C'est ce vendredi qu'a lieu l'habituelle et folle nuit du Festival du Film Fantastique de Bruxelles.
A nouveau, sang, délire et hurlements sont à prévoir dans la salle du Passage 44 (en face du Botanique pour ceux qui ne sauraient pas)
Pour 19 € (18 si vous êtes étudiant, chomeur ou que sais-je encore de bizarre), vous aurez la possibilité d'allez voir, dans une ambiance hors du commun (NOOOOOOON PAS LA CAAAAAAAVE ) des films que vous ne verrez probablement dans nulle autre salle du pays. Et cette année, la liste m'a l'air très euh gore Ouééé comme on aime !
N'oubliez pas, Vendredi à partir de 23 heure et jusque 6h30 - 7h, vous savez où aller !
23.00 | Toolbox Murders (The)
Faut pas croire : on n’entre pas à Hollywood comme dans un moulin. Si on veut y faire carrière, il faut invariablement passer par son antichambre : ces hôtels miteux où s’entassent starlettes en devenir, serveuses qui finissent par abandonner leurs rêves d’actrices et vieilles stars flétries de soap-operas oubliés. C’est dans l’un d’eux que s’installent Nell et Steven, qui viennent de se marier. Pendant que Steven passe ses journées à se faire une petite place dans le monde de la pub, Nell a tout le temps de jouir de l’absence d’isolation sonore des murs. C’est ainsi qu’elle se rend compte que derrière les sourires professionnels de ses voisins se cache une angoisse sourde. Les habitants de l’immeuble disparaissent un à un, victimes d’un tueur qui semble beaucoup s’amuser des fonctionnalités offertes par sa boîte à outils.
Oui, vous avez bien lu, là, sur la colonne de gauche, c’est bien Tobe Hooper qui signe ce Toolbox Murders. Lui qu’on n’avait plus revu dans ces parages depuis The Mangler (1995, quand même !) revient avec le remake d’un slasher de 1978, qu’il badigeonne d’une bonne lampée de fantastique. Par la même occasion, il nous donne l’occasion de revoir Angela Bettis (Corbeau d’Argent, l’année dernière, pour son rôle dans May).
01h00 | Monster Man
Cette fois, c’est décidé : Adam prend son courage et son volant à deux mains et s’apprête à traverser les Etats-Unis dans le but de déclarer sa flamme à la fille de ses rêves, avant qu’elle ne se marie à un quelconque bellâtre californien. Son meilleur pote, Harley, décide de l’accompagner, principalement pour essayer de lui faire entrevoir la réalité : Adam n’est qu’un gros nerd et la fille de ses rêves s’est tapée tout ce qui bouge sur tous les campus où elle a mis les pieds ! Mais l’équipée d’Adam et Harley prendra bien vite une autre tournure quand ils traverseront le pays redneck, ils croisent alors la route d’une jolie blonde pas très chaudement vêtue, mais surtout de l’un de ces monster-trucks dont la région a le secret.
Ne jamais condamner un homme sur foi de ses erreurs passées. Certes, Michael Davis est le scénariste de Double Dragon (brrrr !). Certes, il a écrit les scénarios de quelques productions Charles Band de la pire eau, avant d’officier dans la comédie sentimentale. Seulement voilà, son Monster Man est une très bonne surprise : une comédie d’horreur gore et poilante, qui ne risque peut-être pas de se retrouver en bonne place dans les dictionnaires de cinéma, mais qui donne lieu à une heure trente de plaisir comme on les aime, dans le chaud cocon de l’Auditorium du Passage 44.
03h00 | Willard
Ne vous fiez pas aux apparences. Sous ses airs de crétin maladroitement gominé, Willard a une vie sociale bien remplie. Malgré sa mère possessive et tyrannique, malgré son patron qui ne sait rien faire d’autre que le ridiculiser, malgré sa jolie collègue de bureau, dont il n’ose pas répondre aux avances. Oui, malgré tout cela, Willard a des amis. Plein. Des petits, poilus, avec de grosses dents et quatre pattes, qu’il cache dans sa cave. Bon, d’accord, un rat ce n’est pas très commode pour parler mobs et gonzesses, mais au moins, eux, ils sont fidèles et attentionnés. C’est ça, les copains.
