Le dernier Static-X

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Static-X : "Start a war"
LA DRÔLE DE GUERRE

jeudi 14 juillet 2005, par Marc Lenglet


Récemment, on a davantage parlé de Static-X pour ses déboires personnels que pour sa progression musicale. En Europe, c’est assez normal, le groupe concentrant exclusivement ses activités sur le territoire américain. Mais même outre-Atlantique, c’est la mise à pied brutale du guitariste Tripp Eisen, suite à son arrestation pour outrage sur mineure, qui a retenu toutes les attentions. Dans ces récentes interviews, Wayne Static et ses comparses ne souhaitent visiblement pas que l’on revienne sur ce douloureux sujet, préférant qu’on l’on s’attarde sur leur dernier album. Vous êtes certains que vous voulez qu’on parle du nouvel album, les gars ? Oui ? Bon, OK, c’est vous qui l’aurez voulu.

Static-X avait pondu un premier opus ébouriffant (Wisconsin death trip), un deuxième album plus ou moins dans la même veine (Machine) puis avait évolué vers un style plus mélodique et, disons le franchement, plus passe-partout. L’évolution s’arrête ici. Opérant une des plus impressionnantes rotations à 180° de l’histoire du metal, Static-X repart exactement d’où il était venu, l’effet de surprise en moins.

Ca commence fort avec The enemy. Static-X plaque méthodiquement chaque élément à l’endroit qu’il occupera jusqu’au terme de l’album. Gros son saccadé, hurlements grincheux, injections electro, rythmiques technoïdes,... C’est bien vu tout ça. C’est porteur. Ca plaît aux jeunes. Vous savez, les jeunes d’aujourd’hui, ils veulent du tout en un. Du metal qui fait peur mais sur lequel on peut bouger et, si possible, qui ne soit pas trop compliqué à appréhender. Et là, l’accidenté du sèche-cheveux, il maîtrise son sujet pile poil. Chaque élément est à sa place, on sent le rôdage jusque dans les plus petits détails de la production. The right thing in the right place. Nickel. Bon, maintenant qu’on a compris que niveau pisse-copie, on avait affaire à un pro, on va un peu juger le niveau en dissert. Exercice de style, pas compliqué, je demande juste une dizaine de plages de bons morceaux. Comment ? Ah, vous n’en faites plus. Et depuis quand ? Y a plus besoin, ça se vendra quand même ? Ah bon...

Ben oui, ce n’est pas tout de suivre scrupuleusement le petit manuel How To Make Nasty Music For Nasty Kids, il faut quand même un chouïa de fond, sinon ça marche beaucoup moins bien. Et ici, avec la meilleure volonté du monde, en rassemblant péniblement les souvenir épars de l’excellent premier album de Static-X, pas moyen de s’intéresser aux différents titres, qui tous manquent singulièrement de personnalité. Tout juste se surprendra-t-on à headbanguer mollement sur l’une ou l’autre rythmique plus persuasive. Start a war est incolore, inodore et insipide. Alors que Static-X avait su jadis se démarquer, en apportant une bouffée d’air frais au sein des nouveaux groupes de metal made in America, autant aujourd’hui écouter n’importe quel autre bande de jeunes sauvageons bruyants et pas très dégourdis. Ou autant ne rien écouter, ça coûte moins cher.

Start a war serait un cri de guerre lancé à toutes les personnes ayant eu l’audace de faire chier Wayne Static ces derniers temps. Pas de quoi les faire frémir outre mesure. Et Tripp Eisen dans tout ça, finalement, c’est le groupe ou la maison de disques qui a payé l’avocat ?
 
lolilol .. Tu sais, des critiques négatives y'en a partout hein .. Même s'il est vrai que moi j'ai apprecié "que" Machine .. J'ai pas encore eu le temps d'écouter le dernier opus complètement .. Même si le titre "phare" I'm the one est assez "sympa" .. :)
 
1er
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Après écoute, rien à dire Set it Off arrache grave.
 
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