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Keiko, l'orque vedette du film "Sauvez Willy", est mort hier à l'âge de 27 ans, vraisemblablement des suites d'une pneumonie. L'animal s'est éteint sans avoir jamais réussi à retourner à l'état sauvage en dépit d'un énorme programme de réhabilitation de plus de 20 millions de dollars.
L'équipe chargée de son programme de réacclimatation à la vie sauvage a dû annoncer la triste nouvelle. "Il y a deux jours, il est devenu un peu léthargique. Il n'acceptait plus très bien la nourriture", a déclaré Dane Richards, un membre de l'équipe chargée de soutenir Keiko dans le golfe de Taknes, sur la côte ouest norvégienne, où il avait élu domicile. Vendredi 12 décembre, "son comportement et son activité se sont détériorés", a-t-il ajouté. "Nous pensons qu'il peut s'agir d'une pneumonie", a-t-il précisé.
L'orque est mort le jour-même dans l'après-midi, sans avoir jamais réussi à retourner à l'état sauvage en dépit d'un énorme programme de réhabilitation de plus de 20 millions de dollars. Dane Richards n'a pas été en mesure d'indiquer ce qu'il adviendrait de son cadavre mais David Philipps, de la Fondation "Sauvez Willy", cité par la presse norvégienne, aurait formulé le souhait d'exposer son squelette au public.
Capturé en 1979 au large de l'Islande à l'âge estimé de deux ans, Keiko a passé le plus clair de son existence en captivité dans des parcs d'attraction maritime, gagnant ses lettres de noblesse hollywoodienne en apparaissant dans les trois films de la série "Sauvez Willy", qui relatent l'histoire d'un petit garçon tentant de rendre à l'orque sa liberté.
Suite à une campagne massive de mobilisation internationale, Keiko a été transporté à grands frais en Islande, à bord d'un avion-cargo de l'US Air Force, pour y suivre un programme censé lui apprendre à capturer sa propre nourriture, essentiellement du hareng. Une fois lâché dans la nature, l'orque a parcouru 1.400 km depuis l'Islande pour élire domicile dans un fjord de Norvège, paradoxalement le seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale de ses cousines, les baleines.
Véritable curiosité touristique dans son nouveau lieu de villégiature, Keiko n'a jamais réussi à couper le lien avec les hommes, dont il est resté dépendant pour son alimentation --environ 40 kg de hareng par jour--, rechignant avec obstination à rejoindre ses semblables. Keiko s'est éteint sans avoir véritablement retrouver sa liberté.
(Belga)
Paix à son âme ... :cry:
L'équipe chargée de son programme de réacclimatation à la vie sauvage a dû annoncer la triste nouvelle. "Il y a deux jours, il est devenu un peu léthargique. Il n'acceptait plus très bien la nourriture", a déclaré Dane Richards, un membre de l'équipe chargée de soutenir Keiko dans le golfe de Taknes, sur la côte ouest norvégienne, où il avait élu domicile. Vendredi 12 décembre, "son comportement et son activité se sont détériorés", a-t-il ajouté. "Nous pensons qu'il peut s'agir d'une pneumonie", a-t-il précisé.
L'orque est mort le jour-même dans l'après-midi, sans avoir jamais réussi à retourner à l'état sauvage en dépit d'un énorme programme de réhabilitation de plus de 20 millions de dollars. Dane Richards n'a pas été en mesure d'indiquer ce qu'il adviendrait de son cadavre mais David Philipps, de la Fondation "Sauvez Willy", cité par la presse norvégienne, aurait formulé le souhait d'exposer son squelette au public.
Capturé en 1979 au large de l'Islande à l'âge estimé de deux ans, Keiko a passé le plus clair de son existence en captivité dans des parcs d'attraction maritime, gagnant ses lettres de noblesse hollywoodienne en apparaissant dans les trois films de la série "Sauvez Willy", qui relatent l'histoire d'un petit garçon tentant de rendre à l'orque sa liberté.
Suite à une campagne massive de mobilisation internationale, Keiko a été transporté à grands frais en Islande, à bord d'un avion-cargo de l'US Air Force, pour y suivre un programme censé lui apprendre à capturer sa propre nourriture, essentiellement du hareng. Une fois lâché dans la nature, l'orque a parcouru 1.400 km depuis l'Islande pour élire domicile dans un fjord de Norvège, paradoxalement le seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale de ses cousines, les baleines.
Véritable curiosité touristique dans son nouveau lieu de villégiature, Keiko n'a jamais réussi à couper le lien avec les hommes, dont il est resté dépendant pour son alimentation --environ 40 kg de hareng par jour--, rechignant avec obstination à rejoindre ses semblables. Keiko s'est éteint sans avoir véritablement retrouver sa liberté.
(Belga)
Paix à son âme ... :cry: