Vos concerts à venir...

TheKiller

Elite
Euh pourquoi un pluriel pour parler d'un seul gars ?
Pcq il était venu ave cun autre bête type sur scène (si j'me souviens bien de l'affaire) et comme je connaissais pas, j'me disais que c'étaient le même :D
 

zoheir

cvm.mangaleet()
Grand master flash, je les avais vu aux ardentes l'année passé il me semble. C'était tout tout bon...
non c'est naze
dj en mousse qui se contente de balance de gros hits avec du cheap scratching entre.
 

TheKiller

Elite
Bwah j'ai pas mal aimé, mais c'est clair que c'est que des gros hits et pas très "fin" comme musique.. Bon j'avoue j'étais un peu saoul mais quand il te passe un ptit "smell like teen spirit" ça passe plutôt bien quand t'es un peu dedans :D
 
1er
OP
M
Putain, je ferais bien une sorte de compte-rendu de Glastonbury, mais ça va me prendre deux jours...

En tous cas, si je devais dire qu'une chose à propos sur Glasto, c'est qu'en comparaison, n'importe quel festival où j'ai déjà été n'était qu'une vulgaire kermesse au boudin.


Putain de folie, c'était juste magique, j'y retourne d'office l'année prochaine...
 

buchiste

Chops from Outerspace
Je ferais bien Dour cette année, 110€ pour 4 jours et une affiche bien sympatoche!

d'autres gens chauds par ici ?
 
1er
OP
M
Pas moyen d'enchaîner Dour... Déjà, les Ardentes, ça va être chaud à mon avis.

Par contre, j'irais bien voir Iggy Pop au Rock Zottegem vendredi soir... :cool:
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Putain, je ferais bien une sorte de compte-rendu de Glastonbury, mais ça va me prendre deux jours...

En tous cas, si je devais dire qu'une chose à propos sur Glasto, c'est qu'en comparaison, n'importe quel festival où j'ai déjà été n'était qu'une vulgaire kermesse au boudin.


Putain de folie, c'était juste magique, j'y retourne d'office l'année prochaine...
Donne nous quand même quelques détails histoire de te détester encore plus ...
 
1er
OP
M
Donne nous quand même quelques détails histoire de te détester encore plus ...
Tu l'as voulu, tu l'as eu : un grand coup dans ton cul. :-D

Je termine et je poste, ça vient de me bouffer un temps pas possible, même en très résumé... :cool:
 
1er
OP
M
Bon ben je vais quand même essayer… Ca risque d'être un peu bordélique et pas très recherché pour le style, mais disons qu'on s'en branle… Allez, je me lance : ma review du Glastonbury 2010 !




Après deux jours passés à zoner à Londres, on est arrivés sur le site dans la nuit de mardi. Enfin, aux portes du site, plutôt, puisque celui-ci n'ouvrait que le lendemain à 8h. Une bonne nuit à la belle étoile, comme des Roumains dans un champ de patates, et quelques heures plus tard, la folie pouvait commencer. Comme Glastonbury est un festival pluridisciplinaire, les mercredis et jeudis ne sont pas spécialement orientés "concerts", bien qu'il y a de toute façon de la musique partout. Le mercredi, ils ont passé le match de l'Angleterre contre la Slovénie, sur les écrans géants de la Main Stage… C'était la folie, il y avait plus de gens en train de mater ce match à Glasto que dans le stade en Afrique du Sud, ou ailleurs dans le monde. Heureusement qu'ils ont gagné… :cool:



On était censés aller voir (les restes de) Boy George et (ceux de) Vanilla Ice, mais c'était dans des chapiteaux complètement bondés, impossible de rentrer. On a sûrement loupé un truc, mais tant pis ! :-D
Dernière précision : il n'y a pas de camping à proprement parler, disons plutôt qu'il y a des endroits où l'on ne peut pas foutre de tente. En-dehors de ça, on peut s'installer n'importe où sur le site. Comme on était là super tôt, on s'est tapé pile en face de la Main Stage, et on pouvait suivre les concerts depuis la tente. Plutôt cool pour émerger tranquille et bien commencer sa journée. Et l'orga est plutôt permissive : tout le monde peut rentrer avec sa bouffe, sa gnôle, faire des feux partout (même sur la Main Stage), et les flics présent sur le site n'embarquent que les gens violents (mais j'en ai pas vus ! :cool:) et foutent bien la paix aux tireurs de sticks. Tout ça n'est pas pour me déplaire.

