Un lapin écope d'une amende de stationnement en Angleterre

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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

hehe

PANCAKE !
MANCHESTER, Angleterre (Reuters) - Un lapin aux oreilles tombantes originaire du nord-ouest de l'Angleterre a écopé d'une amende de stationnement largement au-dessus de ses moyens, a annoncé vendredi Cliff Chamberlain, propriétaire d'un magasin animalier.


Celui-ci a expliqué qu'il avait quitté sa place de stationnement avant qu'un contractuel ne dépose l'amende sur sa camionnette garée devant le magasin. Le contractuel frustré aurait alors accroché l'amende sur le clapier du lapin déposé sur le trottoir.


Selon les autorités, une amende de stationnement n'est pourtant valable que si elle est donnée directement au conducteur ou si elle est déposée sur le véhicule.


Devenu célèbre, le lapin a suscité les demandes de plusieurs acheteurs potentiels, même si Chamberlain ne souhaite pas s'en séparer.
 

Azinou

Ancienne LV
mdr tu aurais du poster dans blague
mais mdr koa...
 

ADdikt

Elite
:shock:
that's so british
 

titloup

Elite
Pauvre tit lapin... :cry: :p
 

Ochinko

Jedi
Me fait penser au bouquin que je dois lire pour le cours de philosophie : Le nouvel ordre écologique de Luc Ferry qui traite entre autre de la problématique du droit des animaux ...
Au moyen age il était fréquent d'assister à des procès d'animaux comme des insectes par exemple qui détruisaient des cultures.
:wink:
 
P

PascalJgay

ex membre
pitain moi si mon chat devient célèbre pour une quelconque connerie je le vends! :p
 
P

PascalJgay

ex membre
Ochinko a dit:
Me fait penser au bouquin que je dois lire pour le cours de philosophie : Le nouvel ordre écologique de Luc Ferry qui traite entre autre de la problématique du droit des animaux ...
Au moyen age il était fréquent d'assister à des procès d'animaux comme des insectes par exemple qui détruisaient des cultures.
:wink:
Putain vive le monologue entre le juge et les fourmis :/ :shock:

et les insectes avaient un avocat...

Un vrai procès ou on les butait juste..?!
 

FoX2000

Revenant
Non, Jo, ce n'etait pas moi :D :D :D
 

Ochinko

Jedi
pacooO a dit:
Ochinko a dit:
Me fait penser au bouquin que je dois lire pour le cours de philosophie : Le nouvel ordre écologique de Luc Ferry qui traite entre autre de la problématique du droit des animaux ...
Au moyen age il était fréquent d'assister à des procès d'animaux comme des insectes par exemple qui détruisaient des cultures.
:wink:
Putain vive le monologue entre le juge et les fourmis :/ :shock:

et les insectes avaient un avocat...

Un vrai procès ou on les butait juste..?!
Non non, des vrais procès avec un avocat pour les animaux ...

voici un extrait de ce genre d'affaires :

Code:
Plusieurs auteurs rapportent de façon plus ou moins anecdotique des comptes-rendus de procès (Ménabréa, 1846; Amira, 1891, Saint-Prix, 1829,Sorel 1876; Vartier, 1970, etc.) intentes contre des animaux qui épisodiquement envahissaient des champs ou des villages. De façon générale, ces procès suivaient tous la même procédure décrite par Gaspard Bally, avocat à Chambéry (France) durant la seconde moitié du XVIIe siècle, dans son ouvrage intitulé Traité des monitoires, avec un playdoyer contre les insectes, par spectable Gaspard Bally advocat au souverain Sénat de Savoye (1668). L'action en justice se conformait donc aux étapes suivantes: elle commençait par la requête des plaignants auprès d'un juge épiscopal. Un examen attentif de la réalité des faits suivait, puis venaient la citation à comparaître des animaux et la nomination d’un procureur pour défendre la cause des accusés. 

Selon Bally: «premièrement, sur la requête présentée par les habitants du lieu qui souffrent le dommage, on fait informer sur le dégât que tels animaux ont fait, et étaient en danger de faire, laquelle information rapportée, le juge ecclésiastique donne un curateur à ces bestioles pour se présenter en jugement, par procureur, et là déduire toutes leurs raisons, et se défendre contre les habitants qui veulent leur faire quitter le lieu où elles étaient, et les raisons vues et considérées d'une part et d'autre, il rend sa sentence».

Ainsi, en 1545, les habitants du village de Saint-Julien intentaient auprès du juge épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne, un procès contre une colonie de charançons qui avait envahi les vignobles et causaient des dégâts considérables. Les paysans supplient alors le révérend seigneur vicaire général de bien vouloir leur prescrire les mesures convenables à apaiser la colère divine et de procéder dans les règles, « par voie d'excommunication ou toute autre censure appropriée», à l'expulsion des bestioles (Ménabréa, 1846).

On sait qu'il était courant à l'époque, d'envoyer sur les lieux où séjournaient les animaux accusés un sergent ou un huissier chargé de leur lire à haute et intelligible voix l'assignation à se présenter en personne, tel jour, telle heure, devant l'autorité judiciaire afin que l'état de contumace pût être décrété.

Au jour et à l'heure dite, le tribunal attendait les inculpés les portes grandes ouvertes. Et comme Dieu seul sait pourquoi, ils ne se présentaient pas, il convenait alors de leur trouver une excuse plausible afin de pouvoir leur donner un procureur. Ainsi, lors d'un procès contre des rats dans le diocèse d'Autun, on invoqua que «le délai donné était insuffisant et qu'il eût fallu tenir compte, non seulement de la distance des lieux, mais encore de la difficulté du voyage, difficulté d'autant plus grande que les chats se tenaient aux aguets et occupaient les moindres passages».

Lors d'un autre procès contre des scarabées du Coire, le juge, constatant que la citation à comparaître restait sans effet, estima qu'il convenait de ne pas tenir rigueur aux bestioles «attendu leur jeune âge et l'exiguïté de leur corps» (Hemmerlein, 1497). Assimilés à des mineurs, il devenait alors possible de leur attribuer un avocat pour les défendre. 

Par contre, il arrivait parfois que le juge fût un peu moins indulgent comme lors du procès des sangsues du lac de Berne en 1451. L'évêque, jugeant qu'elles ne sauraient se soustraire aussi aisément à la cour, en fit «saisir quelques exemplaires afin qu'on les mît physiquement en présence du tribunal». 

Le procureur des animaux jouait son rôle sans faillir et il arrivait souvent que les affaires se soldent à l'avantage des bêtes. C'est d'ailleurs ce qui arriva lors du procès contre les charançons de Saint-Julien cité plus haut. L'avocat argua du fait que les animaux, créés par Dieu, possédaient le même droit que les hommes à se nourrir de végétaux. Le juge se contenta alors de prescrire force prières publiques aux malheureux habitants sommés de se repentir de leurs pêchés et d'invoquer la miséricorde divine. Il les invitait au passage à payer leur dîme sans tarder (occasion rêvée) et à faire pendant trois jours consécutifs, trois processions autour des vignobles envahis. Suivaient d'autres dévotions et pénitences du même acabit. On rapporte que les insectes auraient quitté les lieux, sans doute sous l'effet des prières, mais plus probablement parce que la procédure avait duré plusieurs semaines et que l’automne approchait.

Il est arrivé parfois que des compromis surviennent. Ainsi, en 1587,le même village de Saint-Julien fut de nouveau envahi par des charançons. Le procès fut repris le 13 avril et les vignerons comptaient sur la sévérité du juge face à la résurgence du fléau. Cependant l'avocat des insectes jouait si bien son rôle et ergotait tant sur le moindre vice de forme que le 18 juillet, l'accusation pressentant que la défense risquait d'avoir le meilleur effet (ou le pire selon le point de vue), les vignerons optèrent alors pour le compromis et convoquèrent une assemblée générale des habitants en vue de «baillir aux dits animaux place et lieux de suffisante pâture hors des vignobles dudit lieu de Saint-Julien, et de celle qu'ils puissent vivre pour éviter de manger ni gâter lesdites vignes». Un petit lopin de terre fut donc offert aux insectes. Certes, les habitants demandaient d'y conserver un droit de passage, ainsi que celui d'y exploiter une mine d'ocre et de s'y réfugier en cas de guerre, mais ils promettaient de ne causer par là aucun préjudice à la pâture des dits animaux. 

Notons enfin qu'il arrivait parfois que les animaux soient frappés de malédiction et dûment anathématisés. C'est ce qui arriva finalement aux sangsues du lac de Berne. Le juge leur donna un délai de trois jours pour quitter les eaux qu'elles infestaient. Passé ce délai elles encouraient la malédiction de Dieu et de sa céleste cour. Et pour témoigner du sérieux de la mise en demeure, les sangsues qui avaient été désignées par le sort pour assister de force au procès furent exécutées sur-le-champ après avoir entendu la sentence. Après ce délai de trois jours, l'évêque de Lausanne constata que son ultimatum était resté sans effet. Il se rendit alors sur place pour fulminer l'anathème: «Au nom de Dieu tout-puissant, de toute la cour céleste, de la sainte Église divine, je vous maudis, où que vous alliez, et vous serez maudites, vous et vos descendantes, jusqu'à ce que vous disparaissiez de tout lieu».

On voit donc que la sentence de ces procès variait selon que les animaux étaient considérés comme des créatures de Dieu se bornant à suivre la loi naturelle, comme fléau envoyé en châtiment aux hommes ou comme instruments du démon s'opposant à l'autorité ecclésiastique. Mais peu importe le jugement, le sort des animaux de cette époque était tout de même plus enviable que celui de nos bêtes contemporaines.
no quote please ...
 

ChoKapiK

Fort en chocolat
:roll: ca devient vraiment n'importe koi .....
 
B

Bulx DoG

ex membre
muahahahahaha
 

K3tr1ck_old

Touriste
LOL Je vais a Manchester tout les mois ou presque .. je passerai lui dire bonjour :mrgreen:
 

Sankaman

Touriste
ca sent le fake
 
1er
OP
hehe

hehe

PANCAKE !
ils étaient qd même salement allumés au moyen-âge...
 

bLOw

Elite
c fort :p
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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