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str33tspirit
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Voila, suite à un documentaire vu à la tv sur cet homme d exception j ai cherché et trouvé un site tracant sa carriere. J ai été particulierement touché par le destin de cet homme et j ai tres ému tout au long du documentaire:
BOB KENNEDY, L'HOMME QUI VOULAIT CHANGER L'AMÉRIQUE
Le 22 novembre 1963, John F. Kennedy est assassiné à Dallas au Texas. Un homme se demande s'il n'est pas en partie responsable de cette mort tragique : le frère du président, Robert Kennedy. Depuis des années, Robert est le principal conseiller de John, celui qui le pousse à faire des réformes audacieuses. Quand John est élu président, Robert devient ministre de la Justice et déclenche la guerre à la mafia. Après l'assassinat de John F. Kennedy, il fera lui-même campagne comme sénateur pour devenir candidat à la présidence. Jusqu'à ce que la mort le frappe à son tour. Le destin tragique de deux hommes qui ont transformé l'Amérique.
Dans l'ombre de son frère
Le reportage présente un Bob Kennedy tourmenté par la mort de son frère, assassiné en novembre 1963 à Dallas. Et s'il était responsable de la mort de John? Qu'ont fait les deux frères durant les trois années de présidence pour susciter tant de haine? Tant d'ennemis pleins de rancœur : la mafia, Jimmy Hoffa, Edgar Hoover, Fidel Castro et les racistes des États du sud.
Tout cela a peut-être commencé lors de la commission enquêtant sur les trafics illégaux à la fin des années 50. Bob Kennedy, alors avocat au Sénat à Washington, s'est acharné sur Jimmy Hoffa, le patron du puissant syndicat des camionneurs, qui a fait alliance avec la mafia new-yorkaise. Bob, le pur et dur, face à un syndicaliste véreux. La mafia ne l'oubliera certainement pas.
Bob doit se dévouer pour réaliser le rêve des Kennedy : faire de John le futur président des États-Unis. Ainsi en a décidé leur père. Depuis 1952, Bob est l'organisateur méticuleux des campagnes de John. Il y tient parfaitement son rôle : il est le dur, l'homme de main à l'ombre du candidat, celui qui se charge des coups tordus et qui permet à son frère d'apparaître au-dessus de la mêlée.
Grâce à Bob, John est désigné à Los Angeles, candidat du parti démocrate à la présidentielle de novembre 1960. John Kennedy triomphe aux élections. Mais Bob, le pur, sait-il que son père a obtenu la contribution des chefs de la mafia pour jouer Kennedy gagnant à la présidence?
Il devient ministre de la Justice
Bob refuse d'abord le ministère de la Justice que lui offre son frère. Finalement, il cède encore une fois au désir de son père. Ministre de la Justice, c'est le poste idéal pour protéger le président. Pourtant, c'est sans doute là qu'il va nuire le plus à son frère. Son inexpérience, sa vision simpliste du monde et son arrogance vont vraisemblablement précipiter la tragédie de Dallas. Il se fait un autre ennemi : le puissant chef du FBI, Edgar Hoover, à qui il reproche de se consacrer à la traque des communistes plutôt qu'à la lutte au syndicat du crime. Hoover est bien trop puissant pour être écarté. Il collecte des informations sur John Kennedy depuis les années 40. Et il manie le chantage beaucoup mieux que les Kennedy.
Bob veut que son ministère soit le seul à autoriser les écoutes téléphoniques dans la lutte contre le crime organisé. La mafia réagit rapidement aux manœuvres du ministre, d'abord avec une sortie publique de Jimmy Hoffa. Vient ensuite Judith Campbell. Elle est la maîtresse de John Kennedy et aussi d'un mafieux de Chicago. John doit mettre fin à sa liaison.
La crise cubaine
Le 15 octobre 1962, des avions d'espionnage américains révèlent que les Soviétiques installent des missiles nucléaires à Cuba. Bob vient rejoindre son frère à la Maison-Blanche. Pendant ces 13 jours de crise, un autre Bob se révèle : un diplomate raisonnable, qui préfère la négociation et la persuasion à la bataille. Contre l'avis des militaires, Bob exhorte son frère à œuvrer en coulisse, plutôt que d'envahir Cuba. Bob a eu raison. Khrouchtchev retire ses missiles.
