L@rgo_XIII
G33K
Elle s'appelle Tessa Martin, elle a 13 ans et elle est l'interprète de "Terriblement efficace", dont M6 nous présente le clip, en exclusivité. Et franchement, ils auraient mieux fait de s'abstenir. On doit bien se foutre de sa gueule dans la cour de récréation, maintenant.
La pauvre petite, mignonne comme tout, est une nouvelle victime de l'exploitation des enfants par des producteurs assoiffés de pognon. On se souvient du pauvre Jordy, véritable machine à faire du fric, exploité par ses parents dès l'âge de 4 ans, et qui dut le plus souvent travailler contre son goût (demandant même un jour, sur le plateau de Jean-Pierre Foucault, quand tout cela allait s'arrêter). Puis il y a eu Alizée, le gentil petit poulain de Mylène Farmer et Laurent Boutonnat. Elle a réalisé son rêve de gosse en devenant une star, mais elle n'a aucune liberté artistique et en aura vite marre de l'emprise des deux gourous sur sa carrière. Tessa Martin, dernière arrivée de cette vague d'enfants stars (ou candidats au statut) n'a pas elle la chance d'être chaperonnée par des auteurs compositeurs de grand talent, comme la paire Farmer/Boutonnat. C'est le moins qu'on puisse dire. Jean-Marie Moreau, qui composa jadis pour Christophe et Alain Delon n'est guère inspiré sur ce coup là. La chanson "Terriblement efficace" est un navet, sans substance et mal produit. En bref, les paroles évoquent internet et les abréviations utilisées sur les chats, en particulier le fameux ASV (âge, sexe, ville), dont les utilisateurs sont pourtant considérés comme des gros neuneus dans toute chambre de conversation qui se respecte. Ca Jean-Marie Moreau ne le savait sûrement pas.
Se dire qu'une merde pareille est signée sur un label et dispose du soutien d'une grande chaîne de télévision, alors que des dizaines d'artistes de talent ne parviendront jamais à percer, c'est à désespérer. Le clown Lagaff l'avait bien démontré avec son très kitsh 45 tours "Oh qu'il est beau le lavabo, qu'il est laid le bidet", numéro 1 du Top 50 pendant des mois, alors qu'il s'agissait au départ d'un sketch défendant l'idée que plus c'est de la merde, plus ça se vend. CQFD.
Mais revenons à cette fantastique chanson. En elle-même, elle ne mérite pas une seconde que nous nous y attardions. Des singles bidons, ce n'est pas ce qui manque actuellement. En fait c'est plutôt son clip qui a retenu notre attention. Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu une vidéo aussi minable de toute ma vie. C'est d'un vide minimaliste à faire peur. On jurerait qu'ils s'agit d'une parodie de clips pour ados à pustules par Les Inconnus ou Les Nuls. Le réalisateur -le Ed Wood du vidéo clip- n'a même pas eu le bon goût de signer Alan Smithee (le pseudonyme commun utilisé par les réalisateurs américains honteux de leur film). Mais plutôt que de partir dans de longs discours descriptifs, je vous propose de le visionner en cliquant ICI . Ne perdez pas de vue que la petite Tessa est une victime, ce n'est donc pas sur elle qu'il faut déverser du fiel.
LA VIDEO : ICI
La pauvre petite, mignonne comme tout, est une nouvelle victime de l'exploitation des enfants par des producteurs assoiffés de pognon. On se souvient du pauvre Jordy, véritable machine à faire du fric, exploité par ses parents dès l'âge de 4 ans, et qui dut le plus souvent travailler contre son goût (demandant même un jour, sur le plateau de Jean-Pierre Foucault, quand tout cela allait s'arrêter). Puis il y a eu Alizée, le gentil petit poulain de Mylène Farmer et Laurent Boutonnat. Elle a réalisé son rêve de gosse en devenant une star, mais elle n'a aucune liberté artistique et en aura vite marre de l'emprise des deux gourous sur sa carrière. Tessa Martin, dernière arrivée de cette vague d'enfants stars (ou candidats au statut) n'a pas elle la chance d'être chaperonnée par des auteurs compositeurs de grand talent, comme la paire Farmer/Boutonnat. C'est le moins qu'on puisse dire. Jean-Marie Moreau, qui composa jadis pour Christophe et Alain Delon n'est guère inspiré sur ce coup là. La chanson "Terriblement efficace" est un navet, sans substance et mal produit. En bref, les paroles évoquent internet et les abréviations utilisées sur les chats, en particulier le fameux ASV (âge, sexe, ville), dont les utilisateurs sont pourtant considérés comme des gros neuneus dans toute chambre de conversation qui se respecte. Ca Jean-Marie Moreau ne le savait sûrement pas.
Se dire qu'une merde pareille est signée sur un label et dispose du soutien d'une grande chaîne de télévision, alors que des dizaines d'artistes de talent ne parviendront jamais à percer, c'est à désespérer. Le clown Lagaff l'avait bien démontré avec son très kitsh 45 tours "Oh qu'il est beau le lavabo, qu'il est laid le bidet", numéro 1 du Top 50 pendant des mois, alors qu'il s'agissait au départ d'un sketch défendant l'idée que plus c'est de la merde, plus ça se vend. CQFD.
Mais revenons à cette fantastique chanson. En elle-même, elle ne mérite pas une seconde que nous nous y attardions. Des singles bidons, ce n'est pas ce qui manque actuellement. En fait c'est plutôt son clip qui a retenu notre attention. Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu une vidéo aussi minable de toute ma vie. C'est d'un vide minimaliste à faire peur. On jurerait qu'ils s'agit d'une parodie de clips pour ados à pustules par Les Inconnus ou Les Nuls. Le réalisateur -le Ed Wood du vidéo clip- n'a même pas eu le bon goût de signer Alan Smithee (le pseudonyme commun utilisé par les réalisateurs américains honteux de leur film). Mais plutôt que de partir dans de longs discours descriptifs, je vous propose de le visionner en cliquant ICI . Ne perdez pas de vue que la petite Tessa est une victime, ce n'est donc pas sur elle qu'il faut déverser du fiel.
LA VIDEO : ICI