DoC 2000
Elite
Je vais pas m etendre sur le sujet , J avais dit a mes Gp " Avant 4h c'est l'assaut "
Farid le Fou a été capturé cette nuit
Les deux otages sont saines et sauves, et aucun blessé n'est à déplorer à la suite de l'assaut de la police
BRUXELLES La police a libéré vendredi vers 3h30, à l'issue d'un assaut, les deux femmes qui étaient retenues en otage depuis mercredi en début de soirée dans un appartement situé au premier étage du café L'Albertine, rue de la Madeleine à Bruxelles.
Les deux otages sont saines et sauves et le preneur d'otages a été capturé. "L'affaire s'est terminé très positivement. Il n'y a pas eu de blessés. Il y a eu une intervention très professionnelle de la police", a déclaré, au cours d'une brève conférence de presse le procureur du roi de Bruxelles, Paul Degryse.
Le commissaire en chef de la police de Bruxelles, Roland Vanreusel a précisé que le preneur d'otages, Farid Bamouhammad, disposait d'une grenade, d'un pistolet d'alarme et d'un pistolet 6.35.
Pas plus que M. Degryse, il n'a voulu s'étendre sur les techniques policières utilisées lors de l'assaut. "Je ne donnerai pas de détails sur ce sujet pour ne pas donner de mauvaises idées", a répété M. Degryse aux journalistes. "Je ne donnerai jamais d'informations. Il n'y a pas eu de violences. Tout est basé sur la négociation et le dialogue", a dit M. Vanreusel.
L'intervention des policiers des unités spéciales ne peut donc à l'heure actuelle qu'être reconstituée sur base de ce que la presse, tenue à distance, a pu observer. Une vingtaine d'hommes des unités spéciales ont fait irruption vers 3h30 dans le café situé au rez-de-chaussée du café L'Albertine, situé sous l'appartement où se déroulait la prise d'otages. Des policiers ont alors monté directement, via des échelles montées sur une jeep amenée sur place, par les fenêtres du premier étage qui, selon toute vraisemblance, a été ouverte par les premiers policiers.
MM. Vanreusel et Degryse se sont réjouis du fait que les deux femmes prises en otages sont saines et sauves et n'ont pas été blessées pendant les 33 heures qu'aura duré la prise d'otages.
"Si elles ont été emmenées en ambulance, c'est parce qu'elles étaient aussi fatiguées que nous. Ce n'est pas parce qu'elles étaient blessées", a dit M. Degryse.
Le preneur d'otages sera présenté vendredi matin au juge d'instruction, a indiqué le procureur du roi qui s'est félicité de la parfaite collaboration entre les polices locale et fédérale, le parquet, les services de secours, les pompiers et le déminage. Il n'a pas voulu dire combien d'hommes ont été mobilisés. "Plusieurs dizaines", s'est-il borné à dire en souriant.
M. Vanreusel a souligné que la police était intervenue très rapidement après le premier appel au service 101, signalant un différend familial, reçu mercredi vers 18h40. "Sept minutes plus tard, une patrouille, une femme inspecteur et un homme inspecteur étaient sur place. Ils ont été immédiatement accueillis par un coup de feu", a-t-il expliqué. Il a précisé que la policière était légèrement brûlée à un bras. "L'enquête devra déterminer avec quelle arme il a tiré sans aucune sommation", a-t-il dit. Il a précisé que la grenade que Farid Bamouhammad détenait était une grenade défensive de fabrication yougoslave contenant 50 grammes d'explosifs.
M. Vanreusel a souligné que c'est par la négociation que cette affaire s'est clôturée sur un dénouement heureux et que c'est cette négociation qui a permis la libération des deux enfants du preneur d'otages (une fille de 9 ans et un fils de 3 ans) mercredi vers 22h30.
Il a précisé que les prises d'otages sont très rares en Belgique.
Une des principales difficultés était que le preneur d'otages, Farid Bamouhammad, n'avait pas de revendication claire, hormis d'avoir un droit de garde sur ses enfants, a indiqué un policier impliqué dans les contacts avec le ravisseur.