L'égalité pour les Noirs
Entre 1961 et 1963, les émeutes sanglantes se propagent de ghetto en ghetto. La ségrégation règne dans les États du Sud et la colère monte. Les discours ne suffisent plus. Un étudiant noir, James Meredith, veut s'inscrire dans une université exclusivement fréquentée par des Blancs en Alabama. Les partisans de la ségrégation s'y opposent par la force. Les Kennedy doivent prendre position : se ranger du côté des démocrates blancs du Sud, dont John aura besoin aux prochaines élections ou du côté des pauvres, des Noirs. Le président choisit la cause des Noirs.
Quelques mois plus tard, John Kennedy est assassiné. Les véritables progrès sur les droits civiques seront accomplis par le prochain président.
Bob dans le siège de sénateur
Il faudra de longs mois à Bob pour se remettre de la mort de son frère. Il se voit comme l'héritier légitime du trône des Kennedy et supporte mal que le nouveau président, Lyndon Johnson, s'assoie dans le fauteuil de son frère disparu. Mais là où les Kennedy ont échoué, Johnson réussit. Son programme social de la « Great Society » et sa loi de 1964 sur les droits civiques font plus que tenir les vagues promesses de son prédécesseur.
Bob décide de briguer un mandat de sénateur dans l'État de New York. Il semble tendu et nerveux, écrasé par l'ombre de son frère. Et puis, un mois avant le scrutin, à l'Université de Columbia, un nouveau Bob apparaît. Libéré de sa gaucherie, compréhensif, humain mais toujours coriace. Il est élu sénateur de l'État de New York et Johnson gagne la présidentielle sans difficulté.
Les ghettos noirs s'enflamment de nouveau dans tout le pays. Bob se rend dans le Mississipi, dans les quartiers les plus pauvres. Ce qu'il voit le choque profondément. Dorénavant, il se battra non plus pour la gloire des Kennedy mais pour un monde plus juste.
Pour la paix au Vietnam
En 1967, le Vietnam n'est plus la plaie encore vive héritée de John Kennedy; c'est une tragédie dont Johnson est maintenant seul responsable. En février 1968, Bob prend enfin partie contre l'action américaine au Vietnam. La popularité de Johnson s'effondre.
La course à la présidence des Etats-Unis
Le 13 mars 1968, Bob Kennedy annonce sa candidature à la présidence des Etats-Unis. C'est certainement un rêve impossible. Un autre candidat démocrate, le pacifiste Eugène McCarthy, est largement en avance dans la course à l'investiture. Bob se bat seul. Il n'a pas le soutien de son parti et sa campagne est mal organisée. Mais Bob Kennedy électrise de nouveau les foules.
Le 1er avril, Lyndon Johnson annonce qu'il ne se représentera pas. Bob tient maintenant sa chance. Dans les ghettos incendiés, dans les taudis du Sud profond, parmi les jeunes, dans les milieux ouvriers blancs, sa popularité grimpe en flèche. C'est pendant cette campagne que Martin Luther King est assassiné. Au soir de la mort de King, il a confié à un collaborateur : « Cela aurait pu être moi. » Il ne montre pas sa peur et ne demande aucune protection. En juin 1968, Bob et son épouse arrivent en Californie, un État à remporter à tout prix. Il gagne! Cette fois, il ne s'est pas présenté comme l'héritier de John Kennedy mais en tant que Bob, l'homme qui veut changer l'Amérique. Ce jour-là, il confie qu'il s'est enfin libéré du fantôme de son frère.
En sortant de la fête où on célèbre sa victoire, un déséquilibré tire sur Bob Kennedy. Il murmure ses derniers mots à sa femme : « Quelqu'un est-il touché? » et il perd connaissance. Il meurt deux jours plus tard. Plus de 100 000 personnes de tous les couleurs, religions, âges et classes sociales défilent devant son cercueil à New York. Dans la mort, il réunit l'Amérique. Un Noir écrit sur le registre de condoléances : « Nous venons de perdre notre dernier espoir. »
Voilà, j espere que vous avez eu le courage d un peu lire. Cet homme m a fait un moment rêver comme si tout était possible, lorsque tout un peuple ds la misere lesupportent, croient en lui... J ai vu des pauvres, des noires pleurer sa mort. Ca m a bcp ému.
Lorsqu il annonce la mort de Martin Luther King, tout une classe ne croit plus qu en lui et on sent qu il veut tenir sa promesse. Son frere a été assasiné et le peuple noir comprend que Bobby compatie ds leur douleur. Vous auriez vu la tete de ces gens, rayonnant, pensant qu une nouvelle Amérique va bientôt naître. Malheureusement, ce qui arriva devait sans doute arriver. Un schéma finallement tellement prévisible. IL se fit tuer et demanda avant de sombrer ds le coma: "Qqun a t-il té touché?" Ca prouve encore à quel point cet homme était généreux de coeur.