Remake du film éponyme de 1971, de Daniel Mann, (avec Michaël « Hiiiiiii-hi » Jackson sur la bande-son), Willard plonge son héros dans une atmosphère aux accents victoriens, tout à fait en relation avec cette histoire de post-adolescent laissant exploser ses frustrations trop longtemps refoulées. Première réalisation de Glen Morgan - scénariste de X-files, Millennium et Final Destination - Willard réunit un casting de choix : Crispin Glover (Back to the Future, The Doors, Charlie’s Angels), Laura Helena Harring (Mulholland Drive) et Lee Hermey (le sergent qui hurle comme un buffle dans Full Metal Jacket).
05h00 | Yin-Yang Master II (The )
La période Heian (794 à 1185 après J.C.) fut une ère de prospérité et de félicité pour le Japon. Alors que l’empereur veillait avec bienveillance sur l’aspect temporel de son règne, les prêtres taoïstes, les maîtres du Yin et du Yang, faisaient en sorte que les relations avec le Royaume des morts restent cordiales. Ca, c’est pour la légende. Dans la réalité, les campagnes nippones bruissaient nettement plus du bruit du métal qui s’entrechoque et des cris des soldats pissant le sang par toutes les plaies, que des chants des paysans ou du son du flûtiau. Les fantômes, eux, aimaient se faire une petite brochette d’humain : une épaule par-ci, une jambe par-là. Ou la tête, pour les jours de fête.
Le Bifffophile - un peu givré pour le coup - qui aurait étudié tous nos catalogues, se souviendra que le nom de Yojiro Takita était déjà apparu à l’affiche du charmant Himitsu, programmé en 2001. Il a depuis radicalement changé de registre et officie maintenant dans le fantastique médiéval. Le premier Yin-Yang Master ayant fait la tournée de quelques festivals internationaux - il s’est même offert le Grand Prix chez nos collègues de Neuchâtel en 2002 - il s’est également offert un beau carton dans son pays d’origine. Bref, une suite s’imposait. La voilà.
A nouveau, sang, délire et hurlements sont à prévoir dans la salle du Passage 44 (en face du Botanique pour ceux qui ne sauraient pas)
Pour 19 € (18 si vous êtes étudiant, chomeur ou que sais-je encore de bizarre), vous aurez la possibilité d'allez voir, dans une ambiance hors du commun (NOOOOOOON PAS LA CAAAAAAAVE ) des films que vous ne verrez probablement dans nulle autre salle du pays. Et cette année, la liste m'a l'air très euh gore Ouééé comme on aime !
N'oubliez pas, Vendredi à partir de 23 heure et jusque 6h30 - 7h, vous savez où aller !
23.00 | Toolbox Murders (The)
Faut pas croire : on n’entre pas à Hollywood comme dans un moulin. Si on veut y faire carrière, il faut invariablement passer par son antichambre : ces hôtels miteux où s’entassent starlettes en devenir, serveuses qui finissent par abandonner leurs rêves d’actrices et vieilles stars flétries de soap-operas oubliés. C’est dans l’un d’eux que s’installent Nell et Steven, qui viennent de se marier. Pendant que Steven passe ses journées à se faire une petite place dans le monde de la pub, Nell a tout le temps de jouir de l’absence d’isolation sonore des murs. C’est ainsi qu’elle se rend compte que derrière les sourires professionnels de ses voisins se cache une angoisse sourde. Les habitants de l’immeuble disparaissent un à un, victimes d’un tueur qui semble beaucoup s’amuser des fonctionnalités offertes par sa boîte à outils.
Oui, vous avez bien lu, là, sur la colonne de gauche, c’est bien Tobe Hooper qui signe ce Toolbox Murders. Lui qu’on n’avait plus revu dans ces parages depuis The Mangler (1995, quand même !) revient avec le remake d’un slasher de 1978, qu’il badigeonne d’une bonne lampée de fantastique. Par la même occasion, il nous donne l’occasion de revoir Angela Bettis (Corbeau d’Argent, l’année dernière, pour son rôle dans May).
