Bien être mal être

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Carambar

Elite
Qu'est-ce qui fais le bien être ou le mal être ? Vous êtes vous jamais sérieusement posé la question ?

Chacun de nous a ses petits problèmes, ses petits tracas qui font que la vie est moins agréable qu'elle ne pourrais être. Pour ma part c'est la quasi absence d'émotions qui me hante et l'impréssion que personne ne semble comprendre l'état dans lequel je me trouves. Mais je vais devoir sans doute m'y faire car j'ai compris qu'il y a d'autres gens comme moi, certains étant passés par l'armée par exemple, et que cela ne les empêche pas forcément de vivre une vie normale.

C'est juste un exemple et je vais vous faire part des révélations que j'ai eu ces derniers temps.

Premièrement, la capacité d'une personne à générer du plaisir influe fortement sur sa qualité de vie. Je ne parle pas du plaisir dans le sens conventionnel du terme mais bien de la possibilité de pouvoir apprécier les choses, que ce soit un plat cuisiné, le fait de se trouver au milieu de la nature ou la caresse d'un proche.

A l'inverse, une personne qui vie dans la souffrance ou la douleur de manière constante peut avoir du mal à apprécier la vie de par sa condition. La souffrance en continue semble démolir les émotions complexes et peut aller même jusqu'à blesser l'esprit et même l'âme au bout de longues années. De par mon expérience, on pourrais la comparer à une douche glaciale qui augmente la clareté d'esprit mais qui laisse très peu de récomfort. Chaque geste, chaque pensée peut engendrer de la souffrance et pourrir l'existence quotidienne.

Il est possible pour une personne de générer du plaisir de par ses activités (sorties, hobbies, jeux, sport, sex, etc.). Avec un certain entrainement, il est aussi possible de générer du plaisir avec sa volonté. Je dis bien possible car certaines personnes semblent avoir perdu cette capacité et je suis convaincu ce sont ces personnes qui se tournent vers les drogues. C'est un piège à con car des substances artificielles ne pourrons jamais entretenir une sensation de bien être et risquant même de griller le centre de plaisir dans le cerveau, enlevant toute faculté de se sentir bien et laissant une sensation de vide insoutenable.

Il se pourrais que cette capacité de se faire plaisir fasse partie du processus d'apprentissage et que certains individus n'en ont pas bénéficié. Je suis parfois surpris de voir avec quelle facilité certaines personnes ont de masser les épaules d'une personne dès qu'elles percoivent une certaine tension. J'avoues que je n'ai pas ce réflexe, que cela me parais étrange dans un monde où on hésite à toucher l'autre mais qu'au fond cela n'as rien d'associal et c'est même naturel.

Maintenant, où pourrais se situer le mal être et comment s'en défaire ? Je suis très loin d'être un expert sur le sujet mais je pense que celui-ci peut se situer sur plusieurs plans : le mental, le vécu et le physique, et même l'âme, puisque j'y crois. Pour y remédier dans chaque cas, il faudrais des approches différentes.

Au niveau mental, je pense qu'il y a surtout un travail de conviction à entreprendre. C'est dans ce cas qu'il faudrais s'addresser à un confident qui fais preuve d'une certaine compréhension et qui peut soumettre des suggestions. Parfois, ce n'est pas suffisant mais je pense qu'il faut quand même se confier lorsqu'on est face à un problème qui nous cause de la souffrance.

Un travail similaire serais à faire au niveau du vécu mais il faudrais surtout aider une personne à tourner la page et de se contenter du présent. C'est parfois quelque chose de très difficile à entreprendre car on vit avec son passé qu'on le veuille ou pas.

Pour la souffrance physique, c'est le domaine de la médecine qui dois intervenir. Toutefois, faites attention de bien l'identifier tel quel. Un médicament qui ne sert qu'à estomper des symptômes est inutile et je les considère même comme un poison (on m'as informé que j'éprouvais peut être un effet de sevrage par rapport à un antidépresseur que j'ai arrêté il y a quelques jours). Il vaut mieux s'en remettre à des substances naturelles car les sociétés pharmaceutiques adorent mettre sur le marché des saletés qui rendent les gens accros. Tournez vous vers la médecine alternative si les médicaments classiques n'ont pas d'éffet. Les substances à base de plantes, par exemple, sont largement innoffensifis et parfois assez éfficaces.

