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La Corée du Nord défend son droit au nucléaire pour son 55ème anniversaire
A l'occasion de son 55ème anniversaire, le régime stalinien de Corée du Nord a brandi une fois de plus la menace atomique en défendant son droit à se doter d'une capacité nucléaire.
"Tant que les Etats-Unis n'abandonneront pas leur politique hostile à l'égard de la Corée du Nord, la Corée du Nord continuera à renforcer et à développer sa capacité nucléaire défensive, ce qu'elle considère comme un moyen légitime de protéger sa souveraineté", a déclaré le chef d'état-major de l'armée nord-coréenne Kim Yong-Chun, cité par l'agence Chine nouvelle.
Ces paroles ont été prononcées par M. Kim qui passait en revue environ 10.000 soldats et plusieurs centaines de milliers de personnes à l'occasion d'un défilé sur l'esplanade Kim Il-Sung dans le centre de Pyongyang, pour célébrer le 55ème anniversaire du régime stalinien.
Les soldats portaient des fusils et des mitraillettes, selon Chine nouvelle, mais aucun matériel militaire lourd n'a été exhibé lors de cette parade, d'après un diplomate européen en poste à Pékin.
"Il n'y avait pas de matériel militaire dans la parade. Seulement des unités de soldats marchant en colonnes", a déclaré à l'AFP Wojciech Kaluza, ambassadeur de Pologne en Corée du Nord qui a assisté au spectacle sur la tribune présidentielle où se trouvait aussi le numéro un du régime, Kim Yong-Il.
Ce dernier n'a pas dit un mot, se contentant de faire signe de la main à la foule qui passait devant lui. Selon Chine nouvelle, les civils issus de "tous les milieux de la ville de Pyongyang" arboraient des sculptures des dirigeants et des charriots remplis de fleurs.
"La parade était fantastique. Je me souviens des parades de l'époque soviétique mais celle-ci les surpassait", selon M. Kaluza.
Le régime nord-coréen, dont plus du quart de la population dépend de l'aide alimentaire internationale pour survivre, a un goût prononcé pour ce genre de manifestations grandioses.
Lundi, un journal sud-coréen avait rapporté lundi que la Corée du Nord pourrait dévoiler, à l'occasion de son anniversaire, un missile d'une portée de 4.000 km, encore supérieure à celle du missile Taepodong 1 qui avait survolé Japon en 1998.
"S'ils montrent quelque chose, c'est qu'il y a une raison. S'ils ne le font pas, c'est qu'ils n'ont pas de message particulier à faire passer", a estimé Robert Karniol, journaliste à l'hebdomadaire spécialisé Jane's Defence Weekly.
La reprise du programme nucléaire civil de Pyongyang et le retrait de la Corée du Nord du Traité de non-prolifération (TNP) ont été officiellement annoncés en décembre dernier.
Des pourparlers à ce sujet ont eu lieu entre les Etats-Unis et la Corée du Nord fin août à Pékin fin août, en présence de la Russie, de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon. Ces discussions, qui avaient pour but de faire abandonner à la Corée du Nord, contre une aide économique, tout programme militaire pouvant servir à des fins militaires, n'ont pas abouti.
Lundi à Moscou, l'ambassadeur nord-coréen en Russie Pak Ui-Chun a déclaré qu'il ne voyait "pas de nécessité" pour que le dialogue avec Washington se poursuive.
A l'occasion de son 55ème anniversaire, le régime stalinien de Corée du Nord a brandi une fois de plus la menace atomique en défendant son droit à se doter d'une capacité nucléaire.
"Tant que les Etats-Unis n'abandonneront pas leur politique hostile à l'égard de la Corée du Nord, la Corée du Nord continuera à renforcer et à développer sa capacité nucléaire défensive, ce qu'elle considère comme un moyen légitime de protéger sa souveraineté", a déclaré le chef d'état-major de l'armée nord-coréenne Kim Yong-Chun, cité par l'agence Chine nouvelle.
Ces paroles ont été prononcées par M. Kim qui passait en revue environ 10.000 soldats et plusieurs centaines de milliers de personnes à l'occasion d'un défilé sur l'esplanade Kim Il-Sung dans le centre de Pyongyang, pour célébrer le 55ème anniversaire du régime stalinien.
Les soldats portaient des fusils et des mitraillettes, selon Chine nouvelle, mais aucun matériel militaire lourd n'a été exhibé lors de cette parade, d'après un diplomate européen en poste à Pékin.
"Il n'y avait pas de matériel militaire dans la parade. Seulement des unités de soldats marchant en colonnes", a déclaré à l'AFP Wojciech Kaluza, ambassadeur de Pologne en Corée du Nord qui a assisté au spectacle sur la tribune présidentielle où se trouvait aussi le numéro un du régime, Kim Yong-Il.
Ce dernier n'a pas dit un mot, se contentant de faire signe de la main à la foule qui passait devant lui. Selon Chine nouvelle, les civils issus de "tous les milieux de la ville de Pyongyang" arboraient des sculptures des dirigeants et des charriots remplis de fleurs.
"La parade était fantastique. Je me souviens des parades de l'époque soviétique mais celle-ci les surpassait", selon M. Kaluza.
Le régime nord-coréen, dont plus du quart de la population dépend de l'aide alimentaire internationale pour survivre, a un goût prononcé pour ce genre de manifestations grandioses.
Lundi, un journal sud-coréen avait rapporté lundi que la Corée du Nord pourrait dévoiler, à l'occasion de son anniversaire, un missile d'une portée de 4.000 km, encore supérieure à celle du missile Taepodong 1 qui avait survolé Japon en 1998.
"S'ils montrent quelque chose, c'est qu'il y a une raison. S'ils ne le font pas, c'est qu'ils n'ont pas de message particulier à faire passer", a estimé Robert Karniol, journaliste à l'hebdomadaire spécialisé Jane's Defence Weekly.
La reprise du programme nucléaire civil de Pyongyang et le retrait de la Corée du Nord du Traité de non-prolifération (TNP) ont été officiellement annoncés en décembre dernier.
Des pourparlers à ce sujet ont eu lieu entre les Etats-Unis et la Corée du Nord fin août à Pékin fin août, en présence de la Russie, de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon. Ces discussions, qui avaient pour but de faire abandonner à la Corée du Nord, contre une aide économique, tout programme militaire pouvant servir à des fins militaires, n'ont pas abouti.
Lundi à Moscou, l'ambassadeur nord-coréen en Russie Pak Ui-Chun a déclaré qu'il ne voyait "pas de nécessité" pour que le dialogue avec Washington se poursuive.