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"Superenalotto": 66 millions d'euros qui font tourner les têtes des Italiens
Le "Supernenalotto", doté d'une cagnotte historique de 66 millions d'euros pour le tirage de mercredi, a encore fait tourner les têtes en Italie où les touristes étrangers affluent, appâtés par le gain. Selon des estimations de la presse, quelque 25% de paris supplémentaires auraient été enregistrés dans tout le pays, taux pouvant atteindre 50% dans les régions frontalières.
Pour le précédent tirage samedi dernier, 103 millions de combinaisons avaient été jouées, déjà en augmentation de 15% par rapport au samedi précédent. Pratiquement, un Italien sur quatre avait tenté sa chance.
Aux nombreux parieurs étrangers recensés dans les régions du nord, notamment dans le Trentin et le Frioul-Vénétie Julienne, voisins de l'Autriche, de la Slovénie et de la Croatie, se sont ajoutés en masse les joueurs français. A Vintimille, ville frontalière de la Côte d'Azur, les voitures immatriculées dans les Alpes-maritimes voisines ne se comptent plus. "C'est vrai, je suis venu spécialement pour tenter ma chance", a déclaré un Français interviewé par la télévision à la sortie d'un bureau-tabac.
"Si je gagne, j'achète une maison dans la région qui est tellement belle", a affirmé pour sa part une touriste française en vacances à Cuneo, dans le Piémont (nord-est). Nombre d'habitants de la région de Modane en Savoie (sud-est de la France) n'ont pas non plus hésité à franchir la frontière pour parier. "La moitié de l'Europe veut notre jackpot", a titré deux jours de suite le quotidien de Rome "Il Messaggero". L'ambassade d'Autriche a téléphoné à la société organisatrice, la Sisal, pour connaître les modalités de paiement des gains et s'assurer qu'il n'y aurait pas de problèmes si un de ses ressortissants décroche le gros lot, a rapporté la presse. Des Allemands ont pris la même précaution.
Pour leur part, les Italiens aiment bien se regrouper pour jouer. Au moins, si la chance n'est pas au rendez-vous, reste le plaisir de s'être distraits ensemble. Le summum a été atteint à Pescara (centre), sur la côté adriatique. Un groupe de joueurs a investi mercredi 750.000 euros, à raison de 600 euros par tête, afin de tenter de décrocher le fabuleux graal. Les organisateurs de ce pari ont même accepté de diviser les dernières mises par deux, pour les porter à 300 euros, pour satisfaire plus de demandes. Ces parieurs avaient déjà joué en vain 600.000 euros au tirage de mercredi dernier. En cas de nouvel échec, ils ne récidiveront pas.
Plus le jackpot est élevé, plus les joueurs tentent de trouver des systèmes très sophistiqués, basés sur des méthodes de calculs des probabilités, a expliqué Fabio Felici, directeur d'une agence de presse spécialisée dans les jeux. Pourtant, a-t-il ajouté, les statistiques le prouvent, "la chance ignore ces maxi-systèmes". Selon lui, la méthode choisie par les parieurs de Pescara n'a que 0,3% de chances de deviner les six bons numéros. Aux guichets de jeu, mercredi matin dans un café du centre de Rome, beaucoup de joueurs l'avaient d'ailleurs bien compris. Dans la file d'attente, la moitié d'entre eux s'en remettaient complètement au hasard, laissant à la machine le soin de choisir pour eux les numéros de la chance tandis que l'autre moitié cochait ses numéros fétiches avec application.
Le "Supernenalotto", doté d'une cagnotte historique de 66 millions d'euros pour le tirage de mercredi, a encore fait tourner les têtes en Italie où les touristes étrangers affluent, appâtés par le gain. Selon des estimations de la presse, quelque 25% de paris supplémentaires auraient été enregistrés dans tout le pays, taux pouvant atteindre 50% dans les régions frontalières.
Pour le précédent tirage samedi dernier, 103 millions de combinaisons avaient été jouées, déjà en augmentation de 15% par rapport au samedi précédent. Pratiquement, un Italien sur quatre avait tenté sa chance.
Aux nombreux parieurs étrangers recensés dans les régions du nord, notamment dans le Trentin et le Frioul-Vénétie Julienne, voisins de l'Autriche, de la Slovénie et de la Croatie, se sont ajoutés en masse les joueurs français. A Vintimille, ville frontalière de la Côte d'Azur, les voitures immatriculées dans les Alpes-maritimes voisines ne se comptent plus. "C'est vrai, je suis venu spécialement pour tenter ma chance", a déclaré un Français interviewé par la télévision à la sortie d'un bureau-tabac.
"Si je gagne, j'achète une maison dans la région qui est tellement belle", a affirmé pour sa part une touriste française en vacances à Cuneo, dans le Piémont (nord-est). Nombre d'habitants de la région de Modane en Savoie (sud-est de la France) n'ont pas non plus hésité à franchir la frontière pour parier. "La moitié de l'Europe veut notre jackpot", a titré deux jours de suite le quotidien de Rome "Il Messaggero". L'ambassade d'Autriche a téléphoné à la société organisatrice, la Sisal, pour connaître les modalités de paiement des gains et s'assurer qu'il n'y aurait pas de problèmes si un de ses ressortissants décroche le gros lot, a rapporté la presse. Des Allemands ont pris la même précaution.
Pour leur part, les Italiens aiment bien se regrouper pour jouer. Au moins, si la chance n'est pas au rendez-vous, reste le plaisir de s'être distraits ensemble. Le summum a été atteint à Pescara (centre), sur la côté adriatique. Un groupe de joueurs a investi mercredi 750.000 euros, à raison de 600 euros par tête, afin de tenter de décrocher le fabuleux graal. Les organisateurs de ce pari ont même accepté de diviser les dernières mises par deux, pour les porter à 300 euros, pour satisfaire plus de demandes. Ces parieurs avaient déjà joué en vain 600.000 euros au tirage de mercredi dernier. En cas de nouvel échec, ils ne récidiveront pas.
Plus le jackpot est élevé, plus les joueurs tentent de trouver des systèmes très sophistiqués, basés sur des méthodes de calculs des probabilités, a expliqué Fabio Felici, directeur d'une agence de presse spécialisée dans les jeux. Pourtant, a-t-il ajouté, les statistiques le prouvent, "la chance ignore ces maxi-systèmes". Selon lui, la méthode choisie par les parieurs de Pescara n'a que 0,3% de chances de deviner les six bons numéros. Aux guichets de jeu, mercredi matin dans un café du centre de Rome, beaucoup de joueurs l'avaient d'ailleurs bien compris. Dans la file d'attente, la moitié d'entre eux s'en remettaient complètement au hasard, laissant à la machine le soin de choisir pour eux les numéros de la chance tandis que l'autre moitié cochait ses numéros fétiches avec application.