DoC 2000
Elite
Comme vous le savez sans doute un crime d'une violence atroce a eu a anvers hier !!
Un proche du « Blok » tue deux fois
La motivation raciste du jeune meurtrier ne fait guère de doute. Une fillette de deux ans et la dame qui la gardait abattues en pleine rue.
L 'homme qui, jeudi matin à Anvers, a tué deux personnes et en a blessé une troisième, était connu des autorités pour « ses sympathies d'extrême droite ». C'est aussi un skinhead. Il s'appelle Hans Van Themsche et est âgé de 18 ans.
L'individu a d'abord fait feu sur une femme d'origine turque, dans la Kleine Goddaard. Cette première victime n'a été que blessée. Mais l'homme a poursuivi son raid meurtrier jusqu'à la Zwartzusterstraat, où il a tiré sur une femme d'origine africaine et la petite fille de deux ans dont cette dame avait la garde. Toutes deux sont décédées sur place.
Hans Van Themsche a été blessé et arrêté par la police. Le nom de cet homme retiendra l'attention de ceux qui suivent la politique flamande de près. Sa tante n'est autre que Frieda Van Themsche, députée fédérale du Vlaams Belang. Son père, Peter Van Themsche, est un militant de la première heure du « Blok », le parti d'extrême-droite rebaptisé Vlaams Belang.
Hospitalisé, le tireur n'a pas eu l'occasion d'expliquer son geste. Mais sa dimension raciste ne fait guère de doute. Au nom du gouvernement, le Premier ministre Guy Verhofstadt parlait d'ailleurs hier de « racisme extrême » pour qualifier le geste fou du jeune anversois.
Crimes racistes à Anvers
Un homme de 18 ans, qui aurait des sympathies d'extrême droite, a mené jeudi matin un raid meurtrier dans les rues d'Anvers. Il a tué une femme africaine et un enfant dont elle avait la garde après avoir fait feu sur une femme turque qui a été grièvement blessée, a-t-on appris au parquet d'Anvers. L'homme a été appréhendé par la police qui a fait feu sur lui.
L'homme a tout d'abord tiré sur la femme turque dans la Kleine Goddaard avec une arme de gros calibre. La victime a été hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger. Il a ensuite poursuivi son "raid meurtrier à travers la ville", a ajouté le parquet. Dans la Zwartzusstraat, il a fait feu sur une femme africaine qui était avec une fillette blanche dont elle avait la garde. Les deux victimes sont mortes sur place.
Un policier, qui était par hasard dans les environs, a entendu plusieurs personnes parler d'un homme armé qui se déplaçait dans les environs. Le policier a localisé le tireur. Il lui a demandé à trois reprises de déposer son arme sur le sol. L'homme a refusé et a fait un mouvement suspect. Le policier a fait feu, le blessant au ventre.
Le tireur a été hospitalisé sous bonne garde. Ses jours ne sont pas en danger. Dès que son état le permettra, il sera entendu par le juge d'instruction. Cet homme, né en février 1988, n'était pas connu de la justice.
"L'auteur avait des marques distinctives des skinheads. Il était porteur de signes faisant référence à l'extrême droite", a expliqué la porte-parole du parquet d'Anvers, Dominique Reyniers, sans vouloir détailler ces signes.
Un témoin, contacté par Belga après avoir été entendu par la police, a expliqué que le tireur s'était faufilé entre lui et un ami avant de faire feu sur les deux victimes décédées. Il a précisé qu'il n'y avait aucune raison apparente pour que l'homme fasse feu.
Il l'a décrit comme un homme habillé de noir, avec de grosses bottines. Il avait des cheveux longs sur le sommet du crâne et rasés sur les côtés. Il a expliqué qu'après avoir fait feu, le tireur s'est tourné en direction de lui et de son ami et qu'ils ont sauté derrière le coin de la rue car ils pensaient que le tireur dirigeait son arme vers eux. Le policier est alors intervenu, a précisé ce témoin
Condamnation du gouvernement belge
Source : La Dh , Le soir
Un proche du « Blok » tue deux fois
La motivation raciste du jeune meurtrier ne fait guère de doute. Une fillette de deux ans et la dame qui la gardait abattues en pleine rue.
L 'homme qui, jeudi matin à Anvers, a tué deux personnes et en a blessé une troisième, était connu des autorités pour « ses sympathies d'extrême droite ». C'est aussi un skinhead. Il s'appelle Hans Van Themsche et est âgé de 18 ans.
