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L'homme Truc
[font=arial,helvetica]Israël intensifie ses raids meurtriers et destructeurs au Liban[/font] [font=arial,helvetica](13/07/2006 22:23)[/font]
[font=verdana,arial,helvetica]BEYROUTH (AFP)[/font]
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Israël a intensifié ses raids destructeurs qui ont tué au moins 46 civils jeudi au Liban, après la chute de roquettes sur la ville de Haïfa, dans une escalade de la violence déclenchée par la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah libanais.
Signe de durcissement, le ministre israélien de la Défense Amir Peretz a affirmé que son pays voulait "briser" le
qui a capturé deux soldats et en a tué trois dans une attaque mercredi à la frontière israélo-libanaise. Cinq autres soldats ont péri dans des accrochages à la frontière.
La formation chiite a aussi tiré des dizaines de roquettes sur une vingtaine de localités du nord d'Israël, où trois Israéliens ont péri et des dizaines ont été blessés. Plus d'un demi-million d'habitants de cette région s'apprêtent à passer la nuit dans les abris.
Cette recrudescence ne semble pas augurer d'une solution diplomatique rapide à la crise, la pire depuis de nombreuses années dans la région, et fait craindre une extension du conflit, notamment après les accusations lancées par Israël et les Etats-Unis surtout contre la Syrie.
Au moins 46 civils dont des enfants ont été tués dans la journée dans les bombardements de l'aviation, l'artillerie et la marine israéliennes qui ont visé l'aéroport international de Beyrouth, des ponts, des bases du Hezbollah et de l'armée libanaise, des routes et même touché des habitations.
Un couple et leur huit enfants ont péri dans leur maison à Doueir, de même que sept membres d'une même famille chez eux à Baflay, dans le sud.
Dans la banlieue sud chiite de Beyrouth, fief du Hezbollah, un missile a touché un immeuble abritant des locaux d'Al-Manar, sa télévision, blessant trois employés. Dans le nord et l'est du Liban, des raids ont visé deux bases militaires libanaises, alors qu'un relais d'Al-Manar a été détruit.
Dans un nouvel épisode de l'escalade, deux roquettes Katioucha tirées à partir du Liban sud sont tombées pour la première fois sur Haïfa, troisième ville d'Israël à une quarantaine de km au sud de la frontière du Liban.
L'armée n'a néanmoins pas accusé le Hezbollah de ces tirs, et cette formation a démenti toute responsabilité.
Malgré cela, l'aviation israélienne a riposté en bombardant à nouveau l'aéroport fermé, cette fois-ci prenant pour cible les réservoirs de carburant. Les explosions ont dégagé des nuages de fumée qui ont enveloppé la banlieue sud de la capitale.
Le matin, des chasseurs-bombardiers ont tiré des missiles sur les deux principales pistes, entraînant la fermeture de l'aéroport pour une période indéterminée et poussant des milliers de touristes, ainsi que des travailleurs étrangers et des Libanais à quitter le pays par la route via la Syrie.
Israël a indiqué vouloir imposer un blocus aérien, maritime et terrestre au Liban "jusqu'à nouvel ordre" après le feu vert donné par le cabinet à une riposte au Liban, d'où l'Etat hébreu s'est retiré en 2000 après 22 ans d'occupation.
Le gouvernement libanais a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à demander un cessez-le-feu et une réunion de cette instance est prévue vendredi. Il a démenti toute responsabilité dans la capture des soldats par le Hezbollah, représenté au cabinet, affirmant qu'il n'était pas "au courant".
Après cette opération de capture, l'Etat hébreu, parlant d'"acte de guerre", s'est engagé à faire payer "le prix fort" au Liban.
De nombreux pays ont pourtant appelé toutes les parties en conflit au Proche-Orient à la retenue, et une délégation de haut niveau de l'ONU, de même que le Haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne Javier Solana sont attendus au Proche-Orient.
L'Union européenne a jugé l'offensive israélienne au Liban "disproportionnée" alors que les Etats-Unis l'ont considérée comme légitime.
Le président George W. Bush a affirmé qu'Israël avait "le droit de se défendre" et que la Syrie devrait "rendre des comptes".
Israël a aussi dénoncé un axe "terroriste" Iran-Syrie. Le Hezbollah est "le bras de l'Iran", a affirmé la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. Et un porte-parole de son ministère a dit que "le Hezbollah ne pourrait pas opérer au Liban sans le soutien clair de la Syrie".
L'offensive a surtout transformé en cauchemar le rêve des Libanais d'une saison estivale exceptionnelle: forte chute de la Bourse, panique de milliers de touristes fuyant le pays, annulation des festivals de l'été et ruée sur les stations d'essence et les supermarchés. Le gouvernement s'attendait à un chiffre record de touristes pour 2006: 1,6 million de visiteurs.
Outre sur son front nord, Israël se bat depuis plus de deux semaines sur son front sud, dans la bande de Gaza où elle a lancé une offensive meurtrière pour retrouver son soldat enlevé le 25 juin par trois groupes palestiniens.
Aussi bien le Hezbollah que les groupes palestiniens exigent la libération de prisonniers détenus en Israël en échange de celle des soldats dont la capture a plongé dans l'embarras son armée.
Mais Israël a catégoriquement rejeté ces exigences, refusant de négocier avec des mouvements qu'il considère comme "terroristes". Les Affaires étrangères israéliennes ont même affirmé que le Hezbollah voulait transférer les deux soldats capturés vers l'Iran. Ce que Téhéran a démenti.