BOB KENNEDY, L'HOMME QUI VOULAIT CHANGER L'AMÉRIQUE
Le 22 novembre 1963, John F. Kennedy est assassiné à Dallas au Texas. Un homme se demande s'il n'est pas en partie responsable de cette mort tragique : le frère du président, Robert Kennedy. Depuis des années, Robert est le principal conseiller de John, celui qui le pousse à faire des réformes audacieuses. Quand John est élu président, Robert devient ministre de la Justice et déclenche la guerre à la mafia. Après l'assassinat de John F. Kennedy, il fera lui-même campagne comme sénateur pour devenir candidat à la présidence. Jusqu'à ce que la mort le frappe à son tour. Le destin tragique de deux hommes qui ont transformé l'Amérique.
Dans l'ombre de son frère
Le reportage présente un Bob Kennedy tourmenté par la mort de son frère, assassiné en novembre 1963 à Dallas. Et s'il était responsable de la mort de John? Qu'ont fait les deux frères durant les trois années de présidence pour susciter tant de haine? Tant d'ennemis pleins de rancœur : la mafia, Jimmy Hoffa, Edgar Hoover, Fidel Castro et les racistes des États du sud.
Tout cela a peut-être commencé lors de la commission enquêtant sur les trafics illégaux à la fin des années 50. Bob Kennedy, alors avocat au Sénat à Washington, s'est acharné sur Jimmy Hoffa, le patron du puissant syndicat des camionneurs, qui a fait alliance avec la mafia new-yorkaise. Bob, le pur et dur, face à un syndicaliste véreux. La mafia ne l'oubliera certainement pas.
Bob doit se dévouer pour réaliser le rêve des Kennedy : faire de John le futur président des États-Unis. Ainsi en a décidé leur père. Depuis 1952, Bob est l'organisateur méticuleux des campagnes de John. Il y tient parfaitement son rôle : il est le dur, l'homme de main à l'ombre du candidat, celui qui se charge des coups tordus et qui permet à son frère d'apparaître au-dessus de la mêlée.
Grâce à Bob, John est désigné à Los Angeles, candidat du parti démocrate à la présidentielle de novembre 1960. John Kennedy triomphe aux élections. Mais Bob, le pur, sait-il que son père a obtenu la contribution des chefs de la mafia pour jouer Kennedy gagnant à la présidence?
Il devient ministre de la Justice
Bob refuse d'abord le ministère de la Justice que lui offre son frère. Finalement, il cède encore une fois au désir de son père. Ministre de la Justice, c'est le poste idéal pour protéger le président. Pourtant, c'est sans doute là qu'il va nuire le plus à son frère. Son inexpérience, sa vision simpliste du monde et son arrogance vont vraisemblablement précipiter la tragédie de Dallas. Il se fait un autre ennemi : le puissant chef du FBI, Edgar Hoover, à qui il reproche de se consacrer à la traque des communistes plutôt qu'à la lutte au syndicat du crime. Hoover est bien trop puissant pour être écarté. Il collecte des informations sur John Kennedy depuis les années 40. Et il manie le chantage beaucoup mieux que les Kennedy.
Bob veut que son ministère soit le seul à autoriser les écoutes téléphoniques dans la lutte contre le crime organisé. La mafia réagit rapidement aux manœuvres du ministre, d'abord avec une sortie publique de Jimmy Hoffa. Vient ensuite Judith Campbell. Elle est la maîtresse de John Kennedy et aussi d'un mafieux de Chicago. John doit mettre fin à sa liaison.
La crise cubaine
Le 15 octobre 1962, des avions d'espionnage américains révèlent que les Soviétiques installent des missiles nucléaires à Cuba. Bob vient rejoindre son frère à la Maison-Blanche. Pendant ces 13 jours de crise, un autre Bob se révèle : un diplomate raisonnable, qui préfère la négociation et la persuasion à la bataille. Contre l'avis des militaires, Bob exhorte son frère à œuvrer en coulisse, plutôt que d'envahir Cuba. Bob a eu raison. Khrouchtchev retire ses missiles.
L'égalité pour les Noirs
Entre 1961 et 1963, les émeutes sanglantes se propagent de ghetto en ghetto. La ségrégation règne dans les États du Sud et la colère monte. Les discours ne suffisent plus. Un étudiant noir, James Meredith, veut s'inscrire dans une université exclusivement fréquentée par des Blancs en Alabama. Les partisans de la ségrégation s'y opposent par la force. Les Kennedy doivent prendre position : se ranger du côté des démocrates blancs du Sud, dont John aura besoin aux prochaines élections ou du côté des pauvres, des Noirs. Le président choisit la cause des Noirs.
