Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur le forum mais j'aimerais apporter mon témoignage afin que les gens évitent de vivre ce que j'ai vécu.
Je suis plus que passionnée par la physique et cette année, arrivée en Physique à l'UCL, j'étais plus que motivée, je faisais tous les exercices à l'avance dans toutes les matières, je posais une tonne de questions. Mais le conte de fée (s'il y a eu) s'est arrêté là.
1) Premier jour de cours, le professeur de physique m'a gentiment remballée lorsque je lui ai posé une question à l'inter-cours sur une convention de notation. C'était le premier jour, donc j'ai laissé couler. (Il avait pourtant dit de poser autant de questions qu'on le voulait).
2) Lors d'un test en physique en octobre, je faisais partie des miraculées à avoir réussi une intégrale, sauf que je l'ai fait en une page et non en deux lignes comme le prof. Il a eu un malin plaisir à prononcer ces mots, que je n'oublierai jamais, devant un auditoire entier et en me visant "Tous les moyens mènent à Rome mais il y a des chemins plus courts". Je n'ai pas du tout aimé le ton (très provocateur) et surtout, je ne comprenais pas pourquoi il me visait moi. Mais j'ai laissé passer encore, en me disant que je me faisais des idées sûrement.
3) Lors d'un rapport de laboratoire, j'ai eu l'audace d'essayer de démontrer une formule en physique. L'assistant m'a rendu le rapport corrigé en disant "Tu as voulu faire ta maligne ?".
4) En séances d'exercices, quand je lui demande de corriger mes exercices, il ne le faisait jamais. Ou bien c'était simplement "Ce n'est pas ça." puis il me laissait en plan. De plus, lorsque dans mes rapports, tout est correct (tant au niveau théorique qu'au niveau expérimental), il trouvait toujours des petites choses pour enlever des points "vous n'avez pas le même résultat que les autres groupes" (c'est normal, on n'a pas utilisé la même masse), etc.
5) Un jour, en séances d'exercices, j'ai posé une question. C'était un exercice sur un ascenseur. Dans une des sous-questions, on nous demandait de représenter le câble qui soutenait l'ascenseur. Je trouvais cela bizarre de demander de faire ça et j'ai donc demandé à l'assistant si le système de câble avait quelque chose de spécial (poulie ?) pour que ça fasse l'objet d'une sous-question. Il m'a "gentiment" répondu "Un câble. Tu connais ?", je répondis "Oui." et il m'acheva par "Voilà. Tu as d'autres questions comme ça encore ?" (sous-entendu stupide, cela a choqué plus d'un en cours). Ça a été l'un des moments les plus humiliants. Je suis partie en pleurant.
6) Lors d'un projet non-obligatoire, j'ai eu la motivation de le faire avec 3 de mes camarades, le jour de la présentation orale. Je vous laisse imaginer toutes les pires humiliations que j'ai pu subir avec le professeur en question. Encore une fois, il m'a attaquée sur une intégrale que j'ai résolu non pas comme lui.
7) Si j'ai fait des études de physique, c'est pour éviter justement qu'on me conditionne à raisonner d'une certaine manière. J'aime la créativité scientifique (tant qu'elle répond à des conditions de rigueur mathématiques évidemment) mais j'étais très déçue de voir que malheureusement à l'UCL (je ne connais pas ailleurs et je ne veux en aucun cas généraliser). J'aimerais comprendre comment chaque scientifique a cherché pour arriver à ses résultats. Mais au final, j'étais arrivée dans un endroit où on me faisait une liste, un protocole d'étapes à suivre pour résoudre un problème. Je connaissais plein de gens qui avaient 18-20 en algèbre… Mais au final, ils étaient incapables d'appliquer ce qu'ils avaient appris en géométrie parce qu'on leur a tellement tendu la main avec les "étapes à suivre dans la résolution d'un problème" qu'une fois sorti du contexte, ils sont incapables de raisonner.
Et plusieurs fois, j'ai essayé de résoudre par moi-même, mais la foudre s'est abattue sur moi car je n'ai pas fait "comme eux". Sur ce, quand je raconte mon histoire, je pense souvent à l'histoire du baromètre de Bohr.
Mais au final, mon rêve est encore là, enfouie mais toujours présent. Je décide cette rentrée de tenter l'aventure à l'ULB. Honnêtement, je ne fais plus d'illusion, je ne pense pas que cela sera mieux mais j'aimerais juste éviter de revoir ces personnes qui m'ont détruite. Je ne demande rien, si ce n'est qu'on me laisse apprendre.
Merci pour votre lecture. Si des personnes ont été à l'ULB, je suis preneuse de conseils et de commentaires.
