[S4u]Sifu
Elite
Dans Le Ventre Du Crocodile
DANS LE VENTRE DU CROCODILE
Cette chanson est la seconde qui fût faite pour ce qui n’était qu’une “Récréation musicale” quand j’ai entamé ce projet il y a 4 ans.
J’ai rencontré Diesel en studio et lui aussi était dans le même esprit que moi, lassé du rap français et assoiffé de nouvelles expériences et de nouveaux sons. Il m’a fait écouté ses compositions et instantanément, il m’a semblé clair qu’il fallait tenté quelque chose et je prenais plusieurs sessions studio en août 2006.
Le premier jour, nous faisions Yeah Yeah Yeah dont je vous parlerai plus tard. Crocodile est donc le deuxième titre que nous avons crée. Après lui avoir fait écouter quelques morceaux de styles différents qui me plaisaient, il partait composer dans son coin pendant que j’écrivais ces paroles sur un break de batterie: “J’viens de l’île des enfants perdus / Je ne veux plus grandir / Car là d’où je viens on m’a fait grandir trop vite / La nuit je chasse mon ombre en essayant de me trouver / Pouvoir me définir si seulement je le pouvais…“. Des paroles depuis trop longtemps contenues, que je ne pouvais exprimer que sous cette forme. J’essayais d’y mettre de la mélodie, je ne parvenais qu’a un ton monotone mais je m’échappais du rap et de ses constructions rythmiques. Puis Diesel est revenu, une demie heure après, avec cette basse rajoutée et ces claviers hypnotisants. Je me suis mis à danser dans le studio comme les Indiens quand ils appellent la pluie, j’étais en transe. Je suis passé derrière le micro, j’ai posé mon texte, d’une traite. En dix minutes la chanson était finie ! Je tenais enfin ce que je voulais faire, ce mélange bizarre de tout ce que j’aimais: Des batteries techniques et dansantes qui jouent comme des boîtes à rythmes, des basses un peu crades qui bavent, des guitares qui délirent et des textes naïfs et désabusés.
C’était certain pour lui comme pour moi, il allait composer cette album avec moi. Deux ans plus tard, alors que depuis presque un an, nous démarchions les maisons de disques pour signer cet album étrange, au bout du rouleau, gérant un tas de problèmes racontés dans l’album “Disiz The End”, j’avais rendez-vous avec un directeur artistique chez Naive. Je lui faisais écouter un titre, puis deux, puis vînt ce titre: “Crocodile”. Jonathan (le directeur artistique) s’arrêta sur ce titre. C’était la première fois. Les autres D-A ne s’étaient eux, arrêtés que sur des titres que j’ai oublié depuis. En sortant du rendez-vous, je fermais la porte et j’entendais qu’il remettait Crocodile en augmentant le son. Je savais, par instinct, à ce moment précis, que ce disque allait ce faire avec lui, ici chez Naïve.
Ce titre parce qu’il est le premier et pour les souvenirs évoqués à l’instant, est un peu la pierre angulaire de cet album, en tout cas le premier avec lequel je tiens présenter mon nouveau coeur tout neuf.
apres 2,3 ecoute ca passe quand meme pas mal.
DANS LE VENTRE DU CROCODILE
Cette chanson est la seconde qui fût faite pour ce qui n’était qu’une “Récréation musicale” quand j’ai entamé ce projet il y a 4 ans.
J’ai rencontré Diesel en studio et lui aussi était dans le même esprit que moi, lassé du rap français et assoiffé de nouvelles expériences et de nouveaux sons. Il m’a fait écouté ses compositions et instantanément, il m’a semblé clair qu’il fallait tenté quelque chose et je prenais plusieurs sessions studio en août 2006.
Le premier jour, nous faisions Yeah Yeah Yeah dont je vous parlerai plus tard. Crocodile est donc le deuxième titre que nous avons crée. Après lui avoir fait écouter quelques morceaux de styles différents qui me plaisaient, il partait composer dans son coin pendant que j’écrivais ces paroles sur un break de batterie: “J’viens de l’île des enfants perdus / Je ne veux plus grandir / Car là d’où je viens on m’a fait grandir trop vite / La nuit je chasse mon ombre en essayant de me trouver / Pouvoir me définir si seulement je le pouvais…“. Des paroles depuis trop longtemps contenues, que je ne pouvais exprimer que sous cette forme. J’essayais d’y mettre de la mélodie, je ne parvenais qu’a un ton monotone mais je m’échappais du rap et de ses constructions rythmiques. Puis Diesel est revenu, une demie heure après, avec cette basse rajoutée et ces claviers hypnotisants. Je me suis mis à danser dans le studio comme les Indiens quand ils appellent la pluie, j’étais en transe. Je suis passé derrière le micro, j’ai posé mon texte, d’une traite. En dix minutes la chanson était finie ! Je tenais enfin ce que je voulais faire, ce mélange bizarre de tout ce que j’aimais: Des batteries techniques et dansantes qui jouent comme des boîtes à rythmes, des basses un peu crades qui bavent, des guitares qui délirent et des textes naïfs et désabusés.
C’était certain pour lui comme pour moi, il allait composer cette album avec moi. Deux ans plus tard, alors que depuis presque un an, nous démarchions les maisons de disques pour signer cet album étrange, au bout du rouleau, gérant un tas de problèmes racontés dans l’album “Disiz The End”, j’avais rendez-vous avec un directeur artistique chez Naive. Je lui faisais écouter un titre, puis deux, puis vînt ce titre: “Crocodile”. Jonathan (le directeur artistique) s’arrêta sur ce titre. C’était la première fois. Les autres D-A ne s’étaient eux, arrêtés que sur des titres que j’ai oublié depuis. En sortant du rendez-vous, je fermais la porte et j’entendais qu’il remettait Crocodile en augmentant le son. Je savais, par instinct, à ce moment précis, que ce disque allait ce faire avec lui, ici chez Naïve.
Ce titre parce qu’il est le premier et pour les souvenirs évoqués à l’instant, est un peu la pierre angulaire de cet album, en tout cas le premier avec lequel je tiens présenter mon nouveau coeur tout neuf.
apres 2,3 ecoute ca passe quand meme pas mal.