[BE] Enseignement

Suntheran a dit:

Y a sûrement de ça, mais étrangement c'est les maths qui se retrouvent en groupe de 15...

Blague à part, aller du simple au double c'est juste de la connerie

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C'est pas que les maths, c'est toutes les options différentes proposées. Chimie, Bilogie, Histoire, Géographie, Langue 3, même combat

HAINAUT a dit:

C'est pas que les maths, c'est toutes les options différentes proposées. Chimie, Bilogie, Histoire, Géographie, Langue 3, même combat

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C'est de la folie.
Quand j'étais en rhéto, c'était effectivement des groupes-classes basés sur les maths pour le tronc commun, on était 25 par classes. (5 classes, donc 125 en tout)
Pour les options, on était répartis de façon à être 20-25 par groupe d'option.
Le cas limite c'est quand tu as genre 35 élèves pour une option, trop peu pour deux classes, trop pour une.
C'était peut-être un miracle, mais je sais que c'était pareil dans l'année en dessus et en dessous, donc bon.
Là si c'est partout pareil à 15 par classes c'est vraiment de la connerie.

Suntheran a dit:

C'est quoi l'alternative? Si tu veux faire garagiste, c'est dans l'autre école à 30 km?

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Bah de la rationalisation (faut avoir une position nuancé comme toujours).

Pour les options "de transition"(-> études sup), y a de la marge vu que aprioris , c'est pas le fait d'avoir - de cours optionnels d'économie et un cours de droit à la place qui va tuer les étudiants.

Pour le professionnel, faut mettre les gardes-fou de présence d'une alternative à distance raisonnable ou en cas de métier en pénurie bien entendu.

Mais tu n'imagine pas le nombre de doublons (a distance proche hein) vu la multiplicité des réseaux d'enseignement, ou d'option presque obsolète ou qui ne concerne que des domaines marginaux.

La ministre Désir a mis en chantier une réforme du qualifiant , je pense que vraiment pour une fois ça va dans le bon sens malgré les craintes des stakeholders , j'avais posté l'article.

Suntheran a dit:

Là si c'est partout pareil à 15 par classes c'est vraiment de la connerie.

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Partout pareil je ne dirais pas ça mais toi tu étais en fillère général si je ne me trompe pas ?
Là tu as 4h d'option sur une semaine de 32-33h

En transition technique (pour faire des études sup mais avec une orientation déjà + prédéterminé , souvent la hautes-écoles), tu as 8h d'options donc c'est déjà une proportion nettement + importante et impactant, avec + de choix aussi généralement.

Et ça va crossendo dans le qualifiant, du technique de qualification (le "vrai" technique) au professionnel où là les profs sont bien content d'avoir des groupes de 5,6 élèves vu les problèmes de discipline, motivation et de débilité fréquent pour le dire méchamment.

NeoGeek a dit:

Partout pareil je ne dirais pas ça mais toi tu étais en fillère général si je ne me trompe pas ?
Là tu as 4h d'option sur une semaine de 32-33h

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Bah non
Les options, comme l'a dit Hainaut, c'est
- Maths
- Langue 1
- Langue 2
- Langue 3
- Latin
- Sciences 3 / 6
- Sciences économiques / sciences sociales

Je me souviens que ces années-là, j'avais au final quasiment la moitié de mon temps en options, l'autre moitié en tronc commun, y a des gens de ma classe que je ne voyais quasiment jamais

Suntheran a dit:

Bah non
Les options, comme l'a dit Hainaut, c'est
- Maths
- Langue 1
- Langue 2
- Langue 3
- Latin
- Sciences 3 / 6
- Sciences économiques / sciences sociales

Je me souviens que ces années-là, j'avais au final quasiment la moitié de mon temps en options, l'autre moitié en tronc commun, y a des gens de ma classe que je ne voyais quasiment jamais

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Oui c'est vrai que y a les variantes des langues et du nombre d'heure de math, tu fais très bien de le souligner !

Disons que moi je raisonnait sur les cours que tu as dû à ton choix de "filière" donc ici latin + science éco ou science sociale.

Quand je disais 4 ou 8h sur 32h , c'était juste ça (dans mon école les matières et nombre d'heures étaient fixés en fonction des filières, y avait juste le choix des langues , c'est pour ça ).

