Fleur de Lotus
Nạk citwithyā
Des Bulles pour combattre le SIDA.
Belle initiative que celle du Doctur Anne Linet (médecin scolaire à la Ville de Bruxelles), du Professeur Jack Levy (chef du département de pédiatrie du CHU Saint-Pierre) et de l'ex rédacteur en chef du magazine Spirou, Thierry Tinlot. Aidé des dessinateurs Salma (Nathalie), Geerts (le P'tit Jojo) et Mauricet (Mort de trouille), le trio a lancé un atelier d'ecrture de BD, acceuillant une quinzaine d'ados séropositifs. Leurs buts? Donner la parole à de jeunes malades, améliorer l'intégration des victimes du sida dans la société et enfin, créer un outil de prévention destiné aux 12-18 ans.
Ensemble, ils ont imaginé diverses histoires, personnages et gags autour du rapport des jeunes avec la maladie, du traitement à suivre, de l'école, de l'avenir, du rejet ... Le tout est aujourd'hui compilé dans une BD contre le silence, comprenant d'une part des planches de BD, et de l'autre, des textes de vulgarisation médcale, de prévention, des infos ... Et des témoignages, souvent poignants: "Le plus dur, c'est pas de prendre les médicaments. Le plus dur, c'est de se cacher pour les prendre.", "Si je leur dis, je vais faire peur!"... Distribué auprès d'élèves du secondaire Bruxellois, l'ouvrage est egalement disponible via le site www.labdcontrelesilence.com au prix de 12�. Tous les bénéfices seront reversés au service de pédiatrie du CHU Saint-Pierre. (SD)
source: Zone 02.
Les enfants et le VIH
Par le Professeur Jack Levy
Chef du service de pédiatrie, CHU Saint-Pierre, Bruxelles.
La sévérité de l�infection par le VIH s�étend bien au-delà de ses conséquences pour la santé physique des enfants atteints. Une dimension particulière à cette maladie, liée à son mode de transmission, est que lorsqu�un enfant est infecté par le VIH, sa mère, et bien souvent son père, certains de ses frères ou s�urs sont également atteints. La maladie, voire le décès d�un ou des deux parents, rendent particulièrement difficiles les soins à l�enfant. Les conséquences psychologiques et sociales de cette affection, et la stigmatisation qui lui est associée ont par ailleurs un lourd impact sur le développement de nombre d�enfants et empêchent toute communication autour de la maladie. Le secret quant au diagnostic est maintenu vis-à-vis de l�entourage et des milieux de vie, mais également au sein de la famille et surtout concernant l�enfant lui-même, qui n�est souvent que très tardivement informé de la réalité de sa maladie.
Pour prendre en charge ces patients, il est indispensable de réunir autour d�eux une équipe médico-psycho-sociale dont la mission est d�aborder de façon pluridisciplinaire et coordonnée les différents problèmes auxquels sont confrontés les enfants et leurs familles.
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