John__
Touriste
13 internautes comparaissaient devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris pour injures et incitation à la haine raciale.
Accusation : des messages "anti-arabes" postés dans un forum AOL en mai 2001.
A les voir, pourtant, ils n'avaient rien d'une bande de skinheads : des internautes de tous âges (entre 25 et 70 ans), de toutes professions (étudiant, employé, chefs d'entreprise ou chômeurs) et de tous les coins de France. Des internautes occasionnels un peu surpris de se retrouver là, devant le juge.
L'un avait réagi à un article sur un viol en réunion, un autre après une série d'attentats en Israël… A chaque fois des affaires différentes. Mais à chaque fois la même chose : un article lu dans la rubrique "actualité" du fournisseur d'accès AOL et un message posté à la vite dans un forum réservé aux réactions des abonnés.
Résultat : une discussion digne du café du commerce, des esprits qui s'échauffent… A l'arrivée : des propos pas extraordinairement violents mais suffisamment graves pour encourir des poursuites. Et c'est ce qui s'est passé : un internaute a fait des copies de ces messages et il les transmis au MRAP et à la police.
Cette affaire pose à nouveau le problème de la diffamation et des injures dans les forums. Souvent, les internautes se croient à l'abri, derrière leur ordinateur et leur pseudonyme, et la parole - ou plutôt le clavier - dépasse rapidement la pensée.
Les discussions sont souvent animées. Les propos sont vifs. On s'exprime sous le coup de l'émotion mais comme c'est de l'écrit, l'effet paraît plus fort.
"Nous n'avons pas mesuré la portée de ce que nous faisions", explique l'un des accusés . Un autre estime qu'"AOL les a incité à s'exprimer alors qu'ils ne sont pas journalistes".
Cette affaire rappelle aussi que sur simple réquisition judiciaire, votre fournisseur peut révéler votre identité à la police.
Le jugement sera connu ultérieurement.
Source : IPT via Matériel.be
Accusation : des messages "anti-arabes" postés dans un forum AOL en mai 2001.
A les voir, pourtant, ils n'avaient rien d'une bande de skinheads : des internautes de tous âges (entre 25 et 70 ans), de toutes professions (étudiant, employé, chefs d'entreprise ou chômeurs) et de tous les coins de France. Des internautes occasionnels un peu surpris de se retrouver là, devant le juge.
L'un avait réagi à un article sur un viol en réunion, un autre après une série d'attentats en Israël… A chaque fois des affaires différentes. Mais à chaque fois la même chose : un article lu dans la rubrique "actualité" du fournisseur d'accès AOL et un message posté à la vite dans un forum réservé aux réactions des abonnés.
Résultat : une discussion digne du café du commerce, des esprits qui s'échauffent… A l'arrivée : des propos pas extraordinairement violents mais suffisamment graves pour encourir des poursuites. Et c'est ce qui s'est passé : un internaute a fait des copies de ces messages et il les transmis au MRAP et à la police.
Cette affaire pose à nouveau le problème de la diffamation et des injures dans les forums. Souvent, les internautes se croient à l'abri, derrière leur ordinateur et leur pseudonyme, et la parole - ou plutôt le clavier - dépasse rapidement la pensée.
Les discussions sont souvent animées. Les propos sont vifs. On s'exprime sous le coup de l'émotion mais comme c'est de l'écrit, l'effet paraît plus fort.
"Nous n'avons pas mesuré la portée de ce que nous faisions", explique l'un des accusés . Un autre estime qu'"AOL les a incité à s'exprimer alors qu'ils ne sont pas journalistes".
Cette affaire rappelle aussi que sur simple réquisition judiciaire, votre fournisseur peut révéler votre identité à la police.
Le jugement sera connu ultérieurement.
Source : IPT via Matériel.be