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Trotter
Jarhead - la fin de l'innocence
Date de sortie : 11 Janvier 2006
Réalisé par : Sam Mendes
Avec : Jake Gyllenhaal, Peter Sarsgaard, Jamie Foxx
Film américain.
Genre : Guerre, Drame
Durée : 2h 3min.
Année de production : 2005
Titre original : Jarhead
Synopsis
Eté 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien. La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable.
Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme. La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif. Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des Marines.
Site Officiel
Acteur(s)
Swofford : Jake Gyllenhaal
Troy : Peter Sarsgaard
Le Sergent Siek : Jamie Foxx
Davis : Skyler Stone
Kuhn : Lucas Black
Major : Wade Williams
Fowler : Evan Jones
Cortez : Jacob Vargas
Le lieutenenant-colonel Kazinski : Chris Cooper
Bedouin : Mike Akrawi
Escobar : Laz Alonso
Rini : Rini Bell
La femme de Dettman : Becky Boxer
Marine STA : Michael Broderick
D. Gillooly, le marine du camp d'entraînement : Byron Browne
Le marine imbécile : Brian Casey
Kristina : Brianne Davis
Le voisin des Dettman : Mark Davis
Guarde de la tour : Matt Duggan
Vétéran du Vietnam : V.J. Foster
Doc John : Peter Gail
Infirmière : Riad Galayini
Fergus : Brian Geraghty
Chevitz : Chris Kephart
Lance Corporal : Kurt Larson
D.I Fitch : Scott MacDonald
Foster :Jamie Martz
Mrs. Swofford, jeune : Katherine Randolph
Mr. Swofford : James Morrison
Swofford, jeune : Arman Zajic
Brain Dettman : Marty Papazian
La soeur de Troy : Katharine Phillips Moser
Harris : Tyler Sedustine
Scénario, production
Scénariste : William Broyles Jr.
Productrice : Lucy Fisher
Producteur : Douglas Wick
D'après l'oeuvre de : Anthony Swofford
Production : Universal Pictures, U.S.A.
Equipe Technique
Compositeur : Thomas Newman
Directeur de la photographie : Roger Deakins
Ingénieur du son : Willie D. Burton
Costumier : Albert Wolsky
Directeur artistique : Stefan Dechant, Christina Wilson
Monteur : Walter Murch
Chef décorateur : Dennis Gassner
Distribution
Distribution : Universal Pictures, U.S.A. / United International Pictures (UIP), France
D'après une histoire vraie
Jarhead est adapté du livre éponyme d'Anthony Swofford publié aux Etats-Unis en 2003. L'ancien marine y raconte ses expériences pendant l'opération Tempête du désert, lors de la première guerre du Golfe.
Les sentiers de la guerre
Sam Mendes évoque sa vision du livre et ce qui l'a poussé à en diriger l'adaptation : "A ma première lecture du livre d'Anthony Swofford , j'ai surtout été sensible à son approche subjective de la guerre, vue à travers les yeux d'un homme à la recherche de lui-même. J'ai été passionné par le mélange de machisme, d'humour, de situations surréalistes, et d'observations politiques très pointues. Ce récit de guerre, qui ne ressemblait à aucun autre, nous parle d'une guerre qui ne ressembla à aucune autre. Pouvait-il donner naissance à un film de guerre qui ne ressemblait à aucun autre ?"
Qu'est-ce que ça veut dire?
Le titre original "Jarhead", littéralement "tête de jarre", est le nom que se donne les Marines entre eux. Le mot renvoie à la coupe de cheveux qui leur confère une allure si caractéristique.
La face cachée de la Guerre du Golfe
"Nos souvenirs de la Guerre du Golfe ce sont ces minuscules images télévisées, parfaitement propres, de frappes " chirurgicales " sur des villes en modèle réduit, dont on ne pouvait même pas concevoir qu'elles fussent habitées, explique le réalisateur. Sur le terrain, les militaires n'avaient aucune idée de la situation. Nous non plus, d'ailleurs, puisque nous n'y avions pas accès. C'est pour cela que j'ai eu envie de découvrir ce conflit à travers les yeux d'un fantassin. Les expériences de Tony dans le désert révèlent la face cachée de la Guerre du Golfe, elles sont à l'exact opposé de ce que nous croyons être " normal " dans le déroulement de tout guerre ".
Un tournage éprouvant...
Lors du tournage, l'équipe du film s'est retrouvée dans des conditions climatiques proches de celles du désert saoudien : Tempêtes de sables, intempéries, et le froid glacial nocturnes sont ainsi venus perturber le travail des comédiens et des techniciens... Une équipe principalement masculine comme l'explique Peter Sarsgaard : " J'avais déjà travaillé au milieu de groupes exclusivement masculins, où se nouent de forts liens de solidarité. Mais ici, c'est toute l'équipe, à l'exclusion de la scripte et de deux ou trois autres femmes, qui était masculine. Même les coiffeurs et maquilleurs étaient des hommes. Cela devient vite insupportable car on se lasse des grosses blagues machistes qui tournent autour de la violence et du sexe. Des factions se forment, des bagarres éclatent. Je n'avais jamais vu autant de disputes - ni autant d'amour - sur un tournage. "
Paysages californiens et mexicains
Le tournage de Jarhead débuta aux Studios Universal, puis se déroula sur le terrain d'aviation de Holtville et la George Air Force Base de Victorville. Quelques prises de vues ont aussi été effectuées sur les vastes salants de Baja au Mexique. Le tournage dura en tout cinq mois avant de s'achever dans le désert de Glamis en Californie.
