D'un côté on peut se dire qu'il est vraiment pas très habile avec tout ce qui est justice, flics, contrôles, etc.
Mais en poussant la réflexion plus loin, on réalise que
1) les flics n'arrêtent pas un simple quidam en rue pour le fouiller parce qu'ils l'ont reconnu. Lui, oui.
2) la justice se fait un plaisir de pourchasser Doherty (et la Wino), histoire de montrer qu'elle combat la dope. Résultat : on fait chier ces deux-là, mais tout le showbiz anglais se défonce allègrement à un peu de tout, sans en faire un mystère, et surtout sans se faire emmerder.
Enfin bref, les détracteurs, qui n'ont jamais vu Pete que dans Voici, et les lecteurs du Sun se frotteront les mains, les autres se rappelleront qu'en Angleterre, on n'a pas mené un telle cabale depuis les Stones et l'incident de Redlands... Or, même le vénérable Times -pourtant pas spécialement un symbole de la contre-culture en '67- titrait en majuscules "WHO BREAKS A BUTTERFLY ON A WHEEL ?" et se fendait d'un édito critiquant violemment la condamnation de jeunes artistes à de la prison ferme alors que les circonstances de leur arrestation dépassaient le cadre de la justice traditionnelle.
C'est vraiment malheureux, il va faire appel et écopera sans doute d'au moins un mois... Ce qui est donc foutu pour le Royal Albert Hall (bordel, mon coloc' avait réussi à chopper des places), le festival Love Music Hate Racism, ...
Ca casse les couilles, mais au-delà de ça, le plus grave c'est que ce mec va aller en taule et c'est inquiétant pour son état, sa santé ; la prison ne constitue jamais une bonne solution, mais dans certains cas, c'est vraiment la merde... et arguer qu'on l'isole pour le couper de toute drogue, ça me fait bien marrer, c'est bien connu que tout le monde est straight en cabane... 'Y a qu'à voir les potes qu'ils s'est fait lors de son premier séjour à Pentonville, des mecs comme The General, c'est la fine fleur de la réinsertion...