 
1er
OP
M
Vendredi

Les choses sérieuses commencent vendredi matin avec Rolf Harris, un vieux flasheur australien de 80 ans, fan d'instruments bizarres, qui reprend Stairway to Heaven en faisait "plop plop" avec une plaque en métal flexible. Ce mec est un habitué du festival, il a mis une ambiance de dingue avec ses conneries. Et à 80 ans, putain quelle pêche il a encore ! Excellente entrée en matière, ça a mis tout le monde de bonne humeur, surtout les gonzesses.



Après the one and only Rolfie Harris, place aux mythiques Stranglers, qui ont offert une pelletée de hits pour leur premier Glastonbury. Au-delà des inévitables Golden Brown ou Peaches, ils ont fait péter Walk On By, God Forbid, No More Heroes et leur délicieuse kitscherie '80s, Always the Sun. De la bombe. J'ai vraiment adoré alors que j'avais un peu peur de leur son, enfin, de leur synthé, surtout. Une première toute bonne surprise.

Egalement vus en partie au cours de la journée, ce bon vieux Willie Nelson en personne, et Snoop Dogg qui a réussi à nous scotcher alors qu'on voulait se casser pour Bonobo (ou Kele ou Phoenix). Finalement, on a tout loupé et on s'est retrouvés à La Roux (voir plus loin). :cool:

Ensuite, il a fallu traverser tout le site (et putain c'est long !) pour aller voir qui étaient les Special Guests. Dans les concerts-surprise du week-end, on savait déjà que Biffy Clyro venait samedi, mais ça spéculait pas mal pour le vendredi. Les Libertines étaient pressentis, mais Carl Barât jouait en solo au même moment, donc impossible. Lou Reed aurait pu être là, mais il fallait encore que Gorillaz ait réussi à l'avoir. Au final, un mec de l'orga nous a lâché le morceau, ce sera Thom Yorke. Pas mal, on va jeter un œil sur ce brave Tommy Boy, qui a l'air de s'amuser pas mal avec son nouveau look de hippie, entre le piano, la gratte, la basse, etc. Il est même rejoint par Johnny Greenwood, l'autre tête pensante de Radiohead, mais comme les morceaux solo de Yorke (genre son album The Eraser) me bottent pas à outrance, on décide de bouger à la moitié pour essayer de chopper autre chose. Putain de mauvaise idée ! Deux heures plus tard, on prend connaissance de la setlist : ces deux paydays l'ont joué façon Radiohead minimaliste, et ils ont terminé par Pyramid Song, Idiotheque, Karma Police et Street Spirit. Aaargh, la douleur, bordel de pute de sa merde, le vieux foirage à l'ancienne. :[]

Direction le show de Carl Barât. Il présentait son album solo à un public conquis d'avance, même si perso je préférais les brûlots rock'n'roll aux chansons un peu plus "Carl-Baret" (Carl Barât/cabaret, haha). Comme prévu, les chansons dés Libertines déchaînent la foule, on n'entendait même plus le groupe jouer sur Time for Heroes ou Can't Stand Me Now tant les gens chantaient. Mention spéciale à Music When The Lights Go Out, joué comme sur la version originale avec contrebasse et violoncelle, putain j'étais transpercé. 'Fin bon, on a loupé la fin (avec Up the bracket et Don't look back into the sun, bouuh) pour s'attaquer au premier tout-gros morceau du festival : Gorillaz, qui reprenait le slot de U2 en tête d'affiche du premier soir. J'étais un peu déçu de la déflection de la bande à Bono, pas que je sois un inconditionnel, mais je trouve que Glasto était l'endroit idéal pour les voir. Et puis, même si Bono est plus occupé à courir derrière son Prix Nobel de la Paix plutôt que de chercher à sortir un bon album après 15 ans de disette, 'faut pas bouder son plaisir, U2 en live, ça doit être quelque chose.

