Kaman
Elite
" Oh non, tu n’as quand même pas regardé ce film en français ? T’es passé à côté de l’intérêt du film ! "
Qui n’a jamais eu droit à ce genre de remontrance dans une conversation sur le film vu la veille ?
S'il est vrai que tous les films n’ont pas la prétention de bénéficier d’un doublage correct ou fidèle à la version originale, regarder un film dans sa version originale relève parfois d’un exercice particulier. En effet, très peu de gens ont la prétention de comprendre la langue de la version originale suffisamment pour ne pas avoir à se fixer sur les sous-titres.
Lorsque, comme moi, on attache énormément d’importance à l’ampleur visuelle d’un film, il apparaît quelque peu handicapant de devoir régulièrement jeter un œil au bas de l’écran. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, je regardais « Carnets de voyage » (au passage, ce film est bouleversant) qui est un film tourné en espagnol. Bien que ma compréhension de l’espagnol soit plutôt bonne, j’ai préféré le regarder en français pour ne pas rater une miette de ces superbes paysages qui parcourent le film…
Quelle frustration de ne pas bénéficier des subtilités dont une langue regorge par manque de connaissance, mais ne vaut-il mieux pas s’assurer de pouvoir être attentif aux autres éléments qui constituent le film lorsqu’on le visionne ?
Il est, bien sûr, des films qu’il serait véritablement blasphématoire de regarder en français. Je pense notamment aux comédies anglaises, tels les films de Monty Python, Snatch ou encore Wallace et Gromitt.
Le phénomène n’existait pas lorsque le cinéma était encore muet puisque l’humour était alors réellement un langage universel (que celui qui n’a pas ri devant « Les temps modernes » lève la main) mais il y a maintenant de vraies barrières culturelles imposées par la langue…
Alors voilà, j’ai trouvé LA solution ! Dès demain je mets à l’étude approfondie du mandarin parce que je suis fan du cinéma de Wong Kar-Wai, de l’espagnol pour pouvoir apprécier à sa juste valeur l’œuvre d’Almodovar puis du polonais pour enfin espérer comprendre Avalon…
[Mais, trêve de plaisanterie, votre film, vous le prenez comment au menu ? En V.O, ou V.F, en V.O.S.T ou en V.I.P ? Et pourquoi ce choix ?]
Qui n’a jamais eu droit à ce genre de remontrance dans une conversation sur le film vu la veille ?
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S'il est vrai que tous les films n’ont pas la prétention de bénéficier d’un doublage correct ou fidèle à la version originale, regarder un film dans sa version originale relève parfois d’un exercice particulier. En effet, très peu de gens ont la prétention de comprendre la langue de la version originale suffisamment pour ne pas avoir à se fixer sur les sous-titres.
Lorsque, comme moi, on attache énormément d’importance à l’ampleur visuelle d’un film, il apparaît quelque peu handicapant de devoir régulièrement jeter un œil au bas de l’écran. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, je regardais « Carnets de voyage » (au passage, ce film est bouleversant) qui est un film tourné en espagnol. Bien que ma compréhension de l’espagnol soit plutôt bonne, j’ai préféré le regarder en français pour ne pas rater une miette de ces superbes paysages qui parcourent le film…
Quelle frustration de ne pas bénéficier des subtilités dont une langue regorge par manque de connaissance, mais ne vaut-il mieux pas s’assurer de pouvoir être attentif aux autres éléments qui constituent le film lorsqu’on le visionne ?
Il est, bien sûr, des films qu’il serait véritablement blasphématoire de regarder en français. Je pense notamment aux comédies anglaises, tels les films de Monty Python, Snatch ou encore Wallace et Gromitt.
Le phénomène n’existait pas lorsque le cinéma était encore muet puisque l’humour était alors réellement un langage universel (que celui qui n’a pas ri devant « Les temps modernes » lève la main) mais il y a maintenant de vraies barrières culturelles imposées par la langue…
Alors voilà, j’ai trouvé LA solution ! Dès demain je mets à l’étude approfondie du mandarin parce que je suis fan du cinéma de Wong Kar-Wai, de l’espagnol pour pouvoir apprécier à sa juste valeur l’œuvre d’Almodovar puis du polonais pour enfin espérer comprendre Avalon…
[Mais, trêve de plaisanterie, votre film, vous le prenez comment au menu ? En V.O, ou V.F, en V.O.S.T ou en V.I.P ? Et pourquoi ce choix ?]