Quelques mois plus tard, John Kennedy est assassiné. Les véritables progrès sur les droits civiques seront accomplis par le prochain président.

Bob dans le siège de sénateur
Il faudra de longs mois à Bob pour se remettre de la mort de son frère. Il se voit comme l'héritier légitime du trône des Kennedy et supporte mal que le nouveau président, Lyndon Johnson, s'assoie dans le fauteuil de son frère disparu. Mais là où les Kennedy ont échoué, Johnson réussit. Son programme social de la « Great Society » et sa loi de 1964 sur les droits civiques font plus que tenir les vagues promesses de son prédécesseur.
Bob décide de briguer un mandat de sénateur dans l'État de New York. Il semble tendu et nerveux, écrasé par l'ombre de son frère. Et puis, un mois avant le scrutin, à l'Université de Columbia, un nouveau Bob apparaît. Libéré de sa gaucherie, compréhensif, humain mais toujours coriace. Il est élu sénateur de l'État de New York et Johnson gagne la présidentielle sans difficulté.
Les ghettos noirs s'enflamment de nouveau dans tout le pays. Bob se rend dans le Mississipi, dans les quartiers les plus pauvres. Ce qu'il voit le choque profondément. Dorénavant, il se battra non plus pour la gloire des Kennedy mais pour un monde plus juste.
Pour la paix au Vietnam
En 1967, le Vietnam n'est plus la plaie encore vive héritée de John Kennedy; c'est une tragédie dont Johnson est maintenant seul responsable. En février 1968, Bob prend enfin partie contre l'action américaine au Vietnam. La popularité de Johnson s'effondre.
La course à la présidence des Etats-Unis
Le 13 mars 1968, Bob Kennedy annonce sa candidature à la présidence des Etats-Unis. C'est certainement un rêve impossible. Un autre candidat démocrate, le pacifiste Eugène McCarthy, est largement en avance dans la course à l'investiture. Bob se bat seul. Il n'a pas le soutien de son parti et sa campagne est mal organisée. Mais Bob Kennedy électrise de nouveau les foules.

Le 1er avril, Lyndon Johnson annonce qu'il ne se représentera pas. Bob tient maintenant sa chance. Dans les ghettos incendiés, dans les taudis du Sud profond, parmi les jeunes, dans les milieux ouvriers blancs, sa popularité grimpe en flèche. C'est pendant cette campagne que Martin Luther King est assassiné. Au soir de la mort de King, il a confié à un collaborateur : « Cela aurait pu être moi. » Il ne montre pas sa peur et ne demande aucune protection. En juin 1968, Bob et son épouse arrivent en Californie, un État à remporter à tout prix. Il gagne! Cette fois, il ne s'est pas présenté comme l'héritier de John Kennedy mais en tant que Bob, l'homme qui veut changer l'Amérique. Ce jour-là, il confie qu'il s'est enfin libéré du fantôme de son frère.
En sortant de la fête où on célèbre sa victoire, un déséquilibré tire sur Bob Kennedy. Il murmure ses derniers mots à sa femme : « Quelqu'un est-il touché? » et il perd connaissance. Il meurt deux jours plus tard. Plus de 100 000 personnes de tous les couleurs, religions, âges et classes sociales défilent devant son cercueil à New York. Dans la mort, il réunit l'Amérique. Un Noir écrit sur le registre de condoléances : « Nous venons de perdre notre dernier espoir. »
Voilà, j espere que vous avez eu le courage d un peu lire. Cet homme m a fait un moment rêver comme si tout était possible, lorsque tout un peuple ds la misere lesupportent, croient en lui... J ai vu des pauvres, des noires pleurer sa mort. Ca m a bcp ému.
Lorsqu il annonce la mort de Martin Luther King, tout une classe ne croit plus qu en lui et on sent qu il veut tenir sa promesse. Son frere a été assasiné et le peuple noir comprend que Bobby compatie ds leur douleur. Vous auriez vu la tete de ces gens, rayonnant, pensant qu une nouvelle Amérique va bientôt naître. Malheureusement, ce qui arriva devait sans doute arriver. Un schéma finallement tellement prévisible. IL se fit tuer et demanda avant de sombrer ds le coma: "Qqun a t-il té touché?" Ca prouve encore à quel point cet homme était généreux de coeur.