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PARIS (AP) - Le torchon continue de brûler entre Londres et Paris, à 48 heures de la désignation de la ville organisatrice des JO de 2012 et de l'ouverture du sommet du G8. Jacques Chirac a multiplié les plaisanteries sur la cuisine britannique dimanche à Kaliningrad, faisant bien rire Vladimir Poutine et Gerhard Schröder, rapporte lundi «Libération».
»La seule chose qu'ils ont faite pour l'agriculture européenne, c'est la vache folle», a dit le président français à MM. Poutine et Schröder, qu'il retrouvait pour un sommet informel à l'occasion du 750e anniversaire de la ville de Kaliningrad.
»On ne peut pas faire confiance à des gens qui ont une cuisine aussi mauvaise», a ajouté Jacques Chirac, selon l'envoyée spéciale de «Libération», qui a entendu la conversation. «Après la Finlande, c'est le pays où l'on mange le plus mal.»
»Et les hamburgers?», a demandé Vladimir Poutine. «Non, non les hamburgers, ce n'est rien encore», a répondu Jacques Chirac.
Selon le quotidien, les trois hommes ont également plaisanté sur les JO 2012, alors que le Comité international olympique (CIO) doit trancher mercredi à Singapour entre Paris, Londres, Madrid, Moscou et New York. A Gerhard Schröder, qui suggérait une candidature commune Paris-Moscou, Jacques Chirac a répliqué: «oui, on peut faire un projet commun, si Moscou l'emporte».
L'Elysée n'a ni confirmé ni démenti ces plaisanteries. «Les citations attribuées au président de la République ne correspondent en rien ni au ton, ni au contenu de la rencontre de Kaliningrad», a-t-on déclaré en fin d'après-midi dans l'entourage de Jacques Chirac.
Interrogé un peu plus tôt sur les propos présidentiels et sur leurs conséquences sur l'ambiance au sommet G8 en fin de semaine à Gleneagles (Ecosse), le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a refusé de les confirmer. «Je n'ai pas de commentaire particulier», a-t-il déclaré lors du compte rendu du conseil des ministres. AP