A hauteur d'homme...
Sam Mendes revient sur ses choix de cadrage : " J'ai délibérément omis les sacro-saints " master shots " d'exposition. Chaque scène démarre par un plan rapproché de Swofford pénétrant en un lieu donné, agissant ou observant. C'est à partir de lui que l'ensemble du film s'articule, " au ras du sol ", puisque nous ne voyons à l'écran que ce que lui et ses camarades sont en mesure de voir. Donc, aucun plan de survol du " point de vue de Dieu ", aucun mouvement de grue géant, aucun plan pris d'hélico sur ces " fourmis " perdues dans l'immensité du désert. Le cadreur se déplace avec les acteurs, à leur rythme, et chaque mouvement d'appareil est motivé. "
Stage de Marines
Le réalisateur, Sam Mendes, souhaita que ses comédiens subissent un entraînement physique précis afin qu'ils apprennent les gestes et les comportements leur permettant d'incarner des Marines convaincants. Avant le début du tournage, les comédiens suivirent ainsi un stage de quatre jours à la George Air Force Base, sous la direction du sergent-major James Dever, conseiller technique et collaborateur sur Le Dernier samouraïet Nous étions soldats.
Artifices visuels
Afin de rendre le désert plus proche visuellement d'un véritable désert saoudien, les équipes responsables des effets visuels furent chargées d'occulter toute trace de végétation hivernale sur le paysage. Parallèlement, pour recréer la vision infernale des puits de pétroles en feu, la production filmèrent un seul puit en feu qu'ils multiplièrent ensuite sous différents angles. D'autres effets furent employés lors de scènes présentant un risque physique (l'explosion d'une tour de contrôle, le tatouage au fer...) ou prohibées par l'American Humane Association (le duel de scorpions).
Un parfum d'Apocalypse
Le chef monteur de Jarhead, n'est autre que Walter Murch, qui s'était chargé du montage d'un certain... Apocalypse Now. Un film que l'on retrouve justement dans Jarhead au cours d'une scène où les Marines assistent à une projection du film.
Source: Allociné.fr
Date de sortie : 11 Janvier 2006
Réalisé par : Sam Mendes
Avec : Jake Gyllenhaal, Peter Sarsgaard, Jamie Foxx
Film américain.
Genre : Guerre, Drame
Durée : 2h 3min.
Année de production : 2005
Titre original : Jarhead
Synopsis
Eté 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien. La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable.
Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme. La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif. Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des Marines.
Site Officiel
Acteur(s)
Swofford : Jake Gyllenhaal
Troy : Peter Sarsgaard
Le Sergent Siek : Jamie Foxx
Davis : Skyler Stone
Kuhn : Lucas Black
Major : Wade Williams
Fowler : Evan Jones
Cortez : Jacob Vargas
Le lieutenenant-colonel Kazinski : Chris Cooper
Bedouin : Mike Akrawi
Escobar : Laz Alonso
Rini : Rini Bell
La femme de Dettman : Becky Boxer
Marine STA : Michael Broderick
D. Gillooly, le marine du camp d'entraînement : Byron Browne
Le marine imbécile : Brian Casey
Kristina : Brianne Davis
Le voisin des Dettman : Mark Davis
Guarde de la tour : Matt Duggan
Vétéran du Vietnam : V.J. Foster
Doc John : Peter Gail
Infirmière : Riad Galayini
Fergus : Brian Geraghty
Chevitz : Chris Kephart
Lance Corporal : Kurt Larson
D.I Fitch : Scott MacDonald
Foster :Jamie Martz
Mrs. Swofford, jeune : Katherine Randolph
Mr. Swofford : James Morrison
Swofford, jeune : Arman Zajic
Brain Dettman : Marty Papazian
La soeur de Troy : Katharine Phillips Moser
Harris : Tyler Sedustine
Scénario, production
Scénariste : William Broyles Jr.
Productrice : Lucy Fisher
Producteur : Douglas Wick
D'après l'oeuvre de : Anthony Swofford
Production : Universal Pictures, U.S.A.
Equipe Technique
Compositeur : Thomas Newman
Directeur de la photographie : Roger Deakins
Ingénieur du son : Willie D. Burton
Costumier : Albert Wolsky
Directeur artistique : Stefan Dechant, Christina Wilson
Monteur : Walter Murch
Chef décorateur : Dennis Gassner
Distribution
Distribution : Universal Pictures, U.S.A. / United International Pictures (UIP), France
D'après une histoire vraie
Jarhead est adapté du livre éponyme d'Anthony Swofford publié aux Etats-Unis en 2003. L'ancien marine y raconte ses expériences pendant l'opération Tempête du désert, lors de la première guerre du Golfe.
