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La balle se trouve maintenant dans le camp du CD&V, après le congrès de la N-VA qui s’est retirée du fédéral. Le cartel est à l’agonie. Une réunion des hauts responsables du CD&V a eu lieu, une autre est prévue avec les chefs de groupe.
Kris Peeters (CD&V). Photo Thienpont
Les chefs de file du CD&V ont tenu dimanche après-midi une réunion et, dans l’avant soirée, une réunion associant les ministres CD&V et les chefs de groupe est prévue pour évaluer la situation politique. Les dirigeants des chrétiens démocrates flamands se sont également concertés avec leurs partenaires de la N-VA.
La N-VA a annoncé dimanche midi, à l’issue du congrès, qu’elle ne soutenait plus la majorité fédérale. Après 15 mois, la réforme de l’Etat reste lettre morte, déplore-t-elle. Elle ne veut pas prendre part à un dialogue institutionnel qu’elle ne juge pas crédible mais elle n’entend toutefois pas remettre en cause à ce stade le cartel qu’elle forme avec le CD&V. Au sein du CD&V, le maintien du cartel semble également jouir d’un très large soutien.
Le CD&V est toutefois dans une situation très périlleuse. S’il rejette, comme la N-VA, le dialogue institutionnel préparé par les médiateurs, il provoquera une crise majeure au sein du gouvernement fédéral. S’il décide d’y prendre part, il isole la N-VA au sein du gouvernement flamand et la contraindra à quitter celui-ci, ce que réclament déjà les autres partis.
Une réunion associant les hauts responsables du CD&V -le premier ministre Yves Leterme, le vice-premier ministre Jo Vandeurzen, le ministre-président Kris Peeters et la présidente Marianne Thyssen- a eu lieu. Vers 17h, une nouvelle réunion est attendue, avec les autres ministres et les chefs de groupe.
Le premier ministre Yves Leterme est particulièrement exposé. La N-VA s’étant retirée de la majorité fédérale, il ne dispose plus de majorité à la Chambre sur les bancs flamands. Le cartel, qu’il a porté sur les fonts baptismaux en 2004, est à l’agonie et les partenaires de la majorité flamande -Open VLD et SP.A/Vl.Pro- ne se sont d’ailleurs pas privés de réclamer le départ de la N-VA du gouvernement flamand.
Les instances de la Nouvelle Alliance Flamande ont décidé à une très large majorité de ne plus soutenir la majorité fédérale et de ne plus participer au dialogue avec les francophones sur la réforme de l’Etat. « Nous n’avons plus notre place dans cette majorité fédérale », a annoncé le président de la NVA, Bart de Wewer.
Cette décision remet en cause les alliances politiques en Flandre, car la NVA est en cartel avec les chrétiens-démocrates du CD&V, le parti du Premier ministre, qui va devoir choisir entre son alliance dans la perspective des élections régionales de juin 2009 et ses responsabilités gouvernementales.
Yves Leterme a jusqu’à présent toujours écarté l’hypothèse d’une rupture entre le CD&V et la NVA. « Je suis le père du cartel et un père ne laisse pas tomber ses enfants », a-t-il encore affirmé début août avant de partir en vacances.
Après de nombreux contacts informels samedi et dimanche matin, il lui revient d’essayer de sortir de la crise et de se livrer à un nouvel exercice sémantique pour éclaircir, tant que faire se peut, le passage du rapport des médiateurs relatif à Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Le CD&V, radicalisé, se réunit
Le premier ministre doit non seulement faire la synthèse entre les positions des diverses composantes de sa majorité mais aussi au sein de son propre parti qui, samedi soir, s’est encore radicalisé. Dans un communiqué, la présidente du CD&V, Marianne Thyssen, a mis trois conditions au dialogue institutionnel dont l’une visait le dossier BHV. Il doit être sorti du dialogue, les francophones doivent s’engager à respecter la procédure parlementaire en cours -pour le moment la proposition de loi flamande scindant BHV est gelée par un conflit d’intérêts- et ne pas en faire un motif de crise qui mettrait en jeu la survie du gouvernement.
Une réunion du CD&V est prévue dans l’avant soirée. Le temps presse pour le parti chrétien-démocrate. Lundi midi, le ministre-président flamand, Kris Peeters, doit prononcer sa déclaration de rentrée devant le parlement flamand.
Somers : la NVA doit quitter le gouvernement
La décision de la petite formation nationaliste a été condamnée par plusieurs partis flamands, qui ont réclamé son exclusion de l’exécutif de la région flamande. La NVA ne participait pas au gouvernement fédéral, mais est en revanche partie au gouvernement flamand.
« J’en ai marre de la NVA. Nous ne pouvons plus être pris en otages par un parti qui veut foutre en l’air notre pays », s’est insurgé dimanche Bart Sommers, le président du parti libéral flamand Open-Vld, formation de l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt.
Deux autres formations politiques flamandes, les socialistes du sp.a et le Vlaams Progressieven (Vl.pro) ont également réclamé l’exclusion de la NVA du gouvernement flamand.
Bart de Wever a réagi assez durement à ces critiques. « Cela démontre que les libéraux flamands ont plein d’ambition pour laisser tomber la Flandre », a-t-il dénoncé.
Du côté francophone, tous les partis ont appelé à commencer le dialogue institutionnel. Le président du PS, Elio Di Rupo, a exhorté les uns et les autres à garder leur sang-froid et à éviter une nouvelle crise qui paralyserait le gouvernement fédéral.
Source : lesoir.be
En clair, super, Leterme a encore toute la pression sur les épaules, pour savoir si oui ou non il poursuit dans le gouvernement fédéral ou s'il provoque une sérieuse crise au niveau fédéral... Une de plus.
Et vu que personne ne voudra se mouiller avant les élections de juin 2009, on est définitivement pas dans la merde.

Kris Peeters (CD&V). Photo Thienpont
Les chefs de file du CD&V ont tenu dimanche après-midi une réunion et, dans l’avant soirée, une réunion associant les ministres CD&V et les chefs de groupe est prévue pour évaluer la situation politique. Les dirigeants des chrétiens démocrates flamands se sont également concertés avec leurs partenaires de la N-VA.
La N-VA a annoncé dimanche midi, à l’issue du congrès, qu’elle ne soutenait plus la majorité fédérale. Après 15 mois, la réforme de l’Etat reste lettre morte, déplore-t-elle. Elle ne veut pas prendre part à un dialogue institutionnel qu’elle ne juge pas crédible mais elle n’entend toutefois pas remettre en cause à ce stade le cartel qu’elle forme avec le CD&V. Au sein du CD&V, le maintien du cartel semble également jouir d’un très large soutien.
Le CD&V est toutefois dans une situation très périlleuse. S’il rejette, comme la N-VA, le dialogue institutionnel préparé par les médiateurs, il provoquera une crise majeure au sein du gouvernement fédéral. S’il décide d’y prendre part, il isole la N-VA au sein du gouvernement flamand et la contraindra à quitter celui-ci, ce que réclament déjà les autres partis.
Une réunion associant les hauts responsables du CD&V -le premier ministre Yves Leterme, le vice-premier ministre Jo Vandeurzen, le ministre-président Kris Peeters et la présidente Marianne Thyssen- a eu lieu. Vers 17h, une nouvelle réunion est attendue, avec les autres ministres et les chefs de groupe.
Le premier ministre Yves Leterme est particulièrement exposé. La N-VA s’étant retirée de la majorité fédérale, il ne dispose plus de majorité à la Chambre sur les bancs flamands. Le cartel, qu’il a porté sur les fonts baptismaux en 2004, est à l’agonie et les partenaires de la majorité flamande -Open VLD et SP.A/Vl.Pro- ne se sont d’ailleurs pas privés de réclamer le départ de la N-VA du gouvernement flamand.
Les instances de la Nouvelle Alliance Flamande ont décidé à une très large majorité de ne plus soutenir la majorité fédérale et de ne plus participer au dialogue avec les francophones sur la réforme de l’Etat. « Nous n’avons plus notre place dans cette majorité fédérale », a annoncé le président de la NVA, Bart de Wewer.
Cette décision remet en cause les alliances politiques en Flandre, car la NVA est en cartel avec les chrétiens-démocrates du CD&V, le parti du Premier ministre, qui va devoir choisir entre son alliance dans la perspective des élections régionales de juin 2009 et ses responsabilités gouvernementales.
Yves Leterme a jusqu’à présent toujours écarté l’hypothèse d’une rupture entre le CD&V et la NVA. « Je suis le père du cartel et un père ne laisse pas tomber ses enfants », a-t-il encore affirmé début août avant de partir en vacances.
Après de nombreux contacts informels samedi et dimanche matin, il lui revient d’essayer de sortir de la crise et de se livrer à un nouvel exercice sémantique pour éclaircir, tant que faire se peut, le passage du rapport des médiateurs relatif à Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Le CD&V, radicalisé, se réunit
Le premier ministre doit non seulement faire la synthèse entre les positions des diverses composantes de sa majorité mais aussi au sein de son propre parti qui, samedi soir, s’est encore radicalisé. Dans un communiqué, la présidente du CD&V, Marianne Thyssen, a mis trois conditions au dialogue institutionnel dont l’une visait le dossier BHV. Il doit être sorti du dialogue, les francophones doivent s’engager à respecter la procédure parlementaire en cours -pour le moment la proposition de loi flamande scindant BHV est gelée par un conflit d’intérêts- et ne pas en faire un motif de crise qui mettrait en jeu la survie du gouvernement.
Une réunion du CD&V est prévue dans l’avant soirée. Le temps presse pour le parti chrétien-démocrate. Lundi midi, le ministre-président flamand, Kris Peeters, doit prononcer sa déclaration de rentrée devant le parlement flamand.
Somers : la NVA doit quitter le gouvernement
La décision de la petite formation nationaliste a été condamnée par plusieurs partis flamands, qui ont réclamé son exclusion de l’exécutif de la région flamande. La NVA ne participait pas au gouvernement fédéral, mais est en revanche partie au gouvernement flamand.
« J’en ai marre de la NVA. Nous ne pouvons plus être pris en otages par un parti qui veut foutre en l’air notre pays », s’est insurgé dimanche Bart Sommers, le président du parti libéral flamand Open-Vld, formation de l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt.
Deux autres formations politiques flamandes, les socialistes du sp.a et le Vlaams Progressieven (Vl.pro) ont également réclamé l’exclusion de la NVA du gouvernement flamand.
Bart de Wever a réagi assez durement à ces critiques. « Cela démontre que les libéraux flamands ont plein d’ambition pour laisser tomber la Flandre », a-t-il dénoncé.
Du côté francophone, tous les partis ont appelé à commencer le dialogue institutionnel. Le président du PS, Elio Di Rupo, a exhorté les uns et les autres à garder leur sang-froid et à éviter une nouvelle crise qui paralyserait le gouvernement fédéral.
Source : lesoir.be
En clair, super, Leterme a encore toute la pression sur les épaules, pour savoir si oui ou non il poursuit dans le gouvernement fédéral ou s'il provoque une sérieuse crise au niveau fédéral... Une de plus.
Et vu que personne ne voudra se mouiller avant les élections de juin 2009, on est définitivement pas dans la merde.