DOOM 3
LA PREMIERE REVIEW EN EXCLUSIVITE MONDIALE
Vous avez attendu des années. Maintenant cette attente est terminée. PC Gamer était la seule publication dans le monde pour passer en revue Doom 3 une fraction de seconde après que ID Software as déclaré que le jeu était en production. Nous pensions être prêts...
Eteignez les lumières. Mettez les haut-parleurs surround en place. Et dites adieu à votre santé d'esprit pour les 20 heures à suivre. Les types de ID Software sont célèbres pour fournir un jeu "quand il seras fait" - et nous sommes ici pour vous dire que Doom 3 est non seulement fait, il est aussi hallucinant.
Le jeu démarre avec votre arrivée au service de recherches sur Mars de United Aerospace Corporation. C'est l'année 2145, et vous êtes un soldat de marine nouvellement affecté au détail de du service de sécurité. Pendant les 15 premières minutes, vous ne disposez d'aucune arme - l'action se dévoile d'un pas qui rappelle l'ouverture de Half-Life, avec un apercu du bâtiment de sécurité ainsi que de votre role et votre lieu d'habitation. Dans cette ouverture, vous vous familiarisez avec votre assistant personnel digital, qui sera une interface d'une grande utilité à travers le jeu. En utilisant de ce gadget utile, vous pourrais télécharger des informations de PDAs provenant d'autres personnes que vous trouverez au hasard, ajouter des codes, des clefs d'accès, et des email qui contiennent des informations cruciale qui vous aiderons à progresser à travers les 28 cartes qui suivent. Voici ce qui vous devriez passer les 15 premières minutes à faire : raccrocher votre machoire. C'est votre chance d'absorber de plein fouet le magnifique moteur graphiques utilisé de mùanière renversante. Les enviroments sont à une échelle énorme et sont recouverts de détails. La base est une station Martienne assez convaincante - moins une conception futuriste qu'un parc post-moderne déprimant. On a l'impréssion qu'on y a vécu aussi - des magazines "skin" dispersé sur les tables de cuisine au plus répoussant des spectacles dans les cuvettes publiques des toilette de la salle de repos.
Mais aussitôt que vous vous orientez avec votre équipement - avec le modèle physique génial qui vous laisse repositionner n'importe quel objet - alors tout l'enfer se déchaine. Littéralement.
La base est frappée par une onde de choc de force satanique, et découvrez immediatemment que presque tout le monde autour de vous s'est transformé en zombie mangeur de chair - avec une dévotion étourdie pour faire de vous leur prochain casse croute. Pire encore, la base a été envahie par une horde de démons cauchemardesques. Sans plus aucun contacte avec vos camarades des Marines (et poursuivi par certains de leurs versions zombies bien armées !), vous avez seulement un lien de communication avec votre sergeant toujours humain qui vous guider vers en lieu sûr.
DOOM ET AUTRE
Pour ceux qui s'attendent à pouvoir faire la course tout en démolisant tout sur le passage "classique" comme dans le premier Doom, la plus grande surprise est à quel point ce jeu est substanial. Si vous essayez de forcer votre chemin à travers ces 28 missions vous serez humilié. Au lieu de cela, le seul itinéraire accessible est lent et régulier, vous forcant à vous faufiler dans les ombres et à rechercher dans chaque recoin de la santé, des munitions, et clefs d'accès, et avancer en général aussi methodiquement que possible.
Vous devez aussi arriver à comprendre ce qui se passe. Au fur et à mesure que vous avancez dans les différents niveaux de la base, le scénaria se dévoile à travers votre PDA que vous rammassez, et dans des brèves conversations avec quelques NPCs qui n'ont pas été transformé lors de l'attaque satanique. Pour continuer votre chemin à travers par les portes d'accès inévitablement vérouillés entre les niveaux, vous devrez lire à travers l'email qui vous montre progressivement une
conspiration des proportions apocalyptique - le plan diabolique du psychotique Dr. Betruger, Scientifique en chef d'UAC, qui a perverti un teleportion pour ouvrir un portail dans une dimension infernale. (Oh et vous ne l'aviez pas remarquer le Dr Betruger compte également transporter son armée de hellion sur la terre.)
