Les hackers se détournent de Microsoft

Les « criminels en ligne » ont fait des logiciels antivirus et des lecteurs de média tels que iTunes d’Apple, Winamp ou encore RealPlayer leurs cibles privilégiées des trois premiers mois de l’année 2005. Cette nouvelle tendance n’est pas un hasard puisque les hackers ont réussit à trouver d’autres moyens de prendre le contrôle de machines à distance.

Tandis qu’ils continuent de dénicher les moindres faiblesses du système d’exploitation le plus populaire au monde, les hackers exploitent désormais de plus en plus les failles de logiciels développés par d’autres entreprises.

Etant donnée que de plus en plus d’utilisateurs téléchargent régulièrement les correctifs pour Windows, les hackers cherchent à exploiter d’autres logiciels plus vulnérables qui ne bénéficient pas d’autant de mises à jour. « Les systèmes d’exploitation se sont tellement améliorés au niveau des mises à jour automatiques qu’ils ne constituent plus un terrain fertile pour les hackers » affirme Alan Paller de SANS Institut.

Les hackers les plus malhonnêtes exploitent les failles de sécurité afin de dérober des numéros de cartes bleues ou autres données personnelles sensibles depuis les ordinateurs des particuliers. Certains autres se servent de ces machines pour envoyer des spams ou des photographies à caractère pornographique.

Selon le SANS Institut, ce sont plus de 600 nouvelles failles qui ont vu le jour depuis le début de l’année. Parmi elles, une vingtaine sont encore considérées comme critiques puisque le correctif n'est pas encore installé sur un grand nombre de machines, et ce bien que les développeurs de logiciels aient rapidement publié des patchs.

Source: Tomshardware

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theodorus a dit:

Heu... "nouvelles failles"? Depuis quand les failles apparaissent comme ça du jour au lendemain? Je vois bien que c'est une simple façon de parler, mais une faille ne se met pas à exister parce que le public en parle! Les failles elles sont déjà dans le logiciel et ont les doit aux programmeurs des logiciels concernés, point. C'est eux les responsables de leur existence.

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