@nakin
Echaper de Belgique
Il se justifie devant le juge: "Les chiens étaient consentants"
TONGRES Un habitant de Genk, 36 ans, a répondu jeudi, devant le tribunal correctionnel de Tongres, de faits de zoophilie entre 1997 et 1999 et de la publication sur internet des photos de ses performances sexuelles sous le pseudonyme de Freki.
C'est la première fois en Belgique qu'une personne est poursuivie pour de tels faits. Le tribunal prononcera son jugement le 7 avril prochain.
Les agissements du Genkois ont été découverts après que l'organisation de défense des animaux Gaia, informée par un dénonciateur, a déposé plainte contre x au parquet de Bruxelles pour maltraitance animale. L'enquête judiciaire a permis d'identifier le prévenu, d'autant plus qu'il publiait des photos de ses actes zoophiles sur internet et "regardait fièrement vers l'objectif" sur les clichés.
A l'audience, le Genkois a expliqué que les chiens avaient systématiquement pris l'initiative et qu'il ne leur avait jamais fait mal. Les relations sexuelles avec les canidés étaient consenties et il n'a jamais été question de la moindre contrainte, a-t-il ajouté.
Entre 1997 et 1999, le prévenu travaillait comme volontaire dans un asile pour animaux à Genk, où il aurait commis les faits qui lui sont reprochés. Quand le juge s'est enquis s'il était normal d'entretenir des rapports sexuels avec des chiens, le trentenaire a répondu qu'il avait seulement voulu faire "plaisir" aux animaux en leur permettant de faire l'amour au moins une fois dans leur vie.
"Un chien de l'asile qui est adopté par une jeune famille avec des enfants n'a jamais l'occasion d'avoir des rapports sexuels et s'il essaie, on le castre", a-t-il expliqué. Et d'ajouter qu'il avait renoncé à son travail à l'asile animalier parce qu'il ne supportait plus la souffrance des animaux.
Il a dit réprouver les sites internet où des femmes utilisent "les chiens comme godemichés vivants" et avoir voulu placer des photos d'un autre genre sur la toile mondiale. Les enquêteurs avaient saisi près de 30.000 photos compromettantes lors d'une perquisition à son domicile.
L'association Gaia, dont le président, Michel Vandenbossche, était présent à l'audience, s'est portée partie civile et a réclamé un euro de dédommagement moral.
Le conseil de Gaia, Me Johan Verstraeten, a relevé que le prévenu n'éprouvait aucun remords et qu'il était indéniablement perturbé. Il a bel et bien abusé des chiens qui, contrairement aux êtres humains, n'ont pas la capacité de signifier leur consentement.
Abondant dans le même sens, le ministère public a estimé que le Genkois avait porté atteinte aux bonnes moeurs et contrevenu à la loi sur le bien-être des animaux. Il encourt une peine de six mois de prison et 5.000 euros d'amende.
Le parquet a également demandé au tribunal de désigner un médecin psychiatre avant de rendre son jugement, le 7 avril prochain.
source DH
:shock: :shock:
TONGRES Un habitant de Genk, 36 ans, a répondu jeudi, devant le tribunal correctionnel de Tongres, de faits de zoophilie entre 1997 et 1999 et de la publication sur internet des photos de ses performances sexuelles sous le pseudonyme de Freki.
C'est la première fois en Belgique qu'une personne est poursuivie pour de tels faits. Le tribunal prononcera son jugement le 7 avril prochain.
Les agissements du Genkois ont été découverts après que l'organisation de défense des animaux Gaia, informée par un dénonciateur, a déposé plainte contre x au parquet de Bruxelles pour maltraitance animale. L'enquête judiciaire a permis d'identifier le prévenu, d'autant plus qu'il publiait des photos de ses actes zoophiles sur internet et "regardait fièrement vers l'objectif" sur les clichés.
A l'audience, le Genkois a expliqué que les chiens avaient systématiquement pris l'initiative et qu'il ne leur avait jamais fait mal. Les relations sexuelles avec les canidés étaient consenties et il n'a jamais été question de la moindre contrainte, a-t-il ajouté.
Entre 1997 et 1999, le prévenu travaillait comme volontaire dans un asile pour animaux à Genk, où il aurait commis les faits qui lui sont reprochés. Quand le juge s'est enquis s'il était normal d'entretenir des rapports sexuels avec des chiens, le trentenaire a répondu qu'il avait seulement voulu faire "plaisir" aux animaux en leur permettant de faire l'amour au moins une fois dans leur vie.
"Un chien de l'asile qui est adopté par une jeune famille avec des enfants n'a jamais l'occasion d'avoir des rapports sexuels et s'il essaie, on le castre", a-t-il expliqué. Et d'ajouter qu'il avait renoncé à son travail à l'asile animalier parce qu'il ne supportait plus la souffrance des animaux.
Il a dit réprouver les sites internet où des femmes utilisent "les chiens comme godemichés vivants" et avoir voulu placer des photos d'un autre genre sur la toile mondiale. Les enquêteurs avaient saisi près de 30.000 photos compromettantes lors d'une perquisition à son domicile.
L'association Gaia, dont le président, Michel Vandenbossche, était présent à l'audience, s'est portée partie civile et a réclamé un euro de dédommagement moral.
Le conseil de Gaia, Me Johan Verstraeten, a relevé que le prévenu n'éprouvait aucun remords et qu'il était indéniablement perturbé. Il a bel et bien abusé des chiens qui, contrairement aux êtres humains, n'ont pas la capacité de signifier leur consentement.
Abondant dans le même sens, le ministère public a estimé que le Genkois avait porté atteinte aux bonnes moeurs et contrevenu à la loi sur le bien-être des animaux. Il encourt une peine de six mois de prison et 5.000 euros d'amende.
Le parquet a également demandé au tribunal de désigner un médecin psychiatre avant de rendre son jugement, le 7 avril prochain.
source DH
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