Tant qu'il y aura la politique et l'économio, l'information sera orientée. Normalement, la réflexion à ce sujet demande bien plus de détails mais tentons de résumer...
Chaque média, qu'il soit télévisuel, écrit ou radiophonique, a des appartenances politiques et économiques. Il serait mal venu pour un média de droite de critiquer avec virulence les décisions prises au sein d'un parti de droite. Néanmoins, pour donner l'illusion d'objectivité et garder une crédibilité face à la concurrence, les médias se doivent de parler des faits des partis qu'ils soutiennent, peu importe qu'ils soient négatifs.
Contrairement à ce que l'on peut dire, la désinformation était plus forte à l'époque où les communications étaient encore limitées. C'est avec l'avènement de la télévision et d'une certaine mondialisation de l'information que les médias ont dû s'aligner le plus possible pour que les gens ne senten pas trop à quel point ils étaient manipulés jusque là.
Le problème actuel est qu'avec une croissance, parfois débilitante, de la liberté de parole des journalistes, les sources se contredisent les unes les autres. A ceci plusieurs explications possible:
- D'abord, la notion de concurrence, supérieure à l'envie d'informer elle-même. Les médias ne versant pas dans le sensationnel sont presque systématiquement sanctionnés. Avant l'information était morne, mais l'envie des gens de se distraire de leur quotidien se faisant plus grande, les médias ont dû s'adapter pour finalement en arriver à ce que beaucoup appellent aujourd'hui, à tort, la désinformation. Si les médias prennent effectivement les gens pour des cons, c'est parce qu'ils l'ont bien voulu... Quand je dis "les gens", il ne s'agit pas de désigner tout le monde, car ceux qui ne l'ont pas voulu se font aujourd'hui de plus en plus entendre, ou du moins, ils essaient.
- Ensuite, le problème éternel des couleurs politiques, qu'elles soient affichées ou non. Les journaux ne peuvent pas nuire aux intérêts des partis qu'ils encouragent et qui, parfois, les subsident. Ce qui donne, à l'image du paysage politique, une dominance d'une certaine information au profit d'une autre. En l'occurence, c'est la rubrique des chiens écrasés qui prime dans notre presse. Mais pas n'importe quelle rubrique des chiens écrasés, celle de proximité et de préférence sensationnelle.
Il est malheureusement impossible de résumer le problème en quelques lignes, ici je n'ai fait que le survoler mais pour le comprendre en profondeur il faut avoir des connaissances en politique, économie, droit,.... Ce que je n'ai malheureusement pas (encore?).
Tu viens d'ouvrir un débat sans fin qui a de plus en plus sa place dans notre société, car avant les gens n'avaient que peu de réflexion sur l'information qui leur était livrée et que, maintenant, les masses se mettent à se poser des questions. Quand je dis "maintenant", le mouvement a quand même été amorcé dans les années 60 mais désormais il touche à une plus grand partie de population.