Évidemment dans tout les cas, tu as aussi potentiellement le choix sur le nombre d'heures de math , les langues etc , je te laisse additionner...

EDIT : les heures de science aussi...

NeoGeek a dit:

Oui c'est vrai que y a les variantes des langues et du nombre d'heure de math, tu fais très bien de le souligner !

Disons que moi je raisonnait sur les cours que tu as dû à ton choix de "filière" donc ici latin + science éco ou science sociale.

Quand je disais 4 ou 8h sur 32h ,c'était juste ça.

Évidemment dans tout les cas, tu as aussi potentiellement le choix sur le nombre d'heures de math , les langues etc , je te laisse additionner...

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Bah ça fait la moitié, c'est bien ce que je dis.
Math 6, Sciences 6, deux langues à 4h, ça fait 20h sur 34h.

Yes , bien vu

Le point que j'essaie de faire qu'en transition technique comme t'as 4h d'option spécifique en + (donc pas de possibilité de regroupement), c'est encore pire.

mais j'avais pas pensé à tout les éléments que tu mentionne effectivement.

Au moins ce qui est bien c’est que tout le monde s’accorde à dire qu’il y a un soucis

Jean Mourad a dit:

Au moins ce qui est bien c’est que tout le monde s’accorde à dire qu’il y a un soucis

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Faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte

Digitql a dit:

Une bonne claque, c'est ce dont les petits merdeux ont besoin

Sujet assez complexe où les limites sont difficilement identifiables entre éducation et scolarité... Et le respect qui en découle.

(Que ce soit même à l'autorité en général).

Maintenant j'ai la chance d'habiter dans un coin où je pense la scolarité d'assez bonne qualité mais clairement j'ose pas imaginer l'enfer de Bruxelles

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L'enfer de BXL ? mmh
y'a eu un sacré chamboulement avec le décret inscription en effet.

Mon école secondaire - et celle de pas mal d'anciens gamerz - a toujours été considérée comme une très bonne école de la région de bxl.
Le décret inscription l'a limite rendue poubelle en l'espace de 5 ans.
C'était à la même période où elle avait été appelée "juden Frei" dans la presse écrite.

Là ça semble avoir changé assez fort dans l'autre sens heureusement: le petit frère d'un de mes meilleurs amis est enseignant dans l'école... Drôle.

Les professeurs d’université désespérés par le niveau d’orthographe des étudiants : “Même des mots courants ne sont plus compris”
Publié le 04-02-2023 à 10h29 - Mis à jour le 04-02-2023 à 12h44

Étudier à l’université ou en haute école n’est pas gage de bonne orthographe ni de maîtrise de la langue française. Ils sont nombreux, parmi les professeurs du supérieur, à s’inquiéter du niveau de français de leurs étudiants, y compris dans les facultés qui forment les futurs enseignants.

”De plus en plus d’étudiants du supérieur ont des difficultés avec l’orthographe mais aussi avec la syntaxe et le vocabulaire. Il y a des mots courants qu’ils ne comprennent pas, alors qu’on les rencontre régulièrement dans la presse et à la radio. On les sent démunis face à la langue, qui plus est quand le niveau est soutenu”, constate ainsi Olivier Delsaux, professeur de grammaire et d’orthographe française à l’UCLouvain.
”Il y a des mots qui me semblent évidents et qui ne sont plus compris. Quand je leur demande de 'commenter une assertion', ils ne comprennent pas de quoi il s’agit, c’est un mot trop compliqué pour eux. J’ai aussi le sentiment qu’ils ne parviennent plus à prendre des notes correctement”, observe de son côté Anne Dister, professeur de linguistique et d’histoire de la langue française à l’université Saint-Louis.

