Dodgeball (meme pas mal)

Si l'on pensait avoir tout vu en matière de film de sport, Dodgeball vient nous prouver qu'il existe encore des domaines non explorés au cinéma. Dans le cas présent celui de la balle au prisonnier. On en voit qui écarquille les yeux en se demandant quel intérêt peut avoir un tel sport de primaire dans un film. C'était sans compter sur le génie humoristique de Ben Stiller, la star de Zoolander et Starsky et Hutch, et de sa bande.

DODGEBALL, MEME PAS MAL
Un film de Rawson Marshall Thurber
Avec Ben Stiller, Vince Vaughn, Christine Taylor, Justin Long, Gary Cole, Rip Torn et Hank Azaria...

Durée: 1h32mn
Sortie le 22 septembre

Peter La Fleur (Vince Vaughn) criblé de dettes est à 30 jours de voir son minable club de gym "Les gens ordinaires" racheté par la chaîne de White Goodman (Ben Stiller). Pour récupérer les 50.0000$ lui manquant, lui et ses cinq abonnés, une bande de losers comme on en fait plus, vont former une équipe de balle au prisonnier (dodgeball) et tenter de remporter le grand tournoi à Las Vegas. Mais Goodman ne l'entend pas de cette oreille, et forme une équipe concurrente. Le Dodgeball étant un sport ultra-violent, il va y avoir du sport !



Hormis n'être qu'un prétexte à de nombreux délires, DodgeBall s'appuie sur un certain humour viscéral faisant appel au sadisme du spectateur, car ici l'objectif est de faire très mal aux protagonistes. De mémoire de cours de récré, si on se marrait bien à participer au jeu, on éprouvait également un certain plaisir à éliminer les autres ne serait ce que pour les voir en souffrir moralement et physiquement. Utilisant cette idée reçue (et finalement très juste) que seuls deux endroits du corps sont amusants à voir frappés, le bas ventre et le visage, R.M. Thurber met le paquet sur cet aspect, et, bien que répétitifs, par une utilisation très judicieuse, les gags arrivent à faire mouche à chaque fois.



Hormis Ben Stiller, l'un des moteurs comique de l'histoire vient du coach de notre équipe de losers. Pour notre plus grand bonheur, Rip Torn (méconnaissable en quasi-sosie de Terry Gilliam, version déglingué) s'en donne dans ce rôle à cœur joie pour torturer ses souffre-douleurs avec ses méthodes les moins orthodoxes qui soient. Ainsi pour apprendre à éviter une balle, son entraînement préconisera d'apprendre à éviter des clés à molette et autres outils bien lourd et douloureux pour le crâne, ou encore traverser un boulevard en pleine circulation pour apprendre à esquiver.

Bien que se lâchant sur presque toute sa longueur, le film cherche toutefois à traiter le célèbre thème de David contre Goliath poussant un groupe de paumés sociaux à se dépasser eux même (un petit air de Full Monty) pour lutter contre une énorme institution commerciale. L'issue de l'histoire n'a finalement aucun intérêt, car connue d'avance : DodgeBall évolue sur un terrain déjà fréquenté mainte fois et mise sur son ton décalé et décadent pour se démarquer. Les situations à l'instar de Zoolander ne cessent de passer d'un extrême à un autre pour mieux nous surprendre, sur un rythme fou furieux communicatif. Offrant pour la première fois à Ben Stiller un rôle de méchant à la hauteur de son talent, l'acteur métamorphosé à mi chemin entre Freddie Mercury, Chuck Norris et George Michael, se lâche complètement dans un rôle de psychopathe complètement obnubilé par son image, le charisme qu'il n'aura jamais (mention spéciale à la costumière du film).



A ce titre la scène d'introduction, reprenant le ton décalé du télé-achat américain vantant les mérites des articles de remise en forme, risque d'en faire hurler de rire plus d'un. Si le personnage de Vince Vaughn, en pleine forme reste le moins exubérant, les dialogues savoureux de Rip Torn et surtout le véritable talent comique insoupçonné de Justin Long pour qui ne l'aurait connu qu'à travers Jeepers creepers, ont de quoi lâcher quelques francs fous rires. Pour couronner le tout, un flot de cameos savoureux permet à Lance Armstrong de se lancer dans le cinéma, et surtout de nous offrir un trio d'anciens justiciers du petit écran (dont nous tairons les noms, histoire de ne pas gâcher la surprise) comme on en rêvait depuis longtemps.



Il résulte de ce DodgeBall une comédie déchaînée certes parfois très téléphonée, mais utilisant ce style pour partir dans un délire sadique on ne peut plus communicatif. Le film a ses surprises, ses moments un peu creux également, et offre à Ben Stiller un rôle de fou furieux comme on les aime. Du plaisir en boîte en somme.

Pour vous convaincre, jetez un coup d'oeil à la bande-annonce.
http://www.apple.com/trailers/fox/dodgeball/



:arrow: source:http://www.lecinema.net/news.

Ptdr ce film rien qu'a voir la bande annonce

MDR le trailer

il a l'air nice ce film

Ca me botte bien.

Je vais conseiller ce film à un de mes scouts, on lui a filé Meme pas mal comme quali

Moi, ça m'a l'air d'être une belel grosse bouse pitoyable, je l'sens venir (mais je suis sur de me trompé d'un autre côté... rhaaa pour être fixé, faudra aller le voir alors je crois :/)

J'avais des places pour l'avant premiere lundi a l'imagibraine à 20 Heures gagner grace à Fun Radio... J'ai pas été, ca me semblait bidon... J'aurais du donner les 4 places à un gaymerz...

moi j'dis : quelques verres, quelques cigarettes rigolottes, et c parti !

de toute facon, Ben Stiller y'a que comme ca que je le supporte

Ouai çà a l'air pas mal
MAis jpréfere le Diva Dodgeball

je l'ai vu il y a quelque tenps et je peux vous dire qu'il y a bcq de passages hilarent, mais bon faut apprecier l'humour bete :wink: