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Trois grues sont occupées depuis la nuit de dimanche à lundi par des sans-papiers, à deux pas de la place De Brouckère. Certains proviennent de l’ULB où une soixantaine de sans-papiers ont cessé de s’alimenter depuis quinze jours. Par ailleurs, le ministre bruxellois de l’Emploi, Benoît Cerexhe, a promis un permis de travail aux occupants de Forest.
Ils attendaient beaucoup du dernier conseil des ministres, vendredi. Il n’en est rien sorti. Une fois de plus, le Fédéral a renvoyé la balle à plus tard dans le dossier des régularisations. Pas le plus petit bout de circulaire en vue. Et des politiques en partance pour le soleil.
Du côté de l’ULB, où une soixantaine de sans-papiers ont cessé de s’alimenter depuis une douzaine de jours, c’est l’incompréhension. « La grève de la faim se poursuit tant qu’une solution ne sera pas dégagée pour les soixante grévistes et les 75 autres personnes qui figurent sur notre liste », indique un des porte-parole.
En fin de soirée, dimanche, quatre sans-papiers de l’ULB sont montés dimanche vers 21h00 sur une grue située le long du Boulevard Anspach. Trois autres sans-papiers sont ensuite montés sur une grue située sur le même chantier, du côté de la rue Grétry. Une troisième grue, toujours sur ce même chantier, est également occupée mais on ignore le nombre de sans-papiers qui sont montés. Il ne s’agirait pas de grévistes de la faim de l’ULB.
Le chantier qui devrait donner naissance d’ici un peu plus d’un an au futur casino de Bruxelles, n’était pas à l’arrêt lundi. Une centaine d’ouvriers y travaillent actuellement. Les ouvriers devraient toutefois être progressivement mis au chômage technique dans deux ou trois jours si la situation n’évolue pas, selon un responsable du chantier.
« Tant que nous n’aurons pas obtenu la même chose qu’au Béguinage (un permis de séjour de neuf mois assorti d’un permis de travail), nous ne bougerons pas d’ici, prévient par GSM, Ahmed, l’un des cinq occupants. Et si quelqu’un tente de nous déloger, nous sommes prêts à sauter. »
« Les ministres sont partis manger des glaces, laissant les autres dans la misère », lâche, au pied des grues, ce représentant de l’Union de défense des sans-papiers.
À contrecœur les 39 occupants de l’église du Saint-Curé-d’Ars, à Forest, ont, eux, décidé de se réalimenter. Munis uniquement de leur permis de séjour temporaire de trois mois, renouvelable sur base d’attestations médicales. « La grève a été suspendue – mais pas arrêtée », précise leur porte-parole Kaba N’Faly. L’occupation se poursuit. « Cela risque de durer encore longtemps », note Henri Solé, un des prêtres de la paroisse. Même avec la promesse de Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’Emploi (CDH), de leur attribuer un permis de travail. « Dès le moment où ils sont en possession d’un titre de séjour, j’ai la possibilité de leur octroyer un permis de travail, ce que je vais faire », indique le ministre.
« Ils doivent encore se refaire une santé. Pour l’heure, notre travail est de leur trouver du boulot, avec l’aide de la commune et de la CSC », reprend Henri Solé. Qui flingue le gouvernement. « On fait des promesses puis on claque des portes. Pitoyable. »
Source : lesoir.be
Ça devient une mode ça maintenant ? Grimper sur des grues pour exiger une régularisation ? Il est vrai aussi qu'à en lire l'article, l'Etat belge n'y est pas pour rien. :roll:
Encore une manifestation du bon fonctionnement de l'Etat fédéral...


Ils attendaient beaucoup du dernier conseil des ministres, vendredi. Il n’en est rien sorti. Une fois de plus, le Fédéral a renvoyé la balle à plus tard dans le dossier des régularisations. Pas le plus petit bout de circulaire en vue. Et des politiques en partance pour le soleil.
Du côté de l’ULB, où une soixantaine de sans-papiers ont cessé de s’alimenter depuis une douzaine de jours, c’est l’incompréhension. « La grève de la faim se poursuit tant qu’une solution ne sera pas dégagée pour les soixante grévistes et les 75 autres personnes qui figurent sur notre liste », indique un des porte-parole.
En fin de soirée, dimanche, quatre sans-papiers de l’ULB sont montés dimanche vers 21h00 sur une grue située le long du Boulevard Anspach. Trois autres sans-papiers sont ensuite montés sur une grue située sur le même chantier, du côté de la rue Grétry. Une troisième grue, toujours sur ce même chantier, est également occupée mais on ignore le nombre de sans-papiers qui sont montés. Il ne s’agirait pas de grévistes de la faim de l’ULB.
Le chantier qui devrait donner naissance d’ici un peu plus d’un an au futur casino de Bruxelles, n’était pas à l’arrêt lundi. Une centaine d’ouvriers y travaillent actuellement. Les ouvriers devraient toutefois être progressivement mis au chômage technique dans deux ou trois jours si la situation n’évolue pas, selon un responsable du chantier.
« Tant que nous n’aurons pas obtenu la même chose qu’au Béguinage (un permis de séjour de neuf mois assorti d’un permis de travail), nous ne bougerons pas d’ici, prévient par GSM, Ahmed, l’un des cinq occupants. Et si quelqu’un tente de nous déloger, nous sommes prêts à sauter. »
« Les ministres sont partis manger des glaces, laissant les autres dans la misère », lâche, au pied des grues, ce représentant de l’Union de défense des sans-papiers.
À contrecœur les 39 occupants de l’église du Saint-Curé-d’Ars, à Forest, ont, eux, décidé de se réalimenter. Munis uniquement de leur permis de séjour temporaire de trois mois, renouvelable sur base d’attestations médicales. « La grève a été suspendue – mais pas arrêtée », précise leur porte-parole Kaba N’Faly. L’occupation se poursuit. « Cela risque de durer encore longtemps », note Henri Solé, un des prêtres de la paroisse. Même avec la promesse de Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’Emploi (CDH), de leur attribuer un permis de travail. « Dès le moment où ils sont en possession d’un titre de séjour, j’ai la possibilité de leur octroyer un permis de travail, ce que je vais faire », indique le ministre.
« Ils doivent encore se refaire une santé. Pour l’heure, notre travail est de leur trouver du boulot, avec l’aide de la commune et de la CSC », reprend Henri Solé. Qui flingue le gouvernement. « On fait des promesses puis on claque des portes. Pitoyable. »
Source : lesoir.be
Ça devient une mode ça maintenant ? Grimper sur des grues pour exiger une régularisation ? Il est vrai aussi qu'à en lire l'article, l'Etat belge n'y est pas pour rien. :roll:
Encore une manifestation du bon fonctionnement de l'Etat fédéral...