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Le Lensois
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24 personnes étaient à bord au moment où deux hommes, qui seraient munis d'explosifs, ont pris le contrôle de l'autocar vers 6 heures du matin (5 heures à Paris) sur une autoroute de la banlieue d'Athènes. Douze d'entre elles ont été libéréss.
Deux hommes armés, probablement de nationalité albanaise, ont pris le contrôle d'un autocar avec 24 passagers à son bord mercredi 15 décembre dans la banlieue d'Athènes. Ils réclameraient un million de dollars et un avion pour se rendre en Russie.
Au fil des heures, les deux hommes, qui seraient munis d'explosifs, ont relâché douze de leurs otages.
Les deux derniers en date ont retrouvé leur liberté peu après 17 heures (16 heures à Paris), plus de dix heures après le début de la prise d'otages sur une autoroute de la grande banlieue d'Athènes. Trois autres, dont le chauffeur, avaient réussi à s'enfuir dans les premières secondes de l'opération, où des coups de feu ont été entendus. Mais aucune victime n'a été signalée.
"Il reste douze personnes en otage", a précisé une porte-parole de la police grecque, précisant que l'autocar transportait 24 passagers et non 26 comme la police l'avait initialement indiqué.
PRENEURS D'OTAGES "TRÈS, TRÈS NERVEUX"
Les deux hommes ont pris le contrôle de l'autocar vers 6 heures sur une autoroute de Marathon, dans la grande banlieue de la capitale grecque. Le véhicule est immobilisé et encerclé par les forces de l'ordre. En milieu de journée, ils ont indiqué aux négociateurs entrés en contact avec eux qu'ils réclamaient un million de dollars et un avion pour quitter la Grèce. "Cette somme d'un million de dollars a été mentionnée lors des négociations, mais ils n'ont donné aucun détail sur la destination où ils veulent se rendre", a-t-on déclaré de source policière autorisée.
Mais d'après l'une des otages, les deux hommes veulent se rendre en Russie et seraient prêts à relâcher toutes les passagères si on leur envoie un nouveau chauffeur. "Une fois à l'aéroport, ils exigent qu'un avion les emmène en Russie et ils libéreront ensuite le reste des otages. C'est tout, ils n'ont pas d'autres revendications. Ni rançon, ni autre chose", a ajouté Stella Matara, contactée sur son téléphone portable par la télévision publique grecque. L'otage, qui se trouvait toujours à bord de l'autocar, a précisé que les deux hommes étaient "très, très nerveux" et qu'ils avaient des explosifs avec eux.
Dans la matinée, la police avait laissé entendre que les deux hommes étaient peut-être albanais. Certains médias grecs affirmaient pour leur part qu'ils souhaitaient se rendre en Russie. Un haut responsable de la police grecque a indiqué par la suite qu'il s'agissait probablement d'Albanais. "Tant que nous n'aurons pas vu leur passeport, nous ne pourrons en être sûrs à 100 %, mais nous opérons à présent avec la conviction qu'ils viennent d'Albanie", a-t-il dit.
Selon le conseiller de sécurité de l'ambassade d'Albanie à Athènes, cité par la chaîne de télévision privée grecque Méga, les deux preneurs d'otages seraient en fait Albanais, et non pas Russes comme ils le prétendent. L'ambassadeur d'Albanie à Athènes, Bashkim Zeneli, qui s'est rendu sur place, a démenti avoir une quelconque information sur la nationalité des preneurs d'otages.
LE PREMIER MINISTRE CHANGE SON EMPLOI DU TEMPS
Plusieurs centaines de milliers d'Albanais vivent en Grèce, dont un grand nombre a participé aux travaux de construction pour les Jeux d'Athènes. Face à cette crise s'installant dans la durée, le premier ministre grec, Costas Caramanlis, a reporté d'une journée son départ pour le sommet européen de Bruxelles.
La police grecque a par ailleurs remis en service des dizaines de caméras de surveillance utilisées lors des Jeux olympiques. Ces caméras, installées le long de la route du marathon olympique, avaient été éteintes sur décision de justice pour violation de la vie privée des citoyens. Elles ont été activées quatre heures après le détournement sur cette route.
Il s'agit de la quatrième prise d'otages dans un autobus grec depuis cinq ans. En mai et juillet 1999, deux prises d'otages avaient eu lieu coup sur coup. A chaque fois, le preneur d'otages était Albanais et exigeait de l'argent et de pouvoir se rendre dans son pays. Les preneurs d'otages avaient été tués par la police, ainsi que l'un des otages dans un cas. En novembre 2000, un forcené grec avait également pris en otage un autocar de touristes japonais, mais l'homme avait été arrêté sans qu'il y ait de victime. Il s'était cependant suicidé par la suite à la direction de la police d'Athènes où il avait été conduit.
