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L'avocat général a requis jeudi une peine d'au moins 18 ans de réclusion criminelle à l'encontre d'Alexandre Ferrand, aide-éducateur de 26 ans jugé devant la cour d'assises des Côtes d'Armor pour 60 viols et agressions sexuelles sur des enfants commis de 1999 à 2001.
Dans ce procès qui se déroule à huis clos, l'accusé dont les victimes, à l'exception d'une seule fillette, sont des jeunes garçons âgés de 3 à 14 ans, a fait savoir à la cour qu'il ne ferait pas appel du verdict, qui était attendu jeudi soir.
L'avocat général Bastien Diacono a requis une peine "qui ne saurait être inférieure à 18 ans" de réclusion, assortie d'une peine de sûreté aux deux tiers.
L'avocat général a également demandé une "interdiction définitive d'exercer une activité en contact avec les mineurs" à l'encontre d'Alexandre Ferrand, qui encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Il a aussi requis 10 ans d'interdiction de droits civiques et 10 ans d'interdiction de séjour dans les quatre départements bretons.
Selon des avocats, le magistrat a tenu compte dans ses réquisitions de la déposition d'un expert, qui avait estimé mardi que le discernement d'Alexandre Ferrand devait être considéré comme atténué au sens où le prévoit le code pénal (article 122-1 alinéa 2).
Le défenseur du jeune-homme, Me Jacques Duval, a déclaré à la presse à l'issue de sa plaidoirie qu'"en aucun cas", son client ne ferait appel du verdict qui était attendu dans la soirée de jeudi.
Avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, l'accusé, qui s'était lui-même dénoncé pour une large partie des faits qui lui sont reprochés, "s'est exprimé assez longuement. Il a demandé pardon aux familles et aux enfants, tout en déclarant qu'il comprenait très bien que ce pardon lui soit refusé", a expliqué l'avocat.
Me Duval a indiqué avoir demandé qu'Alexandre Ferrand "soit jugé avec une certains humanité car j'ai eu l'impression à certains moments dans ce procès qu'il n'était même pas (considéré comme) un être humain".
L'avocat de la défense a notamment rappelé dans sa plaidoirie certains faits marquants de l'enfance et l'adolescence de l'accusé, notamment la mort de sa mère alors qu'il avait deux ans.
Me Duval, qui a demandé qu'une peine de sûreté ne soit pas prononcée, a évoqué plusieurs épisodes" du passé de l'accusé: des "fugues inexpliquées" ou le fait qu'il ait été "l'objet de jeux sexuels" -pour lesquels il ne se considère pas comme victime- dès l'âge de 5 ans.
"Les soins sont une absolue nécessité (pour l'accusé). On va se battre pour ça", a ajouté Me Duval.
L'affaire avait été révélée en août 2001 lorsque la famille d'un petit garçon de 5 ans avait porté plainte pour des faits d'attouchements sexuels commis alors que le moniteur travaillait dans un centre d'accueil et de loisirs pour enfants à Trégueux, près de Saint-Brieuc.
Placé en garde à vue, l'aide-éducateur avait reconnu les faits. Il avait été remis en liberté avant de se dénoncer un peu plus tard. Il a reconnu quasi intégralement l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.
Dans ce procès qui se déroule à huis clos, l'accusé dont les victimes, à l'exception d'une seule fillette, sont des jeunes garçons âgés de 3 à 14 ans, a fait savoir à la cour qu'il ne ferait pas appel du verdict, qui était attendu jeudi soir.
L'avocat général Bastien Diacono a requis une peine "qui ne saurait être inférieure à 18 ans" de réclusion, assortie d'une peine de sûreté aux deux tiers.
L'avocat général a également demandé une "interdiction définitive d'exercer une activité en contact avec les mineurs" à l'encontre d'Alexandre Ferrand, qui encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Il a aussi requis 10 ans d'interdiction de droits civiques et 10 ans d'interdiction de séjour dans les quatre départements bretons.
Selon des avocats, le magistrat a tenu compte dans ses réquisitions de la déposition d'un expert, qui avait estimé mardi que le discernement d'Alexandre Ferrand devait être considéré comme atténué au sens où le prévoit le code pénal (article 122-1 alinéa 2).
Le défenseur du jeune-homme, Me Jacques Duval, a déclaré à la presse à l'issue de sa plaidoirie qu'"en aucun cas", son client ne ferait appel du verdict qui était attendu dans la soirée de jeudi.
Avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, l'accusé, qui s'était lui-même dénoncé pour une large partie des faits qui lui sont reprochés, "s'est exprimé assez longuement. Il a demandé pardon aux familles et aux enfants, tout en déclarant qu'il comprenait très bien que ce pardon lui soit refusé", a expliqué l'avocat.
Me Duval a indiqué avoir demandé qu'Alexandre Ferrand "soit jugé avec une certains humanité car j'ai eu l'impression à certains moments dans ce procès qu'il n'était même pas (considéré comme) un être humain".
L'avocat de la défense a notamment rappelé dans sa plaidoirie certains faits marquants de l'enfance et l'adolescence de l'accusé, notamment la mort de sa mère alors qu'il avait deux ans.
Me Duval, qui a demandé qu'une peine de sûreté ne soit pas prononcée, a évoqué plusieurs épisodes" du passé de l'accusé: des "fugues inexpliquées" ou le fait qu'il ait été "l'objet de jeux sexuels" -pour lesquels il ne se considère pas comme victime- dès l'âge de 5 ans.
"Les soins sont une absolue nécessité (pour l'accusé). On va se battre pour ça", a ajouté Me Duval.
L'affaire avait été révélée en août 2001 lorsque la famille d'un petit garçon de 5 ans avait porté plainte pour des faits d'attouchements sexuels commis alors que le moniteur travaillait dans un centre d'accueil et de loisirs pour enfants à Trégueux, près de Saint-Brieuc.
Placé en garde à vue, l'aide-éducateur avait reconnu les faits. Il avait été remis en liberté avant de se dénoncer un peu plus tard. Il a reconnu quasi intégralement l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.