L'équipement est d'une importance primordiale. Toutes les vieilles armes de Doom sont de retour, mais précieusement rationné, et avec un approvisionnement en munitions toujours en constante diminution. Le shotgun est une arme de combat rapproché, tandis que le fusil d'assaut est votre meilleur option dans les échanges de tirs dans les couloirs avec des marines zombies armés. Le chaingun fournit une puissance de tir lourde pour ces occasions agitées quand vous devez hurler "LET'S ROCKKKK !". Le fusil plasma était mon favori personnnel, infligeant des jets de mort bleue ardente, bien que ses munitions s'épuisent vite. Le lanceur de fusée marque des coups dévastateurs à une certaine distance, tandis que le pistolet standard convient pour des ennemis mineurs ou dans ce moments désespérés où vous devriez tenter le tout pour tout pour rester en vie. (Et quant au BFG 9000 - vous devrez attendre un peu avant que vous puissiez le brandir, mais ca en vaut le coup).
Mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter que Doom 3 soit aussi lent que Splinter Cell - même pas une minute passe sans échange furieux de hostilités avec une quelconque bestiole démoniaque, imps, Hellknights, et Archviles sont tout de nouveau là pour vous chaquer vous intimider avec des attaques qui heurtent viscerallement, et l'armée sans fin des zombies et des autres horreurs qui courent précipitamment vous donne plus qu'assez pour vous occuper. La galerie du grotesqueries est le produit d'une imagination presque sans limites pour des les horreurs - les araignées qui vous donnerons la chair de poule, des "anges" infantiles qui ont subi une mutation qui leur a donné des ailes de mouche, et d'autres terreurs sans nom qui errent les couloirs de la base possédée.
POUR LANCER MILLE ACHATS COTE PC
Tôt dans le jeu, vous êtes chargé d'une mission ou vous devez aller le plus vite à l'extérieur des bâtiments Martiens (avec des bonbonnes d'air qui s'épuisent rapidement) à la recherche du prochain SAS. C'est à ce moment là que j'ai commencé à noter que ce que je voyais étaient des graphiques superieurs que pas même les technologies les plus chaudes du moment comme Far Cry peut égaler. De la poussière soufflais autour de la surface martienne et les tons bruns/rouges du sable et du métal tordu des structures déchiquetées semblais être parfaitement plausible.
Chaque poutre, porte, et fenêtre ajoute une substance tangible à chaque scène, et même l'effet de votre lampe de poche éclairant un coin sombre a l'air ridiculement vrai - lorsque les lumières inondent une salle, se balancant d'avant en arrière, des ombres sont rendues parfaitement; les particules de poussière dérivent doucement dans le cône de votre lampe de poche, étrangement évidentes. Et c'est juste les bases de l'enviroment : attendez de pénétrer dans les profondeurs de
l'enfer, et plonger dans des mêlées de masse. Doom 3, avec l'hyperbole en conscience, est le meilleur jeu que vous auriez vu.
il n'est pas surprenant que vous auriez besoin d'un système monstrueux pour rendre ces monstres dans toute leur gloire intrinsèque texturisée. Mais la possibilité de jouer le Doom 3 avec toute sa magie visuelle mis au maximum est une bonne excuse pour mettre à jour votre machine. Un P4 3GHz avec une carte de classe de Geforce 5950 devrais faire l'affaire. Un de nos systèmes d'essai avais une geforce 6800 ultra et a fonctionné sans faille à du 1024x 768 avec un niveau de détail élevé. (un niveau plus élevé de qualité et de résolution est disponible, mais le PC qui sera à la hauteur n'existe pas encore). Avec une Geforce4 MX et 512 MB de RAM, le détail des texture était bon, bien que le jeu saccadais à certains points.
