s’y prendre. Timide, lui, n’osait pas donner son avis. Grincheux se plaignait de ne pouvoir dormir alors que joyeux se réjouissait de pouvoir voir Blanche neige en petite nuisette. Atchhoum éternua si fort que même Dormeur se réveilla mais pas pour bien longtemps … Les quelques heures qui restèrent de la nuit se passèrent dans les cris de la souffrance de Blancheneige.
Le second jour, aux petites heures du matin, Blancheneige ne hurlait plus. Grincheux qui avait pris le tour de veille auprès de la douce damoiselle prétendit qu’elle s’endormit d’elle-même. Prof qui profita qu’elle ne gesticula plus dans tous les sens l’examina et remarqua une grande bosse sur son front. Timide n’osait pas accuser Grincheux de l’avoir assommé pour la faire taire alors que dormeur continuait à rêvasser. Joyeux fut content que Blancheneige aie enfin retrouvé le sommeil alors que simplet ne comprenais toujours pas comment elle s’était endormie. Toute la journée se passa dans le calme et l’inquiétude jusqu’à ce qu’Atchhoum éternue si fort qu’il réveilla Blancheneige. Une nouvelle nuit mouvementée se profila à l’horizon.
Le troisième jour, après une nuit plus pénible encore que la précédente, tout le monde était mort de fatigue. Pas dormeur bien sur qui continua à dormir imperturbablement. Les 6 autres nains se tinrent à son chevet lorsque blancheneige se supportant plus la douleur s’évanouit. Prof l’examina encore et ne put que constater que quelque chose dans son ventre bougeait de plus en plus. Il avait beau essayer tous ses remèdes de vieux nain, rien n’y fit ! Simplet était de plus en plus content car il pensait enfin devenir papa ! Grincheux se plaignait de la bêtise de son frère alors que Joyeux se réjouissait que Simplet soit tellement heureux malgré sa niaiserie ! Timide n’osait pas dire à Simplet qu’il était l’imbécile du village. Atchhoum, lui, éternua… qui l’eut cru ?
Mais cette nuit là, à minuit, alors que chaque nain dormait à point fermé, récupérant de leur nuit précédente, un cri strident réveilla d’un coup tous les habitants de la petite chaumière. Tous se précipitèrent dans la chambre de Blancheneige mais ne purent que constater la mort de leur bien aimée à tous. Son ventre fut comme déchiré de l’intérieur. Elle gisait, là, sur ses draps souillés de sang. Prof examina le cadavre d’un ½il scientifique. Simplet regarda en dessous du lit en espérant y trouver son bébé. Tandis que Dormeur se disait qu’elle, au moins, pourrait dormir à perpétuité, Grincheux ronchonnait de l’état des draps car il était de corvée lessive cette semaine alors que Atchhoum dans un éternuement digne de lui seul en rajouta une couche sur les draps ! Joyeux se réjouissait qu’elle aille dans un monde meilleur et qu’elle ne souffre plus. Finalement Timide n’osa pas leur dire à tous qu’ils feraient peut être mieux de pleurer leur amie… Tout à coup un ricanement se fit entendre et des petits pas quittèrent vivement la pièce ! Quelle chose étrange régnait donc en ces lieux ? N’ayant pas le temps de penser plus longuement à cela, ils commencèrent enfin leur deuil.
Le quatrième jour, les 7 nains mirent Blancheneige sur un lit de fleur. Comme dans le conte pour enfants, le prince charmant arriva et embrassa celle-ci mais rien ne se passa. Les 7 nains écarquillèrent les yeux d’étonnement devant ce geste puis partirent dans un gigantesque fou rire. Seul grincheux pestais de le voir embrasser Blancheneige, celle qui le fit tant rêver de son vivant ! Lorsque enfin les 6 nains reprirent leur souffle, Prof lança : « mais dans quel monde vis tu mon pauvre, même simplet n’est pas aussi demeuré que toi ! Tout le monde sait qu’il n’y a que dans les contes que ce genre de choses se réalise ! ». Tous se moquèrent de lui ! Voyant dormeur qui s’était endormi comme à son habitude, joyeux dit : « essaye de réveiller celui là avec un de tes baisers magiques ! ». Et tous se remirent à rire à gorges déployées ! Les prince, fou de rage, transperça de sa lame tous les nains, l’nain après l’autre !
Ce fut un véritable massacre ! Tous les nains furent éventrés jusqu’au dernier. Pas un seul ne survécu à la lame dévastatrice du Prince ! Mais tout n’était pas fini … Le prince remarqua qu’un buisson bougea étrangement. Une petite créature venue tout droit de l’enfer lui sauta à la gorge et lui infligea une morsure dont le prince ne pu se remettre !
Le narrateur, la gorge asséchée, se tut un bref instant. Trois des nombreuses personnes écoutant son récit se levèrent immédiatement pour aller lui chercher une bonne chopine. Une fois abreuvé, le ménestrel poursuivi :
Le dernier acte se passe au fin fond des enfers. Blancheneige et les 7 nains se trouvèrent enchaînés devant Lucifer. Chacun savait pourquoi il se trouvait là mais ignorait la raison pour laquelle son voisin méritait l’enfer ! Lucifer d’un voix grave s’adressa à eux et leur dit : vous savez pourquoi vous êtes là, mais pas les autres, chacun a votre tour révélez votre pêché suprême !
Blancheneige commença : « Je dois vous avouez les nains qu’envers vous qui fantasmez depuis tellement longtemps sur moi, je n’ai pas été correct. En effet je sortais tous les soirs avec des villageois, manants, nobles, marchands, enfin ce que je trouvais … Je leur offrais mon corps contre quelques piécettes d’argent. »
Grincheux continua : « Pour ma part, j’avoue que je n’ai pas été tout à fait correct... Je rigolais tous les soirs dans mon lit en me moquant de Simplet ! »
Simplet : « Et moi je faisais semblant d’être trop demeurer pour savoir me laver tout seul pour que Blancheneige m’aide dans cette tache ! »
Dormeur avoua : « Moi si je suis tellement fatigué c’est parce que toutes les nuits je suis Blancheneige pour l’observer avec ses nombreux amants ! »
Atchoum rétorqua : « J’avoue que ne sachant que faire de ma morve, je m’en servait pour épicer les plats que je vous préparait lorsque c’était ma charge. Mais le principal n’est il pas que vous les appréciiez ? »
Joyeux parla à son tour : « Si je suis toujours joyeux c’est parce que je me rendais souvent au village pour acheter des herbes elfiques à un marchand bizarre. Je la fumais sans modération… »
Prof se décida et dit : « Mes nombreux ouvrages ne contenaient pas que des manuscrits scientifiques. En effet je confectionnais des livres dans lesquels je dessinais Blancheneige en train de se baigner dans la rivière ou lors des chaudes nuit d’été lorsqu’elle était très légèrement vêtue. Je revendais ensuite ces livres dans les villages environnent. »
Finalement Timide osa enfin parler : « Je n’ai jamais osé vous dire que : Notre mère est la sorcière qui a empoisonné Blancheneige mais elle avait trop honte de nous pour nous reconnaître ! Elle aussi est une naine et c’est pour cela qu’elle n’a jamais pu être plus belle que Blancheneige …»
Lucifer éclata de rire et dit : « Vous m’amusez bande de pantins ! Je vais donc vous laisser une chance… Je vais vous envoyer dans le Royaume d’Amtenaël ou ma plus fidèle armée répand le chaos. Vous ne serez ni morts, ni vivants, … Vous apprendrez à manier les armes et la magie pour grandir les rangs de la Légion Noire ! » N’ayant guère le choix, Blancheneige et les 7 nains acceptèrent…
Le ménestrel se leva et se dirigea lentement vers la porte. Toujours caché sous sa grande capuche il ouvrit lentement la porte, lassant entrer un vent glacial dans l’auberge. Avant de franchir le pas de la porte il termina avec ces quelques mots : « prenez garde, ils arrivent ! »
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