Je suis nouvelle sur le forum mais j'aimerais apporter mon témoignage afin que les gens évitent de vivre ce que j'ai vécu.
Je suis plus que passionnée par la physique et cette année, arrivée en Physique à l'UCL, j'étais plus que motivée, je faisais tous les exercices à l'avance dans toutes les matières, je posais une tonne de questions. Mais le conte de fée (s'il y a eu) s'est arrêté là.
1) Premier jour de cours, le professeur de physique m'a gentiment remballée lorsque je lui ai posé une question à l'inter-cours sur une convention de notation. C'était le premier jour, donc j'ai laissé couler. (Il avait pourtant dit de poser autant de questions qu'on le voulait).
2) Lors d'un test en physique en octobre, je faisais partie des miraculées à avoir réussi une intégrale, sauf que je l'ai fait en une page et non en deux lignes comme le prof. Il a eu un malin plaisir à prononcer ces mots, que je n'oublierai jamais, devant un auditoire entier et en me visant "Tous les moyens mènent à Rome mais il y a des chemins plus courts". Je n'ai pas du tout aimé le ton (très provocateur) et surtout, je ne comprenais pas pourquoi il me visait moi. Mais j'ai laissé passer encore, en me disant que je me faisais des idées sûrement.
3) Lors d'un rapport de laboratoire, j'ai eu l'audace d'essayer de démontrer une formule en physique. L'assistant m'a rendu le rapport corrigé en disant "Tu as voulu faire ta maligne ?".
4) En séances d'exercices, quand je lui demande de corriger mes exercices, il ne le faisait jamais. Ou bien c'était simplement "Ce n'est pas ça." puis il me laissait en plan. De plus, lorsque dans mes rapports, tout est correct (tant au niveau théorique qu'au niveau expérimental), il trouvait toujours des petites choses pour enlever des points "vous n'avez pas le même résultat que les autres groupes" (c'est normal, on n'a pas utilisé la même masse), etc.
5) Un jour, en séances d'exercices, j'ai posé une question. C'était un exercice sur un ascenseur. Dans une des sous-questions, on nous demandait de représenter le câble qui soutenait l'ascenseur. Je trouvais cela bizarre de demander de faire ça et j'ai donc demandé à l'assistant si le système de câble avait quelque chose de spécial (poulie ?) pour que ça fasse l'objet d'une sous-question. Il m'a "gentiment" répondu "Un câble. Tu connais ?", je répondis "Oui." et il m'acheva par "Voilà. Tu as d'autres questions comme ça encore ?" (sous-entendu stupide, cela a choqué plus d'un en cours). Ça a été l'un des moments les plus humiliants. Je suis partie en pleurant.
6) Lors d'un projet non-obligatoire, j'ai eu la motivation de le faire avec 3 de mes camarades, le jour de la présentation orale. Je vous laisse imaginer toutes les pires humiliations que j'ai pu subir avec le professeur en question. Encore une fois, il m'a attaquée sur une intégrale que j'ai résolu non pas comme lui.
7) Si j'ai fait des études de physique, c'est pour éviter justement qu'on me conditionne à raisonner d'une certaine manière. J'aime la créativité scientifique (tant qu'elle répond à des conditions de rigueur mathématiques évidemment) mais j'étais très déçue de voir que malheureusement à l'UCL (je ne connais pas ailleurs et je ne veux en aucun cas généraliser). J'aimerais comprendre comment chaque scientifique a cherché pour arriver à ses résultats. Mais au final, j'étais arrivée dans un endroit où on me faisait une liste, un protocole d'étapes à suivre pour résoudre un problème. Je connaissais plein de gens qui avaient 18-20 en algèbre… Mais au final, ils étaient incapables d'appliquer ce qu'ils avaient appris en géométrie parce qu'on leur a tellement tendu la main avec les "étapes à suivre dans la résolution d'un problème" qu'une fois sorti du contexte, ils sont incapables de raisonner.
Et plusieurs fois, j'ai essayé de résoudre par moi-même, mais la foudre s'est abattue sur moi car je n'ai pas fait "comme eux". Sur ce, quand je raconte mon histoire, je pense souvent à l'histoire du baromètre de Bohr.
Mais au final, mon rêve est encore là, enfouie mais toujours présent. Je décide cette rentrée de tenter l'aventure à l'ULB. Honnêtement, je ne fais plus d'illusion, je ne pense pas que cela sera mieux mais j'aimerais juste éviter de revoir ces personnes qui m'ont détruite. Je ne demande rien, si ce n'est qu'on me laisse apprendre.
Merci pour votre lecture. Si des personnes ont été à l'ULB, je suis preneuse de conseils et de commentaires.