01h00 | Monster Man
Cette fois, c’est décidé : Adam prend son courage et son volant à deux mains et s’apprête à traverser les Etats-Unis dans le but de déclarer sa flamme à la fille de ses rêves, avant qu’elle ne se marie à un quelconque bellâtre californien. Son meilleur pote, Harley, décide de l’accompagner, principalement pour essayer de lui faire entrevoir la réalité : Adam n’est qu’un gros nerd et la fille de ses rêves s’est tapée tout ce qui bouge sur tous les campus où elle a mis les pieds ! Mais l’équipée d’Adam et Harley prendra bien vite une autre tournure quand ils traverseront le pays redneck, ils croisent alors la route d’une jolie blonde pas très chaudement vêtue, mais surtout de l’un de ces monster-trucks dont la région a le secret.
Ne jamais condamner un homme sur foi de ses erreurs passées. Certes, Michael Davis est le scénariste de Double Dragon (brrrr !). Certes, il a écrit les scénarios de quelques productions Charles Band de la pire eau, avant d’officier dans la comédie sentimentale. Seulement voilà, son Monster Man est une très bonne surprise : une comédie d’horreur gore et poilante, qui ne risque peut-être pas de se retrouver en bonne place dans les dictionnaires de cinéma, mais qui donne lieu à une heure trente de plaisir comme on les aime, dans le chaud cocon de l’Auditorium du Passage 44.
03h00 | Willard
Ne vous fiez pas aux apparences. Sous ses airs de crétin maladroitement gominé, Willard a une vie sociale bien remplie. Malgré sa mère possessive et tyrannique, malgré son patron qui ne sait rien faire d’autre que le ridiculiser, malgré sa jolie collègue de bureau, dont il n’ose pas répondre aux avances. Oui, malgré tout cela, Willard a des amis. Plein. Des petits, poilus, avec de grosses dents et quatre pattes, qu’il cache dans sa cave. Bon, d’accord, un rat ce n’est pas très commode pour parler mobs et gonzesses, mais au moins, eux, ils sont fidèles et attentionnés. C’est ça, les copains.
Remake du film éponyme de 1971, de Daniel Mann, (avec Michaël « Hiiiiiii-hi » Jackson sur la bande-son), Willard plonge son héros dans une atmosphère aux accents victoriens, tout à fait en relation avec cette histoire de post-adolescent laissant exploser ses frustrations trop longtemps refoulées. Première réalisation de Glen Morgan - scénariste de X-files, Millennium et Final Destination - Willard réunit un casting de choix : Crispin Glover (Back to the Future, The Doors, Charlie’s Angels), Laura Helena Harring (Mulholland Drive) et Lee Hermey (le sergent qui hurle comme un buffle dans Full Metal Jacket).
05h00 | Yin-Yang Master II (The )
La période Heian (794 à 1185 après J.C.) fut une ère de prospérité et de félicité pour le Japon. Alors que l’empereur veillait avec bienveillance sur l’aspect temporel de son règne, les prêtres taoïstes, les maîtres du Yin et du Yang, faisaient en sorte que les relations avec le Royaume des morts restent cordiales. Ca, c’est pour la légende. Dans la réalité, les campagnes nippones bruissaient nettement plus du bruit du métal qui s’entrechoque et des cris des soldats pissant le sang par toutes les plaies, que des chants des paysans ou du son du flûtiau. Les fantômes, eux, aimaient se faire une petite brochette d’humain : une épaule par-ci, une jambe par-là. Ou la tête, pour les jours de fête.
Le Bifffophile - un peu givré pour le coup - qui aurait étudié tous nos catalogues, se souviendra que le nom de Yojiro Takita était déjà apparu à l’affiche du charmant Himitsu, programmé en 2001. Il a depuis radicalement changé de registre et officie maintenant dans le fantastique médiéval. Le premier Yin-Yang Master ayant fait la tournée de quelques festivals internationaux - il s’est même offert le Grand Prix chez nos collègues de Neuchâtel en 2002 - il s’est également offert un beau carton dans son pays d’origine. Bref, une suite s’imposait. La voilà.