Farid le Fou a été capturé cette nuit

Les deux otages sont saines et sauves, et aucun blessé n'est à déplorer à la suite de l'assaut de la police
BRUXELLES La police a libéré vendredi vers 3h30, à l'issue d'un assaut, les deux femmes qui étaient retenues en otage depuis mercredi en début de soirée dans un appartement situé au premier étage du café L'Albertine, rue de la Madeleine à Bruxelles.
Les deux otages sont saines et sauves et le preneur d'otages a été capturé. "L'affaire s'est terminé très positivement. Il n'y a pas eu de blessés. Il y a eu une intervention très professionnelle de la police", a déclaré, au cours d'une brève conférence de presse le procureur du roi de Bruxelles, Paul Degryse.
Le commissaire en chef de la police de Bruxelles, Roland Vanreusel a précisé que le preneur d'otages, Farid Bamouhammad, disposait d'une grenade, d'un pistolet d'alarme et d'un pistolet 6.35.
Pas plus que M. Degryse, il n'a voulu s'étendre sur les techniques policières utilisées lors de l'assaut. "Je ne donnerai pas de détails sur ce sujet pour ne pas donner de mauvaises idées", a répété M. Degryse aux journalistes. "Je ne donnerai jamais d'informations. Il n'y a pas eu de violences. Tout est basé sur la négociation et le dialogue", a dit M. Vanreusel.
L'intervention des policiers des unités spéciales ne peut donc à l'heure actuelle qu'être reconstituée sur base de ce que la presse, tenue à distance, a pu observer. Une vingtaine d'hommes des unités spéciales ont fait irruption vers 3h30 dans le café situé au rez-de-chaussée du café L'Albertine, situé sous l'appartement où se déroulait la prise d'otages. Des policiers ont alors monté directement, via des échelles montées sur une jeep amenée sur place, par les fenêtres du premier étage qui, selon toute vraisemblance, a été ouverte par les premiers policiers.
MM. Vanreusel et Degryse se sont réjouis du fait que les deux femmes prises en otages sont saines et sauves et n'ont pas été blessées pendant les 33 heures qu'aura duré la prise d'otages.
"Si elles ont été emmenées en ambulance, c'est parce qu'elles étaient aussi fatiguées que nous. Ce n'est pas parce qu'elles étaient blessées", a dit M. Degryse.
Le preneur d'otages sera présenté vendredi matin au juge d'instruction, a indiqué le procureur du roi qui s'est félicité de la parfaite collaboration entre les polices locale et fédérale, le parquet, les services de secours, les pompiers et le déminage. Il n'a pas voulu dire combien d'hommes ont été mobilisés. "Plusieurs dizaines", s'est-il borné à dire en souriant.
M. Vanreusel a souligné que la police était intervenue très rapidement après le premier appel au service 101, signalant un différend familial, reçu mercredi vers 18h40. "Sept minutes plus tard, une patrouille, une femme inspecteur et un homme inspecteur étaient sur place. Ils ont été immédiatement accueillis par un coup de feu", a-t-il expliqué. Il a précisé que la policière était légèrement brûlée à un bras. "L'enquête devra déterminer avec quelle arme il a tiré sans aucune sommation", a-t-il dit. Il a précisé que la grenade que Farid Bamouhammad détenait était une grenade défensive de fabrication yougoslave contenant 50 grammes d'explosifs.
M. Vanreusel a souligné que c'est par la négociation que cette affaire s'est clôturée sur un dénouement heureux et que c'est cette négociation qui a permis la libération des deux enfants du preneur d'otages (une fille de 9 ans et un fils de 3 ans) mercredi vers 22h30.
Il a précisé que les prises d'otages sont très rares en Belgique.
Une des principales difficultés était que le preneur d'otages, Farid Bamouhammad, n'avait pas de revendication claire, hormis d'avoir un droit de garde sur ses enfants, a indiqué un policier impliqué dans les contacts avec le ravisseur.