Conclusion : Si Far Cry ne vous pas convaincu, alors Doom 3 devrais le pouvoir - l'heure de se mettre à jour vers la prochaine génération de puces 3D, ou même une toute la nouvelle configuration, est maintenant.
BRUIT, FUREUR...ET FRAYEURS
Alors que j'attendais les graphiques étonnants, c'était les effets sonores et leur conception qui m'ont heurté. Des échos de pas éffrayants dans les couloirs; des cris perçants de monstres à vous faire tourner le sang; chaque couloir a cette qualité d'un égouttement audible de menace et de crainte. Doom 3 est la raison pour posséder des enceintes surround. L'impact collectif de la conception du son sur toute l'expérience ne peut être exagéré, s'ajoutant à l'envie d'éteindre les lumières, de fermez les rideaux, d'augmenter le voulume, et de laisser faire peur jusqu'à en chier dans son froc.
Et vous serez secoué hors de votre siège. Je ne vais gâcher l'expérience ici, mais il y avait au moins quatre occasions où j'ai sursauté dans ma chaise. Le concepteur en chef Tim Wiltis est à l'intérieur de votre t^te comme un psychologue - et au moment même où il vous a laisser croire que vous pouvez baisser votre garde, il vous fiche un des ses coups de fouet au système nerveux.
Même lorsque les frayeurs ne risquent pas de toucher le couer, il y a une constante, fermentanted anxiété à chaque étape. En fait, vous vous soumettez fondamentalement à un épisode cardiaque de 20 heures. Parfois, la mort vous apporte un répit bievenu et momentané de ce carnage trempé par crainte.
La station spatiale infestée par des zombie est assez effrayante, mais à la moitié du jeu vous faites un détour par un téléporteur qui va tout droit en enfer. La sensation du jeu change complètement - si vous pensiez que vous étiez dans une très mauvaise situation avant, vous vous trouvez en plein milieu d'un outremonde cauchemardesque. (et sans armes !)
Ceci vous améneras tout droit au véritable sommet de cette expérience de peut dans des ruines archeologiques sous la base de Mars où vous entrez dans une épreuve de force finale contre des malfaiteurs faisant parti des restes d'une
civilisation martienne éteinte. Quand se soulève cette sensation massive d'effroi descendant lentement et de manière agonisante dans l'obscurité, vous retrouverez peut être comme moi à maudir à voie haute sur cette emprise sinistre que ce jeu a eu sur vous.
Si Doom 3 a fait un faux pas il y en a peut-être juste un; ses tentatives d'humour ne collent pas du tout. Il y a quelques "gagas" assez douteux : du spam de PDA et une séries de e-mails entre des membres d'un club de roleplaying. (la blague avec le spam se révèle en fait être un puzzle qui exige que vous sautiez hors du jeu et vous employez votre navigateur web pour trouver un code. Huh ?) Dans un exemple effroyable, vous devenez même en confidence d'une directive un peu clin d'oeil du super-méchant Dr. Betruger, conseillant les hellions sur la manière appropriée de préparer des sacrifices de vierges. Ces plaisanteries douteuses n'ont servis qu'à me sortir de cette machine de terreur soigneusement calibrée que constitue le jeu.
Mais ce n'est pas grave : Le reste est de la véritable dynamite. Doom 3 m'a pris 23 heures pour le compléter sur
le niveau de difficulté moyen. (à tous ceux qui ont répandu la rumeur que le jeu serait terminé en quelques heures vous ne pouviez avoir plus faux.) Et pendant ces 23 heures, vous ne vous ennnuyerez pas un seul moment. Ou même un seul moment qui n'est pas hypnotisant. Doom 3 est un véritable chef d'oeuvre de forme d'art - restant fidèle à la course effréné de la série de Doom, tout en atteignant de nouveaux sommets et en défoncant les portes de la prochaine génération de PC shooter. La barre a été relevée. Reste à voir si quelqu'un d'autre arriveras à passer au-dessus - Dan Morris
