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En l'an 3000, ce sera Bruxelles-sur-Mer!
Sécheresse en été, inondations en hiver, hausse du niveau de la mer...: les impacts du réchauffement climatique
BRUXELLES Bonne nouvelle: en l'an 3000, il n'y aura plus de bouchons sur l'autoroute de la mer. Parce qu'il n'y aura plus d'autoroute de la mer. D'ici là, le niveau de la mer du Nord aura grimpé de 8 mètres. Et le rivage côtier se situera à 15 kilomètres environ de la capitale, vers Anvers, ville disparue sous les flots, comme Bruges ou les cités côtières d'aujourd'hui.
Ce scénario catastrophe n'a rien d'une invention sans fondement. Il se trouve texto dans un nouveau rapport des climatologues de l'UCL. A la demande de Greenpeace, et avec l'aide d'une vingtaine de chercheurs belges (de l'IRM, notamment), Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie à l'UCL, et son collègue Philippe Marbaix ont analysé comment la Belgique sera touchée par les effets du réchauffement climatique. Et, à long terme, c'est un chaos qui s'annonce.
Présenté mardi à la presse, le rapport table sur une augmentation de la température moyenne de 2 à 6,4° en été et de 1,7 à 4,9° d'ici à la fin du siècle. Conséquence: une élévation de 9 à 88 cm du niveau de la mer d'ici à 2100, ce qui est gérable, mais de 800 cm d'ici à l'an 3000.
©Greenpeace
Les impacts concrets de l'élévation de la température sont légion. Sur le plan de la météo belge, ces changements commencent déjà à être perceptibles. Pour les auteurs, vers 2100, un été sur deux sera caniculaire, comme en 2003. Des épisodes de pluie intense, diluvienne, sont à craindre à toutes les périodes de l'année. Idem, sans doute, pour des tempêtes, plus violentes.
Etés chauds et secs (jusqu'à 50% de pluie en moins) mais hivers doux et humides, prédit le rapport. Les précipitations en hiver vont augmenter nettement (+6 à 23%), avec un risque accru d'inondations sur divers bassins (Ourthe, Semois...).
A la côte, un plan de rehausse du niveau des plages est déjà en cours. Les travaux ont commencé à Ostende. D'ici à la fin du siècle, le niveau de la mer devrait avoir grimpé de 60 cm. Le risque d'inondations va aussi augmenter, mais des travaux de digue devraient suffire. Mais si la température continue à grimper, le Groenland va fondre et, en mille ans, le niveau pourrait grimper de 8 mètres. Les auteurs ont réalisé avec le département de géographie de l'UCL plusieurs cartes qui montrent les étendues de terre envahies par les eaux en l'absence de protection.
Toute la côte actuelle et la région anversoise seraient sous eau en 3000. Avec une telle hausse, un dixième du territoire belge serait inondé, un cinquième de la Flandre. Autant dire que le problème communautaire prendrait une tout autre tournure!Le mérite du rapport est de démontrer scientifiquement que la Belgique sera durement touchée par le réchauffement, et que son impact ne se limite pas aux régions du globe le plus souvent citées, comme le Bangladesh. L'an 2100, ou l'an 3000, c'est loin bien sûr. Mais il faut agir maintenant. «Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons pas de terre de rechange», conclut le professeur van Ypersele.
En été
Je sais que nous ne seront plus la mais je pense que nous devons réagir enfin le monde entier n'est ce pas mister bush
sources
Sécheresse en été, inondations en hiver, hausse du niveau de la mer...: les impacts du réchauffement climatique
BRUXELLES Bonne nouvelle: en l'an 3000, il n'y aura plus de bouchons sur l'autoroute de la mer. Parce qu'il n'y aura plus d'autoroute de la mer. D'ici là, le niveau de la mer du Nord aura grimpé de 8 mètres. Et le rivage côtier se situera à 15 kilomètres environ de la capitale, vers Anvers, ville disparue sous les flots, comme Bruges ou les cités côtières d'aujourd'hui.
Ce scénario catastrophe n'a rien d'une invention sans fondement. Il se trouve texto dans un nouveau rapport des climatologues de l'UCL. A la demande de Greenpeace, et avec l'aide d'une vingtaine de chercheurs belges (de l'IRM, notamment), Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie à l'UCL, et son collègue Philippe Marbaix ont analysé comment la Belgique sera touchée par les effets du réchauffement climatique. Et, à long terme, c'est un chaos qui s'annonce.
Présenté mardi à la presse, le rapport table sur une augmentation de la température moyenne de 2 à 6,4° en été et de 1,7 à 4,9° d'ici à la fin du siècle. Conséquence: une élévation de 9 à 88 cm du niveau de la mer d'ici à 2100, ce qui est gérable, mais de 800 cm d'ici à l'an 3000.
©Greenpeace
Les impacts concrets de l'élévation de la température sont légion. Sur le plan de la météo belge, ces changements commencent déjà à être perceptibles. Pour les auteurs, vers 2100, un été sur deux sera caniculaire, comme en 2003. Des épisodes de pluie intense, diluvienne, sont à craindre à toutes les périodes de l'année. Idem, sans doute, pour des tempêtes, plus violentes.
Etés chauds et secs (jusqu'à 50% de pluie en moins) mais hivers doux et humides, prédit le rapport. Les précipitations en hiver vont augmenter nettement (+6 à 23%), avec un risque accru d'inondations sur divers bassins (Ourthe, Semois...).
A la côte, un plan de rehausse du niveau des plages est déjà en cours. Les travaux ont commencé à Ostende. D'ici à la fin du siècle, le niveau de la mer devrait avoir grimpé de 60 cm. Le risque d'inondations va aussi augmenter, mais des travaux de digue devraient suffire. Mais si la température continue à grimper, le Groenland va fondre et, en mille ans, le niveau pourrait grimper de 8 mètres. Les auteurs ont réalisé avec le département de géographie de l'UCL plusieurs cartes qui montrent les étendues de terre envahies par les eaux en l'absence de protection.
Toute la côte actuelle et la région anversoise seraient sous eau en 3000. Avec une telle hausse, un dixième du territoire belge serait inondé, un cinquième de la Flandre. Autant dire que le problème communautaire prendrait une tout autre tournure!Le mérite du rapport est de démontrer scientifiquement que la Belgique sera durement touchée par le réchauffement, et que son impact ne se limite pas aux régions du globe le plus souvent citées, comme le Bangladesh. L'an 2100, ou l'an 3000, c'est loin bien sûr. Mais il faut agir maintenant. «Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons pas de terre de rechange», conclut le professeur van Ypersele.
En été
Je sais que nous ne seront plus la mais je pense que nous devons réagir enfin le monde entier n'est ce pas mister bush
sources