Bref, tant pis et même tant mieux, parce que Gorillaz en live, c'est toujours un événement, que je rêvais de les voir, et qu'en plus, Damon Albarn avait promis un "full house", avec une liche des guests. Et putain, on n'a pas été déçu. Enfin, si, du moins dans un premier temps. Tout d'abord, on apprend que Mos Def annule son concert de la journée, et que la participation au show des gorilles est compromise. Pire, dès l'ouverture, on chie un peu sur Snoop, qui malgré sa présence sur scène plus tôt dans l'après-midi, n'a pas daigné se déplacer pour assurer l'intro du nouvel album (heureusement, il y avait quand même le très bon Hypnotic Brass Ensemble). C'est donc sur l'écran géant qu'il nous souhaite Welcome to the world of the Plastic Beach.
Ensuite, attention, c'est le putain de défilé. Déjà, pour assurer l'encadrement musical sur scène, un nombre impressionnant de musiciens, dont Albarn discret derrière son clavier et -excusez du peu !- Mick Jones et Paul Simonon, respectivement guitariste et bassiste du Clash. Rien que ça, j'ai fuckin' jizz in my pants. Pour en revenir aux guests, personne ne comptait sur le vieux Bobby Womack à cause de son état de santé désastreux, pourtant il a assuré sur ses deux chansons. Outre De La Soul (pour un putain de Superfast Jellyfish), on a vu Shaun Ryder (Happy Mondays) et Mark E. Smith (The Fall). Les Angliches n'en pouvaient plus, mais on n'avait pas encore tout vu : Lou Reed en personne est venu interpréter Some Kind of Nature, et c'était de la pure folie. Il a encore vieilli, mais qu'est-ce que c'est bon de le voir !
Enfin, Plastic Beach se conclut avec Pirate Jet :)love:), et son refrain lancinant repris karaoke style par toute la foule. Finalement, le rappel vient achever ceux qui avaient survécu à ce concert historique : après To Binge (enième chanson de Little Dragon) et l'hommage à Dennis Hopper, viennent Feelgood Inc. (et le retour de De La Soul), suivi de Clint Eastwood. Et qui vient rejoindre Damon pour ce dernier morceau ? Snoop Dogg ! Snoop Doggy Dogg, qu'est-ce qu'on attend ?!
Putain de triomphe, ce concert était un festival en soi, le genre d'événement qui n'arrivera qu'une seule fois. Mr Albarn a sorti le full de sa manche et il a nické tout le monde. Me demandez pas ce qu'on a fait ensuite, on s'est juste traînés sur le site à la recherche du meilleur bar, de toute façon aucun concert/DJ pouvait rivaliser avec une telle performance.

 
1er
OP
M
Samedi

Début pénibles sur la main stage : Tinchy Stryder, une espèce sous-Dizzee Rascal, nous a cassé les couilles avec son rap dancehall à la con. Ensuite, The Lightning Seeds, c'était bien de la merde aussi. Même en pleine Coupe du Monde, ils ont réussi à planter à moitié leur chanson "Three Lions", l'hymne non-officiel de l'équipe d'Angleterre. Taper une version acoustique, molle et insipide alors que tout le monde connaît cette chanson de foot forcément taillée pour les stades, c'était vraiment une bête idée !
Heureusement, le blues-rock va balayer toutes ces conneries et ramener une ambiance plus roots, avec d'abord Jackson Browne et le talent qu'on lui connaît, Seasick Steve, sincèrement enchanté d'être là (même si tout le plaisir était pour nous) et surtout Dead Weather, qui m'a une fois de plus littéralement flingué. Voir Jack White qui s'éclate à la batterie ou à la gratte, en laissant le devant de la scène à cette tigresse d'Allison Mosshart, putain quelle bonheur ! Quelle puissance ! Leur version de Treat Me Like Your Mother était franchement époustouflante, et les dix minutes de Will There Be Enough Water ? ont laissé tout le public sur le cul. Un des meilleurs moments du festival pour ma part.