Les sentiers de la guerre
Sam Mendes évoque sa vision du livre et ce qui l'a poussé à en diriger l'adaptation : "A ma première lecture du livre d'Anthony Swofford , j'ai surtout été sensible à son approche subjective de la guerre, vue à travers les yeux d'un homme à la recherche de lui-même. J'ai été passionné par le mélange de machisme, d'humour, de situations surréalistes, et d'observations politiques très pointues. Ce récit de guerre, qui ne ressemblait à aucun autre, nous parle d'une guerre qui ne ressembla à aucune autre. Pouvait-il donner naissance à un film de guerre qui ne ressemblait à aucun autre ?"
Qu'est-ce que ça veut dire?
Le titre original "Jarhead", littéralement "tête de jarre", est le nom que se donne les Marines entre eux. Le mot renvoie à la coupe de cheveux qui leur confère une allure si caractéristique.
La face cachée de la Guerre du Golfe
"Nos souvenirs de la Guerre du Golfe ce sont ces minuscules images télévisées, parfaitement propres, de frappes " chirurgicales " sur des villes en modèle réduit, dont on ne pouvait même pas concevoir qu'elles fussent habitées, explique le réalisateur. Sur le terrain, les militaires n'avaient aucune idée de la situation. Nous non plus, d'ailleurs, puisque nous n'y avions pas accès. C'est pour cela que j'ai eu envie de découvrir ce conflit à travers les yeux d'un fantassin. Les expériences de Tony dans le désert révèlent la face cachée de la Guerre du Golfe, elles sont à l'exact opposé de ce que nous croyons être " normal " dans le déroulement de tout guerre ".
Un tournage éprouvant...
Lors du tournage, l'équipe du film s'est retrouvée dans des conditions climatiques proches de celles du désert saoudien : Tempêtes de sables, intempéries, et le froid glacial nocturnes sont ainsi venus perturber le travail des comédiens et des techniciens... Une équipe principalement masculine comme l'explique Peter Sarsgaard : " J'avais déjà travaillé au milieu de groupes exclusivement masculins, où se nouent de forts liens de solidarité. Mais ici, c'est toute l'équipe, à l'exclusion de la scripte et de deux ou trois autres femmes, qui était masculine. Même les coiffeurs et maquilleurs étaient des hommes. Cela devient vite insupportable car on se lasse des grosses blagues machistes qui tournent autour de la violence et du sexe. Des factions se forment, des bagarres éclatent. Je n'avais jamais vu autant de disputes - ni autant d'amour - sur un tournage. "
Paysages californiens et mexicains
Le tournage de Jarhead débuta aux Studios Universal, puis se déroula sur le terrain d'aviation de Holtville et la George Air Force Base de Victorville. Quelques prises de vues ont aussi été effectuées sur les vastes salants de Baja au Mexique. Le tournage dura en tout cinq mois avant de s'achever dans le désert de Glamis en Californie.
A hauteur d'homme...
Sam Mendes revient sur ses choix de cadrage : " J'ai délibérément omis les sacro-saints " master shots " d'exposition. Chaque scène démarre par un plan rapproché de Swofford pénétrant en un lieu donné, agissant ou observant. C'est à partir de lui que l'ensemble du film s'articule, " au ras du sol ", puisque nous ne voyons à l'écran que ce que lui et ses camarades sont en mesure de voir. Donc, aucun plan de survol du " point de vue de Dieu ", aucun mouvement de grue géant, aucun plan pris d'hélico sur ces " fourmis " perdues dans l'immensité du désert. Le cadreur se déplace avec les acteurs, à leur rythme, et chaque mouvement d'appareil est motivé. "
Stage de Marines
Le réalisateur, Sam Mendes, souhaita que ses comédiens subissent un entraînement physique précis afin qu'ils apprennent les gestes et les comportements leur permettant d'incarner des Marines convaincants. Avant le début du tournage, les comédiens suivirent ainsi un stage de quatre jours à la George Air Force Base, sous la direction du sergent-major James Dever, conseiller technique et collaborateur sur Le Dernier samouraïet Nous étions soldats.
Artifices visuels
Afin de rendre le désert plus proche visuellement d'un véritable désert saoudien, les équipes responsables des effets visuels furent chargées d'occulter toute trace de végétation hivernale sur le paysage. Parallèlement, pour recréer la vision infernale des puits de pétroles en feu, la production filmèrent un seul puit en feu qu'ils multiplièrent ensuite sous différents angles. D'autres effets furent employés lors de scènes présentant un risque physique (l'explosion d'une tour de contrôle, le tatouage au fer...) ou prohibées par l'American Humane Association (le duel de scorpions).
Un parfum d'Apocalypse
Le chef monteur de Jarhead, n'est autre que Walter Murch, qui s'était chargé du montage d'un certain... Apocalypse Now. Un film que l'on retrouve justement dans Jarhead au cours d'une scène où les Marines assistent à une projection du film.
Source: Allociné.fr