Dernièrement, pour la souffrance de l'âme, c'est sans doute l'une des plus grandes souffrances qu'une personne peut éprouver. C'est un genre de tension qui viens se loger au coeur de l'être et qui ne semble par vouloir s'en aller. Là, je n'entrevois que la recherche spirituelle comme solution. La religion, la foie en une chose ou tout simplement une pratique de vie et de pensée saine peut faire des miracles.

Je vous laisse sur ces pensées en espérant que cela susciteras en vous un regard éclairé sur votre propre existence et que cela apporteras un début de solution à ceux qui se sentent interpellés par ce qui viens d'être décrit ici.
 
L

Le Lensois

ex membre
Avant de commencer, très beau thread de ta part :wink:

Je me sens concerné pour ce qui est du niveau mental, cela fait maintenant que je suis dans une période assez difficile (j'ai 18 ans), il y a 2 ans j'ai fais une dépression dû à un certain nombre de facteurs qui ont fait que je me suis retrouvé dans cet état.

J'ai réussi à m'en sortir, fin à sortir la tête de l'eau, pendant un petit temps. Puis je suis retombé dedans, et la je suis complètement perdu, je ne sais plus quoi faire pour y arriver, ca fait tellement longtemps que ca dure qu'on se demande quand est-ce qu'on verra le bout du tunnel.

Pour ce qui est d'avoir un confident, c'est vrai mais au fond ca n'arrange rien au problème, ca ne fait que le survoler, avoir des proches qui vous soutiennent c'est important mais ils ne vous "guérissent" pas pour autant.

La seule manière, je pense, est de s'en sortir tout seul mais le tout c'est d'y arriver et cela seul le temps et la remise en question de soi-même le permet, ce que je ne suis pas capable de faire en ce moment ou si peu.
 

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"etre heureux" , voila qqchose de bien complexe.....
Chacun sa philosophie...

Pour moi je me base sur une contradiction :
-le bonheur est une illusion et la vie est absurde .....vivre s'est sa cacher que s'est absurde, alors autant se caché le malheure et croire au bonheur, jouer les hipocrite au point de ne plus savoir quel est la vérité, de toute facon tout est illusion. (je ne sais pas si cette philosophie porte un nom mais si on arrive a l'appliquer c'est génial :D )

-D'autres parts, quand on est malheureux, c'est grace a une certaine lucidité (en opposition au paragraphe précédent), il y a donc une certaine satisfaction a voir les choses d'une facon qui nous semble plus "vrai".

pour moi l'une vaut l'autre, et tout les "conseil" qu'on te donnera pour etre heureux marcherons si tu y crois, simplement, mais seront qu'un effet de la société.

Maintenant sur ce sujet, personne n'a raison et personne n'a tord :p
 

Abe@Mat

Touriste
pour ma part, je pense que l'homme ne pourra jamais être heureux, car il a tout pour l'être mais ne l'est pas, toujours insatisfait.
il faut savoir vivre avec ses petits tracas quotidien et prendre un peu sur soi.
 
1er
OP
Carambar

Carambar

Elite
Le Lensois a dit:
Je me sens concerné pour ce qui est du niveau mental, cela fait maintenant que je suis dans une période assez difficile (j'ai 18 ans), il y a 2 ans j'ai fais une dépression dû à un certain nombre de facteurs qui ont fait que je me suis retrouvé dans cet état.
Je connais la dépression et ca n'as rien d'agréable. J'ai eu mes prémières dépréssions suite à des echecs scolaires et cela s'est développé en un genre de mal être qui ne demandais qu'à revenir à la surface en moment de doute.

Il y avais des moments où de passais sans transition entre les émotions négative : de la tristesse à la frustration, de la frustration à la colère, de la colère à la rage et de la rage jusqu'à la haîne. A ce phénomène, je donnerais le nom de lessiveuse infernale tellement qu'elle me brouillais la tête :p .

La dépression semble intervenir souvent au moment de l'adolescence et plus tard lorsqu'on passe au stade adulte. Il y a une remise en question, un mal être face à une situation qui ne semble pas être idéalle ou encore le désir d'évoluer.

En fait, l'état de dépression peut apparaître au cours d'un moment difficile ou invivable et reflette un genre de "ralentissement" de l'activité au niveau du cerveau. J'ai lu quelques articles scientifiques à ce sujet et une exposition prolongée au stress et aux substances qu'il produit peut aller jusqu'à diminuer la taille d'une certaine partie du cerveau qui interviens dans le traitement des informations. Dans ce sens, on pourrais le considérer comme une maladie neurologique.

