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Nouvelle rumeur sur la mort de Ben Laden
AP | 23.09.06 | 12:02
PARIS (AP) -- Le ministère français de la Défense a fait savoir samedi que les informations sur la mort présumée d'Oussama ben Laden ne peuvent être confirmées, après la publication dans "L'Est républicain" d'une note confidentielle non recoupée du renseignement français, selon laquelle les services saoudiens auraient "acquis la conviction" que le chef d'Al-Qaïda a succombé à la fièvre typhoïde cet été.
Le ministère français de la Défense a fait savoir dans la matinée que les informations publiées par l"'Est Républicain" sur la mort présumée d'Oussama ben Laden "ne peuvent être confirmées". Dans un communiqué, le ministère ajoute avoir demandé qu"'une enquête soit diligentée pour déterminer l'origine de cette fuite susceptible de constituer un délit passible de sanctions pénales".
Autrement dit, la note de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) cité par le journal "existe", a précisé le porte-parole du ministère Jean-François Bureau, mais ne saurait constituer un élément suffisant pour prouver le décès d'Oussama ben Laden. Le document a été mis à disposition des autorités, a-t-il précisé.
L"'Est Républicain" affirme que la note classée secret défense et enregistrée parmi les documents non recoupés qu'il cite aurait été transmise jeudi au président de la République, au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et au ministre de la Défense.
Ces dernières années, des rumeurs régulières ont annoncé la mort du chef d'Al Qaïda, orchestrateur désigné des attentats du 11-Septembre, souvent supposé se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.
La note de la DGSE publiée par "L'Est Républicain" précise que "selon une source habituellement fiable, les services saoudiens de sécurité auraient acquis la conviction qu'Oussama Ben Laden est mort".
"D'après les éléments" qu'ils auraient recueillis, il aurait été victime d'une très forte crise de typhoïde le 23 août dernier alors qu'il se trouvait au Pakistan et les services saoudiens auraient recueilli le 4 septembre "les premiers renseignements faisant état de son décès".
Toujours selon le document, les services saoudiens "attendraient d'obtenir davantage de détails, et notamment le lieu de son inhumation, pour annoncer officiellement la nouvelle". La note souligne "qu'aucun site Internet djihadiste ne s'est pour l'instant fait l'écho de la mort d'Oussama ben Laden".
A Washington, le responsable de permanence à la CIA Paul Gimigliano disait ne pas pouvoir confirmer l'information sur Ben Laden.
Ben N. Venzke, le directeur du centre IntelCenter, basé à Washington, qui surveille les communications liées au terrorisme, confirmait n'avoir rien "rien vu sur des messages d'Al-Qaïda ou d'autres indicateurs qui puisse indiquer la mort d'Oussama ben Laden" et soulignait qu'Al-Qaïda diffuserait probablement assez rapidement l'information sur le décès si elle était avérée.
"Ils voudraient diffuser ce genre d'information pour contrôler la façon dont elle est développer. S'ils attendaient trop longtemps, ils risqueraient de perdre l'initiative sur le sujet", a-t-il expliqué à l'AP.
Selon IntelCenter, qui fournit également des services de renseignement antiterroriste pour l'administration américaine, la dernière preuve attestant que Ben Laden était encore vivant remonte à la diffusion par Al-Qaïda d'un enregistrement audio le 29 juin dans lequel le chef du réseau terroriste rendait hommage au défunt chef d'Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, tué dans une frappe américaine en Irak un peu plus tôt ce mois-là. AP
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AP | 23.09.06 | 12:02
PARIS (AP) -- Le ministère français de la Défense a fait savoir samedi que les informations sur la mort présumée d'Oussama ben Laden ne peuvent être confirmées, après la publication dans "L'Est républicain" d'une note confidentielle non recoupée du renseignement français, selon laquelle les services saoudiens auraient "acquis la conviction" que le chef d'Al-Qaïda a succombé à la fièvre typhoïde cet été.
Le ministère français de la Défense a fait savoir dans la matinée que les informations publiées par l"'Est Républicain" sur la mort présumée d'Oussama ben Laden "ne peuvent être confirmées". Dans un communiqué, le ministère ajoute avoir demandé qu"'une enquête soit diligentée pour déterminer l'origine de cette fuite susceptible de constituer un délit passible de sanctions pénales".
Autrement dit, la note de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) cité par le journal "existe", a précisé le porte-parole du ministère Jean-François Bureau, mais ne saurait constituer un élément suffisant pour prouver le décès d'Oussama ben Laden. Le document a été mis à disposition des autorités, a-t-il précisé.
L"'Est Républicain" affirme que la note classée secret défense et enregistrée parmi les documents non recoupés qu'il cite aurait été transmise jeudi au président de la République, au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et au ministre de la Défense.
Ces dernières années, des rumeurs régulières ont annoncé la mort du chef d'Al Qaïda, orchestrateur désigné des attentats du 11-Septembre, souvent supposé se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.
La note de la DGSE publiée par "L'Est Républicain" précise que "selon une source habituellement fiable, les services saoudiens de sécurité auraient acquis la conviction qu'Oussama Ben Laden est mort".
"D'après les éléments" qu'ils auraient recueillis, il aurait été victime d'une très forte crise de typhoïde le 23 août dernier alors qu'il se trouvait au Pakistan et les services saoudiens auraient recueilli le 4 septembre "les premiers renseignements faisant état de son décès".
Toujours selon le document, les services saoudiens "attendraient d'obtenir davantage de détails, et notamment le lieu de son inhumation, pour annoncer officiellement la nouvelle". La note souligne "qu'aucun site Internet djihadiste ne s'est pour l'instant fait l'écho de la mort d'Oussama ben Laden".
A Washington, le responsable de permanence à la CIA Paul Gimigliano disait ne pas pouvoir confirmer l'information sur Ben Laden.
Ben N. Venzke, le directeur du centre IntelCenter, basé à Washington, qui surveille les communications liées au terrorisme, confirmait n'avoir rien "rien vu sur des messages d'Al-Qaïda ou d'autres indicateurs qui puisse indiquer la mort d'Oussama ben Laden" et soulignait qu'Al-Qaïda diffuserait probablement assez rapidement l'information sur le décès si elle était avérée.
"Ils voudraient diffuser ce genre d'information pour contrôler la façon dont elle est développer. S'ils attendaient trop longtemps, ils risqueraient de perdre l'initiative sur le sujet", a-t-il expliqué à l'AP.
Selon IntelCenter, qui fournit également des services de renseignement antiterroriste pour l'administration américaine, la dernière preuve attestant que Ben Laden était encore vivant remonte à la diffusion par Al-Qaïda d'un enregistrement audio le 29 juin dans lequel le chef du réseau terroriste rendait hommage au défunt chef d'Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, tué dans une frappe américaine en Irak un peu plus tôt ce mois-là. AP
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