Kaman
Elite
J'ai hésité à mettre ce texte dans le forum animé/bd/livres car il semble plus poétique au premier abord... Mais en réalité il exprime assez bien mon état d'esprit en ce moment, je l'ai écrit en plusieurs fois, le premier jet, je l'ai fait en étant... bourré.
Puis j'ai rajouté certaines choses sous l'effet d'un amour assez fort... puis enfin, sous le coup de la déception de ce même amour.
J'avoue ne pas trop bien le comprendre moi-même, et avoir un avis extérieur (pas de "bof, c'est pas terrible comme texte" s'il vous plait, je ne demande pas de juger la forme!) m'aiderait peut-être à y voir plus clair.
D'habitude j'ai peut-être trop de fierté pour oser demander de l'aider, et à vrai dire je m'en sors souvent très bien tout seul, mais là le cas est un peu différent parce que je n'arrive pas à vraiment en sortir... Merci de me donner un avis :wink:
Fini de faire illusion
Je ne suis rien
Serait-ce une hallucination?
Non, je ne vais pas bien
Place à la création
Je n'arrive plus à distinguer ce que je suis réellement, je me perds dans mes propres couloirs, je me cogne dans le noir mais personne n'est là pour m'ouvrir les yeux... marre marre, je me noie!
Depuis que je suis
Je suis celui qui fuit.
Que d'éructations inutiles pour dire que je me remets en question...
Que de choses futiles pour finalement arriver à quoi?
Oui j'aime la vie, je l'aime comme on aime un père, parce qu'on ne la choisit pas, comme on ne choisit pas qui on aime.
On aime ceux qui nous font
Ceux qu'on aime nous fuient.
La création dis-je? Ce n'est pas ce ramassis d'improbables réflexions à la con que je qualifie comme telle, c'est de ma vie que je veux faire une création, la mener à la déraison plus qu'alors...
Seul, je n'y arriverai pas, mais j'espère trouver en toi le meilleur compagnon... Car je tiens à toi, je te veux dans ma vie.
Ma vie, cet objet dans lequel l'on dépose du bien et du mal sans que je sois capable de les distinguer, car il y a parfois du mal à se faire du bien, comme il y a du bien à se faire du mal...
Mais comment aimer le mal? J'aimerais ne pas l'avoir cottoyé, j'aimerais être ignorant, j'aimerais... ne pas t'aimer.
Et comment aimer le bien?
Il est tellement facile de te fuir, il est tellement facile d'être ignorant et pourtant. Pourtant! Je t'affronte, je te contemple et te créée. Tu es tout ce que je pense être, un miroir déformant au service de mon égo, tu es... toi.
Je t'aime car je crois que je m'aime.
Et toi qui m'observes, qui me tends ce miroir. Cesse de te cacher derrière ces oeillères et dis-moi où ta liberté repose, dis-moi que tu n'es pas un pantin et tu cesseras de sembler car je n'existerai plus à tes yeux.
Range ce miroir.
Tu seras.
Et je deviendrai celui qui est.
Que m'aime qui pourra.
Puis j'ai rajouté certaines choses sous l'effet d'un amour assez fort... puis enfin, sous le coup de la déception de ce même amour.
J'avoue ne pas trop bien le comprendre moi-même, et avoir un avis extérieur (pas de "bof, c'est pas terrible comme texte" s'il vous plait, je ne demande pas de juger la forme!) m'aiderait peut-être à y voir plus clair.
D'habitude j'ai peut-être trop de fierté pour oser demander de l'aider, et à vrai dire je m'en sors souvent très bien tout seul, mais là le cas est un peu différent parce que je n'arrive pas à vraiment en sortir... Merci de me donner un avis :wink:
Fini de faire illusion
Je ne suis rien
Serait-ce une hallucination?
Non, je ne vais pas bien
Place à la création
Je n'arrive plus à distinguer ce que je suis réellement, je me perds dans mes propres couloirs, je me cogne dans le noir mais personne n'est là pour m'ouvrir les yeux... marre marre, je me noie!
Depuis que je suis
Je suis celui qui fuit.
Que d'éructations inutiles pour dire que je me remets en question...
Que de choses futiles pour finalement arriver à quoi?
Oui j'aime la vie, je l'aime comme on aime un père, parce qu'on ne la choisit pas, comme on ne choisit pas qui on aime.
On aime ceux qui nous font
Ceux qu'on aime nous fuient.
La création dis-je? Ce n'est pas ce ramassis d'improbables réflexions à la con que je qualifie comme telle, c'est de ma vie que je veux faire une création, la mener à la déraison plus qu'alors...
Seul, je n'y arriverai pas, mais j'espère trouver en toi le meilleur compagnon... Car je tiens à toi, je te veux dans ma vie.
Ma vie, cet objet dans lequel l'on dépose du bien et du mal sans que je sois capable de les distinguer, car il y a parfois du mal à se faire du bien, comme il y a du bien à se faire du mal...
Mais comment aimer le mal? J'aimerais ne pas l'avoir cottoyé, j'aimerais être ignorant, j'aimerais... ne pas t'aimer.
Et comment aimer le bien?
Il est tellement facile de te fuir, il est tellement facile d'être ignorant et pourtant. Pourtant! Je t'affronte, je te contemple et te créée. Tu es tout ce que je pense être, un miroir déformant au service de mon égo, tu es... toi.
Je t'aime car je crois que je m'aime.
Et toi qui m'observes, qui me tends ce miroir. Cesse de te cacher derrière ces oeillères et dis-moi où ta liberté repose, dis-moi que tu n'es pas un pantin et tu cesseras de sembler car je n'existerai plus à tes yeux.
Range ce miroir.
Tu seras.
Et je deviendrai celui qui est.
Que m'aime qui pourra.