Le tout c'est de traiter la dépression de manière préventive. Certaines personnes peuvent être déprimées sans le savoir et on parle de dépression clinique lorsque celle-ci se prolonge au delà de deux-trois semaines.

Une chose qui me dérangeais beaucoup avec la dépression c'est que celle-ci me rendais lent d'esprit et même naïf au point où les gens profitaient de moi. Un jour, j'ai juré de tout faire pour ne pas être dans cet état là et je n'ai plus vécu le genre de dépression que j'ai décrit avec les changements brusque d'émotions.

C'est vrai qu'un confidant ca apporte parfois pas grand chose mais ca peut aider de partager ses soucis, surtout niveau mental où l'on se pose des questions et qu'on ne trouves pas les réponses. Personnellement, cela ne m'as pas beaucoup aidé dans les moments difficiles et, si les paroles m'ont apporté un soulagement momentané, celui-ci a disparu aussitôt, les paroles ruissellant comme du mercure sur un morceau de verre.

Côté emotionnel, il faut se soigner aussi et s'accorder des moments pour tenter de cultiver un peu de bien être. Ne serais-ce que fermer ses yeux quelques minutes et se concentrer sur un endroit idyllique où on aimerais être peut soulever un poids énorme en fin de journée.

Oui, il faut du temps certainement, peut être des années mais le rétablissement dois s'accompagner d'une volonté de s'en sortir. Si une chose en soi a disparu il faut le réapprendre quelque part.

Abe@Mat a dit:
pour ma part, je pense que l'homme ne pourra jamais être heureux, car il a tout pour l'être mais ne l'est pas, toujours insatisfait.
il faut savoir vivre avec ses petits tracas quotidien et prendre un peu sur soi.
Ne faudrais-t-il pas s'accepter soi même et sa situation avant de contempler la notion de bonheur ?
 

Abe@Mat

Touriste
Fearless a dit:
Abe@Mat a dit:
pour ma part, je pense que l'homme ne pourra jamais être heureux, car il a tout pour l'être mais ne l'est pas, toujours insatisfait.
il faut savoir vivre avec ses petits tracas quotidien et prendre un peu sur soi.
Ne faudrais-t-il pas s'accepter soi même et sa situation avant de contempler la notion de bonheur ?
ben oui vaudrait mieux, c'est la base, si t'es pas en accord avec toi même, ce que tu fais et ce que tu es tu peux pas être heureux.
je pense que l'homme se contente de petits bonheur au lieu d'aspirer au grand.
 
1er
OP
Carambar

Carambar

Elite
En effet. Je dis ca parcequ'une personne m'as fais remarquer que ma situation n'étais pas si mauvaise et que j'avais de quoi boire, manger et que j'avais un toit au dessus de la tête.

C'est une phrase qui peut sembler banale tellement de fois qu'on l'entends mais peut être que la personne qui le dis et en train de te faire comprendre qu'il ne faut pas se comparer aux autres, qu'il faut être déjà content de ce qu'on a et que toute chose supplémentaire est un véritable bonus.

C'est un peu l'histoire du verre moitié plein, moitié vide.

Total a dit:
Pour moi je me base sur une contradiction :
-le bonheur est une illusion et la vie est absurde .....vivre s'est sa cacher que s'est absurde, alors autant se caché le malheure et croire au bonheur, jouer les hipocrite au point de ne plus savoir quel est la vérité, de toute facon tout est illusion. (je ne sais pas si cette philosophie porte un nom mais si on arrive a l'appliquer c'est génial :D)

...
La vie est absurde, ca c'est certain et les moments difficiles nous le fait comprendre. Maintenant, si le bonheur existe je pense que c'est quelque chose de personnel avant tout.

Ce qui est sur c'est qu'il est impossible de vivre heureux si on calque son existence sur celle d'autrui ou si l'on veut continuellement posséder quelque chose qu'on ne peut obtenir. Les pros de la consommation le savent bien : le fait d'entretenir une personne en état de frustration continuel garanti que celle-ci reviendras pour tenter combler cette frustration.

Personellement, je pense que si l'on obtiens une certaine satisfaction, on est pas totalement malheureux. On peut se sentir mal en contemplant le monde autour de soi sans se voiler la face ou tomber dans un genre de délire malsain. Il faut rester lucide ne serais-ce que pour éviter les danger immédiats. Bon, là où je trouves qu'on exagére c'est quand je regarde le JT le soir. C'est un véritable moulin à malheur. C'est un peu normal de se sentir déprimé ou déconnecté en voyant certaines horreurs ou faits négatifs.

Maintenant sur ce sujet, personne n'a raison et personne n'a tord :p
D'accords à 100% ! Le voyage de chacun est personnel et on devrais apprendre à se dépatrouiller et survivre de soi même. Toutefois, rien n'empêche de demander conseil auprès de personnes qui ont plus d'expérience et de sagesse pour gagner un peu de temps ;) .
 

Abe@Mat

Touriste
Fearless a dit:
En effet. Je dis ca parcequ'une personne m'as fais remarquer que ma situation n'étais pas si mauvaise et que j'avais de quoi boire, manger et que j'avais un toit au dessus de la tête.

C'est une phrase qui peut sembler banale tellement de fois qu'on l'entends mais peut être que la personne qui le dis et en train de te faire comprendre qu'il ne faut pas se comparer aux autres, qu'il faut être déjà content de ce qu'on a et que toute chose supplémentaire est un véritable bonus.

C'est un peu l'histoire du verre moitié plein, moitié vide.
elle a raison cette personne, faut relativiser mais on ne peut s'empêcher de se tracasser pour des choses autres que celles dites vitales, c'est normal, comme tout le monde on va dire ;)
 

unso

Elite
Je me retrouve très bien dans ce que tu as dis... J'ai vécu la même chose. Cette impression d'avoir perdu le lien entre les choses qui t'entourent et le sentiment qu'elles t'apportent.

j'ai écris un texte à l'époque dans un de ces moments de déprime :

Pourquoi la vie est-elle si compliquée ?
A moins que ce ne soit pas la vie, mais la nature humaine. Toi, moi, nous tous, cherchant le bonheur simple dans notre complexité. Lourd tribus de cette maladie dont nous sommes tous atteint.

Réflexion immuable, pensée immuable, question immuable,... Esclaves de notre propre esprit, esclaves de notre recherche, esclaves de nos ambitions et de nos rêves.


Le « bonheur » ? Est-ce là notre voie ? Si tel est le cas, vers quoi marchons nous tous ? Stimulations neuronales et sentiment de vertige ? Plaisir de partage, échange et découvertes des autres ? Le bonheur est simple, il n’en est pas moins complexe. A moins que ce soit encore une fois notre propre complexité qui nous empêche d’y voir clair, des milliers de mots, de notions grammaticales, littéraires ou encore philosophiques… Et pourtant pas un seul mot, pas une seule phrase pour définir notre propre bonheur.


Et si cette notion n’avait été là que pour nous pousser en avant ? Si nos sentiments de rêves et d’espoirs n’étaient là que pour nous tenir en vie ? Dans l’espoir que nos espoirs se réalisent. Une vision parfaite de nous, dans un monde parfait. Chacun de nous pris aux pièges, obligés de courir encore et encore, sans nous arrêter.
Cette seule idée, éclairant mon esprit pousse à mettre fin à cette mascarade, à cette vie, à ce mensonge et remet en question toutes les autres questions. A quoi bon trouver quoi que ce soit si la nature même de notre recherche n’a aucun sens ? Le bonheur n’est-il pas censé être simple ? Il se trouve peut-être là, derrière cette complexité, derrière toute forme de questionnement ou de réflexion. Au-delà, de notre pensée et de notre âme, quelque part derrière ce mur qui définit les limites infranchissables de l’homme et de l’animal.
Mais si ce bonheur se trouve au-delà de notre nature complexe et remplie de question, c’est cette même nature complexe qui tente à créer au travers de questions cette notion de bonheur.
L’homme a créer la notion de bonheur et pourtant sa réflexion le pousse à le chercher au delà de toute nature humaine.


Et si tout ceci, toute cette page, tout ce texte, n’était que le résultat d’un moment de déprime passager ? Un questionnement vide de sens, du à quelques problèmes sans gravités. Pris au piège par ma peur, par mes angoisses, je me mets à écrire un texte long sans fin et inutile. Victime de ma propre bêtise, c’est pourtant cette dernière qui définit ce que je suis et ce que je pense. Fierté soudaine, je reprends goût à la vie, mais les questions reviennent encore et encore. Pris au piège, non par mes espoirs, mais par ma réflexion. Cette réflexion, cette maladie, cette infection me ronge de plus en plus, jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus et jusqu’à ce que l’on se réveille le lendemain, ayant oublié la moindre de nos pensées.