Après les ambiances sombres et tout ce bon vieux rock qui sent le cambouis, changement radical d'ambiance avec la bomba latina, Shakira en personne. Contre toute attente (je comptais voir Os Mutantes puis The Cribs, avec Johnny Marr des Smiths), j'ai vu une bonne partie du concert et, malgré qu'on se demande parfois si c'est du live ou du playback, elle a salement assuré. Elle a bien bluffé son monde, et s'est mis le public anglais dans la poche en reprenant Islands de The XX. Et bien qu'il soit inutile de le préciser, je tiens à dire qu'elle est violemment canon, et ses hips ne lie effectivement pas. Aouuuuuh.

Plus tard le soir, dans le genre "légendes vivantes", Jerry Dammers des Specials et George Clinton, pour un moment Parliament/Funkadelic, c'était du lourd. De bons concerts, suivis cool de loin plutôt qu'à se battre dans le pit. Entre les deux, j'ai aussi vu une partie des Scissor Sisters, et une chouette partie même, puisque Kylie Minogue en profita pour faire une apparition en dentelles, genre body transparent et mini-short. C'était "sympa", d'autant plus qu'elle avait dû annuler son concert à Glasto en 2005 à cause de son cancer du sein. En tous cas, d'après ce que j'ai vu, à l'heure actuelle, ses seins vont très bien.

Et après avoir conclut la journée de concert sur Dammers et une version (forcément) interminable de Ghost Town, Dieu seul sait ce qu'on a fait.
 
1er
OP
M
Dimanche

Réveil en douceur avec Paloma Faith, très bien, je l'attendais pas mal parce que c'est elle que j'avais préféré de toutes les gonzesses un peu hype qui traînaient sur l'affiche. Ensuite, Norah Jones, toujours aussi charmante, et toute contente d'ouvrir pour Slash. Le vieux Slash, bon pied, bon œil, flanqué d'un chanteur bien ron', une sorte de Gaïus Baltar version rock qui imitait pas mal le sieur Axl. Outre les morceaux pour bikers du nouvel album, notre ami Saul a fait péter Night Train, Civil War (!!!), Sweet Child O'mine ou Paradise City… Et ça, ça n'a pas de prix !

En partant, Slash demande à la foule de "Give some love to Ray Davies", et on s'est pas fait prier. Pour ceux du fond, Ray Davies, c'est le chanteur légendaire des Kinks, l'un des plus grands groupes de rock anglais des sixties (et de tous les temps, bordel !). Avec 50 000 personnes qui sing along, c'était complètement dingue, et hyper poignant parce que Peter Quaife, bassiste originel du groupe, est décédé juste deux jours plus tôt. Putain j'aurais pleuré pendant Waterloo Sunset ou Days (Daaays I'll remember all my life !), j'attendais de le voir depuis de longues années et j'ai vraiment pris un pied d'enfer. Encore un fucking highlight pour moi, mais c'était vachement prévisible.

Au cours de la journée, rapide passage devant Jack Johnson (sans plus), Toots and The Maytals (vus à Bruxelles une semaine plus tôt) et LCD Soundsystem où je serais bien resté un peu plus. Le problème, c'est que j'ai suivi mes potes et la hype, en espérant secrètement l'incruste des Strokes au concert de Julian Casablancas. Dans le cul, évidemment.

En plus, ce jeune poseur avait eu la mauvaise idée de n'illuminer la scène que la moitié de son concert, donc on voyait que dalle. J'avais pas vraiment accroché à son album, mais j'étais tout de même plutôt curieux. Et même si je savais que je ne devais pas attendre grand-chose comme investissement de sa part, il a clairement pas volé sa réput' de branleur. 'Fin bon, on s'est bien marrés avec un Gallois et une vieille hippie salope qui dansait avec sa fille de 20 ans. Et puis, entendre Hard to explain ou un petit medley You Only Live Once / The Modern Age, putain c'est toujours bon à prendre. Dommage qu'il ait pas joué Boombox, ptêt qu'il était vexé qu'on n'ait pas tous des fingerless gloves (d'ailleurs on a hésité à en acheter spécialement pour lui).


Pour clôturer la main stage, cette vieille légende de Stevie Wonder. Au départ, ça m'a un peu bourré qu'il soit tête d'affiche, mais au final, je suis très content d'avoir vu cet immense artiste… Il a repris les Beatles et Michael Jackson (bel hommage avec une magnifique version de Human Nature), et terminé avec une avalanche de tubes qui, sans mauvais jeu de mot, nous en a mis plein la vue… Sir Duke, I Just Called To Say I Love You, Superstition, Free, Another Star et comme de bien entendu, il a fini par Happy Birthday et souhaité un bon anniversaire à Michael Eavis, présent sur scène pour fêter les 40 ans de son festival. Fuckin' legendary !!!



Voilà, "en gros", pour les concerts. Evidemment, j'ai tout cité sans compter des tas de petits groupes totalement improbables et inconnus. A ce propos, mention spéciale à 3 Daft Monkeys et le duo complètement barge 100% Beefcock and the Titsburster, en pleine nuit au Dog Faced Geisha Bar, ça valait le détour.

Pour tout ce qui s'est passé la nuit, l'électro, les DJs, toussa, 'faut pas trop m'en demander ; surtout qu'à partir d'une certaine heure, mes souvenirs sont plutôt flous et j'ai rien retenu… 'Y a bien des gars que j'aurais aimé voir, genre The Orb, Groove Armada ou quoi, mais 'y a pas eu moyen, j'ai rien vu de spécial. Le seul truc dont je suis sûr, c'est qu'on a vu Birdy Nam Nam, deux soirs différents, et puis Sexy Sushi, dont la chanteuse adepte du topless a attrapé un de mes potes pour le faire monter sur scène et le déshabiller aussi. Le problème, c'est que l'animal a préféré profiter de la gnôle gratos en backstage plutôt que d'essayer de la nicker. Chacun ses priorités.
 
1er
OP
M
Petite séance d'auto-flagellation.

Au rayon déceptions, je trouvais Gang of Four un peu poussif (putain de batteur qui a oublié à quel point était bon il y a 30 ans), La Roux m'a littéralement fait chier (mais j'avoue que sa voix me gave très vite), enfin, pas plus que MGMT, pour moi le summum de l'emmerdement. Même pas foutus de défendre leurs hits avec un peu de pêche, j'ai l'impression que tout le monde (kids au t-shirt MGMT compris, j'ai halluciné) s'est enfui à la moitié.

Et à part ça, j'ai loupé : The Flaming Lips (de loin mon plus grand regret), The Black Keys (mon deuxième plus grand regret), Femi Kuti, Wax Tailor, Rodrigo et Gabriela, Ash, The XX, Florence + The Machine, l'apparition de la même Florence pendant Dizzee Rascal, celle de The Edge pendant Muse, Grizzly Bear, Mariachi El Bronx, Reverend & The Makers, Simian, Fatboy Slim, Boys Noize, Bombay Bicycle Club, Hot Chip, Nouvelle Vague, The Magic Numbers, Editors, Os Mutantes, Marina & The Diamonds, Foals, Devendra Banhart, Reef, les Pet Shop Boys, Jamie T, These New Puritans, Ed Harcourt, Holy Fuck, Arthur Browne … et des centaines d'autres. 'Y a de quoi pleurer, mais en fait, rien à foutre. En arrivant à ce truc, on capte très vite qu'on va pas pouvoir suivre son programme, qu'on suivra plutôt le flow.