Les Etats-Unis ont mis leur veto au Conseil de sécurité à un projet de résolution appelant à la fin de l'offensive à Gaza et "du recours disproportionné à la force" dans ce territoire, ainsi qu'à la libération du militaire enlevé.
source: www.dh.be
Voila c'est l'article le plus complet que j'ai pu trouver et celui qui montre le mieux les différents acteurs qui sont et vont entrer dans ce conflit.
Encore une fois l'europe demande de la retenue alors que les USA encouragent à la guerre!
Israel trés proche des USA, applique la même politique: Oeil² pour Oeil, dent² pour dent!
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[font=verdana,arial,helvetica]BEYROUTH (AFP)[/font]
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Signe de durcissement, le ministre israélien de la Défense Amir Peretz a affirmé que son pays voulait "briser" le
qui a capturé deux soldats et en a tué trois dans une attaque mercredi à la frontière israélo-libanaise. Cinq autres soldats ont péri dans des accrochages à la frontière.
La formation chiite a aussi tiré des dizaines de roquettes sur une vingtaine de localités du nord d'Israël, où trois Israéliens ont péri et des dizaines ont été blessés. Plus d'un demi-million d'habitants de cette région s'apprêtent à passer la nuit dans les abris.
Cette recrudescence ne semble pas augurer d'une solution diplomatique rapide à la crise, la pire depuis de nombreuses années dans la région, et fait craindre une extension du conflit, notamment après les accusations lancées par Israël et les Etats-Unis surtout contre la Syrie.
Un couple et leur huit enfants ont péri dans leur maison à Doueir, de même que sept membres d'une même famille chez eux à Baflay, dans le sud.
Dans la banlieue sud chiite de Beyrouth, fief du Hezbollah, un missile a touché un immeuble abritant des locaux d'Al-Manar, sa télévision, blessant trois employés. Dans le nord et l'est du Liban, des raids ont visé deux bases militaires libanaises, alors qu'un relais d'Al-Manar a été détruit.
Dans un nouvel épisode de l'escalade, deux roquettes Katioucha tirées à partir du Liban sud sont tombées pour la première fois sur Haïfa, troisième ville d'Israël à une quarantaine de km au sud de la frontière du Liban.
L'armée n'a néanmoins pas accusé le Hezbollah de ces tirs, et cette formation a démenti toute responsabilité.
Le matin, des chasseurs-bombardiers ont tiré des missiles sur les deux principales pistes, entraînant la fermeture de l'aéroport pour une période indéterminée et poussant des milliers de touristes, ainsi que des travailleurs étrangers et des Libanais à quitter le pays par la route via la Syrie.
Israël a indiqué vouloir imposer un blocus aérien, maritime et terrestre au Liban "jusqu'à nouvel ordre" après le feu vert donné par le cabinet à une riposte au Liban, d'où l'Etat hébreu s'est retiré en 2000 après 22 ans d'occupation.
Le gouvernement libanais a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à demander un cessez-le-feu et une réunion de cette instance est prévue vendredi. Il a démenti toute responsabilité dans la capture des soldats par le Hezbollah, représenté au cabinet, affirmant qu'il n'était pas "au courant".
Après cette opération de capture, l'Etat hébreu, parlant d'"acte de guerre", s'est engagé à faire payer "le prix fort" au Liban.
L'Union européenne a jugé l'offensive israélienne au Liban "disproportionnée" alors que les Etats-Unis l'ont considérée comme légitime.
Le président George W. Bush a affirmé qu'Israël avait "le droit de se défendre" et que la Syrie devrait "rendre des comptes".
Israël a aussi dénoncé un axe "terroriste" Iran-Syrie. Le Hezbollah est "le bras de l'Iran", a affirmé la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. Et un porte-parole de son ministère a dit que "le Hezbollah ne pourrait pas opérer au Liban sans le soutien clair de la Syrie".
L'offensive a surtout transformé en cauchemar le rêve des Libanais d'une saison estivale exceptionnelle: forte chute de la Bourse, panique de milliers de touristes fuyant le pays, annulation des festivals de l'été et ruée sur les stations d'essence et les supermarchés. Le gouvernement s'attendait à un chiffre record de touristes pour 2006: 1,6 million de visiteurs.
Aussi bien le Hezbollah que les groupes palestiniens exigent la libération de prisonniers détenus en Israël en échange de celle des soldats dont la capture a plongé dans l'embarras son armée.
Mais Israël a catégoriquement rejeté ces exigences, refusant de négocier avec des mouvements qu'il considère comme "terroristes". Les Affaires étrangères israéliennes ont même affirmé que le Hezbollah voulait transférer les deux soldats capturés vers l'Iran. Ce que Téhéran a démenti.
Les Etats-Unis ont mis leur veto au Conseil de sécurité à un projet de résolution appelant à la fin de l'offensive à Gaza et "du recours disproportionné à la force" dans ce territoire, ainsi qu'à la libération du militaire enlevé.
source: www.dh.be
Voila c'est l'article le plus complet que j'ai pu trouver et celui qui montre le mieux les différents acteurs qui sont et vont entrer dans ce conflit.
Encore une fois l'europe demande de la retenue alors que les USA encouragent à la guerre!
Israel trés proche des USA, applique la même politique: Oeil² pour Oeil, dent² pour dent!

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