Un café, une douche chaude et nous voila guérit de cette réflexion, mais atteint par cette maladie qui ne prendra jamais fin : la vie.

Depuis, ma vie a considérablement changé... Ce que je peux te conseiller c'est de t'accrocher et de croire à l'espoire d'un autre jour. Jour ou tu goutera la saveur de la vie comme au premier jour.
Et... en parler... Ne t'en fais pas, ce que tu éprouves n'est que passager même si ca peut être long. Raccroche toi à l'idée que ca changera puisque c'est la seule chose dont tu puisses être certain ;)
 

Vic

Elite
sela fait plus de 5 ans que je suis dans cette etat et je n'arrive pas a prendre gout a la vie (le celibat n arrange rien).

la vie pour moi nes qu un jeux a se faire du mal sans aucun bonheure ces malheureux a dire mais j atend impatiament la fin....
 
Le mal-être certains aiment s'y complaire également, ne nous voilons pas la face...

Sans oublier que c'est même un bizness pour certains artistes, ai-je besoin de les citer?
 
C

Cr@zy

ex membre
Abe@Mat a dit:
pour ma part, je pense que l'homme ne pourra jamais être heureux, car il a tout pour l'être mais ne l'est pas, toujours insatisfait.
il faut savoir vivre avec ses petits tracas quotidien et prendre un peu sur soi.

Je pense la même chose, la vie est une vrai jungle dans lakel tu as intérêt à te démerder!
 

Kaman

Elite
Je sais ce qu'est le bien-être, je sais moins bien ce qu'est le mal-être mais il m'est pourtant plutôt difficile d'en donner une définition...

Ceux qui me connaissent savent à quel point je peux aimer la vie. Beaucoup de gens pensent que pour vivre heureux comme moi il faut toujours avoir nagé dans le bonheur, ce à quoi je réponds que c'est totalement faux. Du malheur j'en ai connu dans ma courte existence, que ce soit la perte de gens très proches (morts ou disputes très graves) ou l'humiliation que certains handicaps physiques m'ont fait subir, mais je pense que c'est justement ce qui m'a rendu plus fort, être confronté à la mort d'un ami fait prendre conscience de cette immense chance qu'est la vie.

Je peux essayer de définir le bien-être mais je risque d'être fort exhaustif. Pour moi le bonheur il se construit au départ égoïstement, il n'y a eu que très peu de personnes extérieures à ma famille capable de m'apporter un sentiment de bien-être. J'ai donc appris à profiter de la vie seul en savourant chaque chose, qu'elles soient banales (se promener dans la nature, regarder un bon film, boire un bon verre de vin,...) ou plus sérieuses d'un point de vue personnel (la réussite scolaire, l'écriture,...). J'ai dû faire un effort sur moi-même pour me procurer ce plaisir auquel j'avais toujours aspiré et maintenant je vis non seulement par moi-même mais de plus en plus au travers des autres, de mes amis. La chose primordiale pour le bien-être est de se sentir vivre, donner des buts à sa vie, quelque chose qui nous donne envie d'avancer!

Je suis moins qualifié pour parler de mal-être même si comme tout le monde j'ai déjà eu mon lot de déceptions, de frustrations,... mais je dirais que le mal-être est sans doute dû au fait de ne pas se sentir exister (tant pour soi-même que pour les autres), de se demander ce que la vie nous apporte. C'est avant tout le sentiment d'être inférieur à la vie elle-même, d'être pris au piège de quelque chose dans lequel on doît se débrouiller seul.

Le bien-être au contraire, c'est pour moi le sentiment de prendre le pas sur la vie, d'être exigeant vis à vis d'elle et de se servir seul... aller chercher le bonheur là où il n'est pas forcément à première vue.

Au fond, si on compare la vie à une pièce de théâtre celui qui respire le bonheur est celui qui a un rôle dont il est satisfait - qu'il soit important ou non - alors que le malheureux est celui qui ne s'y sent pas une place, que ce soit vis à vis des autres ou qui souhaiterait tout simplement ne pas être arrivé sur cette scène.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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