Avec Reuters et AFP
Source : Le Monde.fr
Pourquoi toujours en arriver a de tels extrémités alala :?
Deux hommes armés, probablement de nationalité albanaise, ont pris le contrôle d'un autocar avec 24 passagers à son bord mercredi 15 décembre dans la banlieue d'Athènes. Ils réclameraient un million de dollars et un avion pour se rendre en Russie.
Au fil des heures, les deux hommes, qui seraient munis d'explosifs, ont relâché douze de leurs otages.
Les deux derniers en date ont retrouvé leur liberté peu après 17 heures (16 heures à Paris), plus de dix heures après le début de la prise d'otages sur une autoroute de la grande banlieue d'Athènes. Trois autres, dont le chauffeur, avaient réussi à s'enfuir dans les premières secondes de l'opération, où des coups de feu ont été entendus. Mais aucune victime n'a été signalée.
"Il reste douze personnes en otage", a précisé une porte-parole de la police grecque, précisant que l'autocar transportait 24 passagers et non 26 comme la police l'avait initialement indiqué.
PRENEURS D'OTAGES "TRÈS, TRÈS NERVEUX"
Les deux hommes ont pris le contrôle de l'autocar vers 6 heures sur une autoroute de Marathon, dans la grande banlieue de la capitale grecque. Le véhicule est immobilisé et encerclé par les forces de l'ordre. En milieu de journée, ils ont indiqué aux négociateurs entrés en contact avec eux qu'ils réclamaient un million de dollars et un avion pour quitter la Grèce. "Cette somme d'un million de dollars a été mentionnée lors des négociations, mais ils n'ont donné aucun détail sur la destination où ils veulent se rendre", a-t-on déclaré de source policière autorisée.
Mais d'après l'une des otages, les deux hommes veulent se rendre en Russie et seraient prêts à relâcher toutes les passagères si on leur envoie un nouveau chauffeur. "Une fois à l'aéroport, ils exigent qu'un avion les emmène en Russie et ils libéreront ensuite le reste des otages. C'est tout, ils n'ont pas d'autres revendications. Ni rançon, ni autre chose", a ajouté Stella Matara, contactée sur son téléphone portable par la télévision publique grecque. L'otage, qui se trouvait toujours à bord de l'autocar, a précisé que les deux hommes étaient "très, très nerveux" et qu'ils avaient des explosifs avec eux.
Dans la matinée, la police avait laissé entendre que les deux hommes étaient peut-être albanais. Certains médias grecs affirmaient pour leur part qu'ils souhaitaient se rendre en Russie. Un haut responsable de la police grecque a indiqué par la suite qu'il s'agissait probablement d'Albanais. "Tant que nous n'aurons pas vu leur passeport, nous ne pourrons en être sûrs à 100 %, mais nous opérons à présent avec la conviction qu'ils viennent d'Albanie", a-t-il dit.
Selon le conseiller de sécurité de l'ambassade d'Albanie à Athènes, cité par la chaîne de télévision privée grecque Méga, les deux preneurs d'otages seraient en fait Albanais, et non pas Russes comme ils le prétendent. L'ambassadeur d'Albanie à Athènes, Bashkim Zeneli, qui s'est rendu sur place, a démenti avoir une quelconque information sur la nationalité des preneurs d'otages.
LE PREMIER MINISTRE CHANGE SON EMPLOI DU TEMPS
Plusieurs centaines de milliers d'Albanais vivent en Grèce, dont un grand nombre a participé aux travaux de construction pour les Jeux d'Athènes. Face à cette crise s'installant dans la durée, le premier ministre grec, Costas Caramanlis, a reporté d'une journée son départ pour le sommet européen de Bruxelles.
La police grecque a par ailleurs remis en service des dizaines de caméras de surveillance utilisées lors des Jeux olympiques. Ces caméras, installées le long de la route du marathon olympique, avaient été éteintes sur décision de justice pour violation de la vie privée des citoyens. Elles ont été activées quatre heures après le détournement sur cette route.
Il s'agit de la quatrième prise d'otages dans un autobus grec depuis cinq ans. En mai et juillet 1999, deux prises d'otages avaient eu lieu coup sur coup. A chaque fois, le preneur d'otages était Albanais et exigeait de l'argent et de pouvoir se rendre dans son pays. Les preneurs d'otages avaient été tués par la police, ainsi que l'un des otages dans un cas. En novembre 2000, un forcené grec avait également pris en otage un autocar de touristes japonais, mais l'homme avait été arrêté sans qu'il y ait de victime. Il s'était cependant suicidé par la suite à la direction de la police d'Athènes où il avait été conduit.
Avec Reuters et AFP
Source : Le Monde.fr
Pourquoi toujours en arriver a de tels extrémités alala :?