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sourceVent de panique à Louvain-la-Neuve, ville où le sentiment d'insécurité est faible. Après un viol, on parle d'une bande organisée. L'UCL tempère.A découvrir dans notre édition Brabant Wallon.
Fin décembre, vers 8 h du matin. Dans une rue du quartier des Bruyères, à Louvain-la-Neuve, une jeune fille est interpellée par deux individus qui l'enlèvent. Ils l'emmènent dans une camionnette blanche pour la violer avant de la relâcher.
Une histoire particulièrement sordide qui a entraîné une profonde émotion au sein de la communauté estudiantine. Alors que le blocus battait son plein, un courrier électronique a circulé de boîte mail en boîte mail pour inciter à la plus grande prudence. Dans ce message, il était question «d'un groupe de violeurs organisés Apparemment cela fait un moment qu'ils filent entre les doigts de la police. Déjà beaucoup de filles se sont fait avoir!» Et de rajouter un peu plus loin : «Ils se déplacent à deux en camionnette, ont entre 40 et 50 ans. Ils attendent sur le bord de la route avec l'arrière de la camionnette ouverte où ils ont déplié un plan. Ils prétextent qu'ils sont perdus et invitent la fille à regarder le plan puis embarquent la victime.»
Ce mail a semé un sentiment de panique déraisonnable. Une panique à laquelle les autorités de l'université refusent de céder.
Xavier Renders, vice-recteur aux Affaires étudiantes de l'UCL, a donc rectifié le tir en envoyant un mail à tous les étudiants de l'université. «L'intention du rédacteur de ce courrier était bonne. Inviter les étudiants à la vigilance après ces circonstances dramatiques. C'est bien. Mais quelques inexactitudes méritaient correction. Notamment le fait qu'il n'y a pas eu, heureusement, d'autres cas dans la ville. Nous voulions aussi souligner le fait que les services de police prenaient toutes les mesures pour arrêter au plus vite ces violeurs qui ont sévi il y a quelques semaines.»
Le vice-recteur ajoute qu'une vigilance constante face à des inconnus est indispensable, à Louvain-la-Neuve comme ailleurs.
Car il est vrai, qu'à Louvain-la-Neuve, plus que dans toute autre ville, le sentiment d'insécurité est très faible. Véronique Daveux, analyste stratégique à la police d'Ottignies-LLN, le confirme. «Les étudiants ne vivent pas avec ce sentiment d'insécurité. Contrairement à ce qui existe dans un quartier classique, où les familles s'installent pour des périodes de 15, 20 ans ou même plus longtemps, il n'y a pas de mémoire collective à Louvain-la-Neuve. Chaque année, les habitants ont 20 ans. La population se renouvelle extrêmement rapidement. Dès lors, sur un campus, il n'y a pas de passage de témoin. On ne se transmet pas des infos sur tel voisin qui a déjà été cambriolé, ou tel autre qui a dû mettre une alarme, etc. Ces histoires de quartier incitent généralement à la prudence. Ici, elles font défaut.»
meme si l'ucl minimise les faits, je conseille aux demoiselles de faire quand meme tres attention, et au "monsieurs", si vous voyez une fille se faire enlever dans une camionnette ne rester pas comme des c** a regarder (on a beau dire c'est 9X sur 10 ce qui se passe) et essayer d'intervenir
voila juste post d'avertissement =]