L'individu a d'abord fait feu sur une femme d'origine turque, dans la Kleine Goddaard. Cette première victime n'a été que blessée. Mais l'homme a poursuivi son raid meurtrier jusqu'à la Zwartzusterstraat, où il a tiré sur une femme d'origine africaine et la petite fille de deux ans dont cette dame avait la garde. Toutes deux sont décédées sur place.
Hans Van Themsche a été blessé et arrêté par la police. Le nom de cet homme retiendra l'attention de ceux qui suivent la politique flamande de près. Sa tante n'est autre que Frieda Van Themsche, députée fédérale du Vlaams Belang. Son père, Peter Van Themsche, est un militant de la première heure du « Blok », le parti d'extrême-droite rebaptisé Vlaams Belang.
Hospitalisé, le tireur n'a pas eu l'occasion d'expliquer son geste. Mais sa dimension raciste ne fait guère de doute. Au nom du gouvernement, le Premier ministre Guy Verhofstadt parlait d'ailleurs hier de « racisme extrême » pour qualifier le geste fou du jeune anversois.
Crimes racistes à Anvers
Un homme de 18 ans, qui aurait des sympathies d'extrême droite, a mené jeudi matin un raid meurtrier dans les rues d'Anvers. Il a tué une femme africaine et un enfant dont elle avait la garde après avoir fait feu sur une femme turque qui a été grièvement blessée, a-t-on appris au parquet d'Anvers. L'homme a été appréhendé par la police qui a fait feu sur lui.
L'homme a tout d'abord tiré sur la femme turque dans la Kleine Goddaard avec une arme de gros calibre. La victime a été hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger. Il a ensuite poursuivi son "raid meurtrier à travers la ville", a ajouté le parquet. Dans la Zwartzusstraat, il a fait feu sur une femme africaine qui était avec une fillette blanche dont elle avait la garde. Les deux victimes sont mortes sur place.
Un policier, qui était par hasard dans les environs, a entendu plusieurs personnes parler d'un homme armé qui se déplaçait dans les environs. Le policier a localisé le tireur. Il lui a demandé à trois reprises de déposer son arme sur le sol. L'homme a refusé et a fait un mouvement suspect. Le policier a fait feu, le blessant au ventre.
Le tireur a été hospitalisé sous bonne garde. Ses jours ne sont pas en danger. Dès que son état le permettra, il sera entendu par le juge d'instruction. Cet homme, né en février 1988, n'était pas connu de la justice.
"L'auteur avait des marques distinctives des skinheads. Il était porteur de signes faisant référence à l'extrême droite", a expliqué la porte-parole du parquet d'Anvers, Dominique Reyniers, sans vouloir détailler ces signes.
Un témoin, contacté par Belga après avoir été entendu par la police, a expliqué que le tireur s'était faufilé entre lui et un ami avant de faire feu sur les deux victimes décédées. Il a précisé qu'il n'y avait aucune raison apparente pour que l'homme fasse feu.
Il l'a décrit comme un homme habillé de noir, avec de grosses bottines. Il avait des cheveux longs sur le sommet du crâne et rasés sur les côtés. Il a expliqué qu'après avoir fait feu, le tireur s'est tourné en direction de lui et de son ami et qu'ils ont sauté derrière le coin de la rue car ils pensaient que le tireur dirigeait son arme vers eux. Le policier est alors intervenu, a précisé ce témoin
Condamnation du gouvernement belge
Code:
Le Premier ministre Guy Verhofstadt, "choqué par les crimes commis dans la Zwartzusterstraat à Anvers", a condamné, au nom du gouvernement, les crimes racistes commis jeudi à Anvers. "Ces crimes horribles et lâches sont une forme de racisme extrême.
Nul ne peut désormais ignorer ce à quoi l'extrême droite peut mener", a indiqué, dans un communiqué, M. Verhofstadt. Le Premier ministre a lancé un appel à toutes les communautés de Belgique pour qu'elles réagissent avec précaution à ces crimes lâches.
"Nous devons éviter que notre société soit aspirée dans une spirale de violence. Les services de police et l'appareil judiciaire feront déjà le nécessaire pour que justice soit faite", ajoute-t-il.
Source : La Dh , Le soir