Et le reste…

C'est juste incroyable, inexplicable. Il se passe tout le temps quelque chose, il y a presque 200 000 personnes qui ont chacune vécu un festival différent.



Et puis, on en prend plein la gueule non-stop. En se trimballant là-bas, on peut croiser des trucs tous plus improbables les uns que les autres : des véhicules tunés genre Mad Max en plus déjanté, du trapèze, des géants, des freaks en tous genres, du cirque, des spectacles de malades, un festival de cinéma (où j'ai vu un terrible court métrage, The Archive, et When you're strange, le nouveau film sur les Doors), un endroit dédié au leader du Clash, Strummerville, le Stone Circle, une sorte de reproduction de Stone Edge où des gens trippent 24h/24, un phare qui surplombe le festival, des camps avec des tipis, le Healing Field, un village esotérico-hippie, une tente avec des motards qui roulent à l'horizontale sur un Wall of Death, une autre avec des kets de 15 ans qui déchire les solo métal sur des guitares de fabrication artisanale, le teepee field pour la jouer Indiens, une zone pour les gosses… et de l'art non-stop et partout, des peintures, sculptures de mégalo et mille happenings dans tous les coins. La folie.

Tout ça, sans oublier les festivaliers avec une dégaine incroyable, et tous les déguisements possibles et imaginables (voire même inimaginables). Parmi les "participants", le traditionnel défilé de stars british : Kate Moss, Jarvis Cocker, Alex Turner, Emma Watson (who putain les photos, canon dans son petit bustier), Alex James de Blur, Pixie Geldof, même le Prince Charles ! Et on a vu Lenny Kravitz qui zonait en backstage pendant Dead Weather.



La nuit, c'est encore plus dingue, 'y a partout des trucs de fous, gladiateurs qui se fightent à l'électricité, drag-queens, show au lance-flamme sur une araignée en métal géante, et full bars, pubs ou carrément boîtes de nuits avec des milliards de scans, lasers et néons en tous genres. Outre le Dance Village, qui ressemble un peu au Pukkelpop (tout entier) avec ses tentes remplies de DJ et le Cube Henge (reproduction de Stonehenge en cubes lumineux), il y a les "quartiers" qui vivent la nuit, Shangri-La (genre de bidonville techno-asiatique à la Blade Runner), Arcadia (robots et lance-flammes), Block9 (NewYork post-apocalyptique), et leurs décors pharaoniques (mention spéciale pour le wagon de train encastré dans un immeuble du Block 9)… Sans compter tout ce que j'ai oublié ! C'est vraiment impossible à décrire sans l'avoir vu.



Petite parenthèse à trois balles : en plus, 'y a de la bouffe de fou… Fruits frais, produits bio, full english breakfast pour le matin, tapas, mille burgers de grande qualité, steak irlandais ou argentin, sushis dans un vrai resto jap', mezze libanais ou nord-africain, plats typiques du coin (pastries, pies et un tas de catastrophes gastronomiques à base de saucisses kilométriques, on est quand même en Angleterre) ou des quatre coins du monde, ça aussi, c'était la folie. Autre chose que la frite à 3 tickets ou les Vietnamese loempias des festivals belges. Fin de la parenthèse gastronomique. :cool:



De toute façon, cette "petite" review ne peut qu'être de la merde, aucun mot ne peut décrire l'expérience vécue lors de ce festival, il n'existe pas de superlatif assez fort pour expliquer l'ambiance hyper cool, à la fois rock et familiale, déjantée et bon enfant, dont les deux moteurs sont le fun et le non-conformisme. Glastonbury est un million de fois plus qu'un simple festival, c'est un délire collectif à une échelle titanesques, un truc tellement démesuré que des gens y naissent (et y meurent !), s'y rencontrent, s'y marient… :gne: C'est vraiment vertigineux, le festival devient genre la deuxième plus grande ville de la région après Bristol, juste pour une semaine, et il s'étale sur 4 km² (à peu près la superficie du centre de Bruxelles). Tant de folie et de créativité qui à la fois part dans tous les sens et cohabite pendant une semaine, ça m'a vraiment mis sur le cul.