Même constat pour Marielle Maréchal, professeur de français à l’université de Liège. “On est tous désespérés par le niveau de certains élèves. Certains d’entre eux vont devenir logopèdes et seront amenés à soigner des enfants dyslexiques alors qu’ils ne sont pas capables d’écrire correctement. Ils font des fautes énormes, s’ils se relisaient ils devraient normalement s’en rendre compte mais ce n’est pas le cas. Ils écrivent aussi des phrases qui ne veulent absolument rien dire avec par exemple des participes passés qui se transforment en impératifs. J’ai déjà vu le mot “livresque” orthographie 'l’ivresseque”, ce qui ne veut strictement rien dire. Il y a un vrai problème de compréhension. Même en ne connaissant pas le mot livresque, ils devraient se rendre compte avec le contexte qu’il est question de livre et non pas de consommation d’alcool. Mais le plus grave selon moi, c’est le niveau d’orthographe grammaticale : des sujets accordés au pluriel pour des verbes au singulier ou le contraire”, déplore l’enseignante. Les difficultés sont telles que les étudiants échouent souvent plusieurs fois au même examen sans pour autant s’améliorer. “J’ai des élèves qui ont passé l’examen de français six fois sans le réussir ! On ne leur demande pourtant pas de comprendre Proust mais de comprendre un texte simple”, souffle-t-elle.

”Des difficultés qu’ils traîneront toute leur vie”
”L’orthographe n’est plus vraiment enseignée en tant que telle. On estime que c’est à l’enseignement primaire de prendre en charge cet apprentissage et je pense que c’est une erreur. On fait passer en secondaire des élèves qui ont de graves lacunes. Pour le CESS, l’orthographe représente 5 ou 10 % de la note. Un étudiant qui a des lacunes peut donc tout à fait réussir ses secondaires. Ce système permet à des étudiants de laisser de côté la maîtrise du français. Ils se retrouvent alors avec un handicap qu’ils traîneront toute leur vie”, estime Olivier Delsaux.
Et si le problème était l’orthographe française en tant que telle ? “Je pense qu’il faut désacraliser l’orthographe. On n’ose pas toucher à l’orthographe et les ministres de l’enseignement estiment qu’ils ont d’autres chats à fouetter mais en simplifiant l’orthographe on résoudrait en partie le problème. Selon une étude, les élèves consacrent 50 heures de leur scolarité à l’accord du participe passé. En simplifiant la règle, on gagnerait un temps précieux pour étudier d’autres aspects de la langue”, suggère Anne Dister.

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Étonnant, merci le nivellement par le bas ... Pardon, nivèlement maintenant

Attendez de voir le niveau des élèves issus du pacte d excellence...

Gregoire a dit:

Mais le plus grave selon moi, c’est le niveau d’orthographe grammaticale : des sujets accordés au pluriel pour des verbes au singulier ou le contraire”, déplore l’enseignante. Les difficultés sont telles que les étudiants échouent souvent plusieurs fois au même examen sans pour autant s’améliorer. “J’ai des élèves qui ont passé l’examen de français six fois sans le réussir ! On ne leur demande pourtant pas de comprendre Proust mais de comprendre un texte simple”, souffle-t-elle.

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S'ils sont sortis avec le CESS sans pouvoir comprendre un texte simple, c'est de là que vient le souci

S'est pas faut.


Je déconne, j'ai reçu un message d'un collègue qui me dit "s'est gentil"

Bhazyl a dit:

Attendez de voir le niveau des élèves issus du pacte d excellence...

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Justement https://www.lalibre.be/belgique/ens...pacte-dexcellence-BU7KPLBVQJDO3FPCZ6JCP7AE4M/

C'est vrai que l'orthographe a des règles compliquées et d'un autre temps.
Il serait peut être bon de le réviser.
Enfin, je crois que ce n'est pas le plus gros problème...

Chibi a dit:

C'est vrai que l'orthographe a des règles compliquées et d'un autre temps.
Il serait peut être bon de le réviser.
Enfin, je crois que ce n'est pas le plus gros problème...

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Tu peux simplifier comme tu veux, l'histoire avec livresque et l'ivressque ça reste de la compréhension de base du texte.

Enfin, tu me diras, niveau ivresse ici on n'est pas mal non plus

Suntheran a dit:

S'ils sont sortis avec le CESS sans pouvoir comprendre un texte simple, c'est de là que vient le souci

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Prof dans le secondaire inférieur (ou primaire) comme insinué ici, c'est hautes-école donc t'as pas mal d'étudiant qui viennent des sections qualifiantes où t'as un enseignement on va dire relatif.

N'empêche que si la première solution pour remonter le niveau, c'est de simplifier la matière, on n'est pas sortis de l'auberge...