Et vous c'est pour quand la cure de désintoxication?

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[Arthur]

AnonymouS
HONG KONG, 13 jan (AFP) - Anthony Chan présente tous les symptômes de la dépendance: paleur, nervosité, difficultés de communication, vie recluse. Sa drogue n'est ni l'héroïne ni la cocaïne, mais l'internet.

A tel point que ce Hongkongais de 16 ans, "accro du net" comme des milliers d'autres adolescents d'Asie, suit une cure de désintoxication pour se débarrasser de son vice.

"L'ordinateur est mon ami, ma vie, ma vie sociale", dit-il à l'occasion d'une des rares fois où il quitte sa chambre et son écran quand il est chez lui.

L'ordinateur est roi à Hong Kong, où 90% de la population possède ou a accès à un ordinateur et où 3,5 millions de gens, plus de la moitié de la population, se logent chaque jour sur la toile.

Pour la plupart, l'internet est resté ce qu'il devait être, une source d'information et un moyen de contact avec la famille, les amis et connaissance.

Mais pour certains comme Anthony Chan, le nouveau média a tué ce qu'il était censé faciliter, la communication humaine.

Selon une étude de l'Université polytechnique de Hong Kong sur un millier de parents interrogés, un tiers dit avoir un enfant quasi accro du net. Si l'on en juge par la hausse des cas signalés aux psychologues, le phénomène semble s'étendre dans les pays les plus développés d'Asie.

"Il n'est pas surprenant qu'une dépendance se crée. Nous investissons beaucoup de ressources et d'énergie pour encourager les étudiants à utiliser les ordinateurs. Ils y font leurs devoirs, des recherches et communiquent par courriel avec leurs camarades", dit Wendy Fung, une assistante sociale qui aide Anthony Chan à se sortir de son problème.

Le garçon surfe généralement jusque vers 03H du matin, parfois toute la nuit, à la recherche de ses sujets favoris, comme la science-fiction.

Pas étonnant qu'il ait l'air hagard et épuisé. Socialement, il n'est plus capable d'avoir des échanges directs. Il a perdu confiance en lui et seul l'internet le tire de l'ennui.

Pour Louis Leung, professeur de journalisme et communications à la Chinese University de Hong Kong, l'histoire d'Anthony s'explique.

"Les jeunes sont encore incertains de leur identité. La vie réelle est pleine de frontières, il faut respecter des règles. Sur l'internet, vous êtes libres", di-il.

A l'étroit dans des appartements exigus sur un territoire surpeuplé, les Hongkongais peuvent aussi s'échapper via l'ordinateur dans un espace imaginaire et fuir, comme Anthony Chan, la promiscuité de leurs parents, soeur et grand-mère.

Les relations familiales se sont détériorées avec la dépendance du net et il n'est pas grand chose que les parents, d'une génération moins familière de l'ordinateur, puissent faire pour aider leur fils.

Et plus les relations sont mauvaises, plus les enfants se tournent vers le net, renforçant le cercle vicieux.

A l'école aussi, les effets des nuits blanches se sont fait sentir et Anthony a raté tous ses examens du trimestre dernier.

"Je ne pouvais pas me contrôler. Je savais que ce que je faisais n'était pas bien pour moi", dit-il, reconnaissant le besoin d'une sorte de désintoxication.

Ces cures existent. Le Pr Leung explique que les psychologues appliquent aux obsédés du net les recettes déjà utilisées auprès des joueurs invétèrés.

Des centres de recherche et conseil ont été créés en Corée du Sud, où la toile est très largement diffusée, et à Taiwan, où le ministère de l'éducation inspecte les cafés internet pour repérer les élèves qui feraient l'école buissonnière.

Judith Ng, une autre assistance sociale de Hong Kong qui aide Anthony Chan, essaie de rétablir la confiance de ses "patients" en eux, les faire communiquer et les réintègrer dans le circuit social.

Les conseils et l'abstinence forcée portent leurs fruits. "Nous avons enregistrés quelques succès, cela nous encourage à continuer", dit-elle.

Anthony, lui, a commencé à réduire les heures passées devant son écran, tente d'améliorer ses relations avec sa famille et de trouver de nouveaux passe-temps.

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R

River Cola

ex membre
Ptin poster alors que jviens dme passer une nuit blanche de divx spa gentil :eek:
 

Vinyx

Elite
M'etonne pas tout ca et pourrais meme rajouter les jeux en reseaux comme cs par exemple qui sont tres addictifs egalement :wink:
 

Sig le Troll

Vî Troll
River Cola a dit:
Ptin poster alors que jviens dme passer une nuit blanche de divx spa gentil :eek:
Bah, ça va encore, si on devait parler de tous ces zombis de la tv ... :/
 

TheNastyBoy

B0rn t0 b3 r00t
Bon, bein je suis au regret de vous annoncé que je suis un drogué de l'Internet... ptêt pas à ce point, mais déjà bien atteint :roll:
 

k o D

Elite
Elkilla MaKeto a dit:
les mmorpg, actuellement WOW, c'est ca, la vrai drogue virtuelle :)

World of Warcrack
Sûr
 

disco

Touriste
mouais :D

on en peux rien si y sont pas beau les asiatiques :D

(joke)
 

Arnoz

Touriste
Woaw... Ca devient grave là :pfiou: Je comprens que nos (mes?!) (grands) parents prennent cette génération pour des limites attardés-chômeurs-glandeurs.

J'imagine bien ce type qui sera encore en train de jouer, seul, à 30 ans, au futur CS ou quoi...
 

Nicool_

Motherfucker
J'attends l'overdose :D
 
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