Clairement un des meilleurs trips de toute ma vie.

J'y retourne l'année prochaine !
 
1er
OP
M
Quelques vids pour l'ambiance... Celle de nuit valent le détour, histoire de comprendre un peu la mégalo...


Ballade sur le site encore calme, le mercredi


Tour d'horizon du Block 9


Show d'ouverture d'Arcadia


Ambiance Blade Runner dans les ruelles de Shangri-La


Un peu plus zen : Healing Field


Bien trippant aussi : les lanternes au Stone Circle (avec le bruits des jeunes Angliches qui se shootent à l'hélium)



Et quelques liens pour des photos (les photos postées ici ne sont évidemment pas les miennes, en festival, je tiens pas deux heures avec un appareil sans le paumer)... J'ai juste balancé l'une ou l'autre photo dans le texte, donc n'hésitez pas à cliquer, la plupart vaut vraiment le détour.

Site officiel du Glastonbury Festival : http://www.glastonburyfestivals.co.uk/gallery/
The Big Picture : http://www.boston.com/bigpicture/2010/06/glastonbury_festival_2010.html
NME : http://www.nme.com/blog/index.php?blog=147&title=glastonbury_2010_photos_stunning_picture
Telegraph : http://www.telegraph.co.uk/culture/glastonbury/
 
1er
OP
M
J'ai pas trop relu, 'y a pas d'italique, pas assez de photos et il doit certainement rester des fautes, je peaufinerai ptêt un peu plus tard. :oops:
 

Elian

Techno Mofo
Staff
Mais dis moi, faut être complètement à la masse pour abandonner une scène où se trouvent Tom Yorke et Jonny Greenwood :shock:, non ?
 

buchiste

Chops from Outerspace
J'ai pas trop relu, 'y a pas d'italique, pas assez de photos et il doit certainement rester des fautes, je peaufinerai ptêt un peu plus tard. :oops:
je lirai tout ça dès qu'il fait un peu plus calme dans mon salon, merci msieur l'journaliss !
 
1er
OP
M
Ce soir, début des Ardentes, fuck pas moyen que j'y aille... :[]


Mais une bonne nouvelle : les Black Keys sont programmés pour le 15 novembre à l'AB ! o//

Et à part ça, je crois que je vais me laisser tenter par le Rock Zottegem et aller voir Iggy et ses Stooges demain soir... :mrstrange
 

Bxl Nash

Elite
J'ai pas encore été voir les Stooges depuis la mort de Ron Asheton. Tu les as déjà vu avec James Williamson?
J'hésite à y aller, j'ai un superbe souvenir du pinkpop en 2007, pas envie de le "gâcher"...

quoi qu'il en soit, "invade the stage ! "
 
1er
OP
M
J'ai pas encore été voir les Stooges depuis la mort de Ron Asheton. Tu les as déjà vu avec James Williamson?
J'hésite à y aller, j'ai un superbe souvenir du pinkpop en 2007, pas envie de le "gâcher"...

quoi qu'il en soit, "invade the stage ! "
Ben non, justement, je les ai vus au Lokerse Feesten et à Benicassim (stage invasion, putain de souvenir :cool:) et là ça me botte vachement d'aller revoir ce vieil Iggy avec Williamson à la gratte, je dois dire que ça fera certainement pas de mal d'inclure des chansons de Raw Power à leur set ! :love:


Surtout que c'est pas comme s'ils avaient un répertoire très étendu. :cool:
 
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