Kaman
Elite
Oui, le titre est ironique, et pas qu'un peu...
Pourquoi? Tout simplement suite à une affaire dont vous avez probablement entendu parler, celle d'une blague au sujet du report de Dead or Alive 3 qui s'est transformée en réalité (preuves à l'appui!) entre les mains de prétendus spécialistes.
Pour en savoir plus sur cette histoire c'est ici...
Le phénomène n'est pas nouveau, celui qui consiste à blâmer cycliquement les jeux vidéo pour une "augmentation de la violence chez les jeunes". Je m'arrête sur ce premier point: en vertu de quoi peut-on déclarer que les jeunes, c'est "pire qu'avant"? - Ce qui en soi ne veut absolument rien dire! - Ce serait oublier les guerres qui se sont déroulés avant l'avènement de telles technologies.
Essayons un tant soit peu de suivre cette logique qui voudrait que l'Art qu'est ce monde virtuel aie plus d'influences néfastes que la littérature, la peinture, la musique ou encore le cinéma. Cette notion d'intéraction qu'implique les jeux vidéo et qui, toujours selon ces journalistes de pacotille, ferait perdre de vue la disctinction réel/virtuel amène à une déconnexion totale avec la réalité dans laquelle on finit par reproduire nos actes virtuels.
La réponse à cet argument en "défaveur" des jeux vidéo est plutôt facile, tout art peut produire de tels effets: Qui ne s'est jamais pris pour Superman étant petit (ou grand...) après en avoir lu une BD? Les enfants jouant avec des fausses armes, cela n'existait donc pas avant les jeux vidéo? L'histoire de Jack l'éventreur n'a-t-elle jamais pu inciter à une quelconque violence?
On frôle souvent de peu des arguments comme "La violence est inhérente aux jeux vidéo"... Y a-t-il vraiment besoin de répondre à des accusations? Et pourquoi les jeux vidéo n'auraient pas inventé la violence tant qu'à faire?
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte si l'on veut vraiment mener une guerre contre les jeux vidéo:
- Des sondages fiables sur la violence, ce qui relève de l'impossible et éconduit par là-même l'argument "C'est pire qu'avant"
- Se fier à des journalistes qui savent de quoi ils parlent, et là il s'agit encore d'une Utopie dans ce contexte.
- Que l'information soit vérifiée et objective (cfr l'article). Et pourtant malgré la facilité des communications l'information est de plus en plus subjective et verse dans le spectaculaire dés que l'occasion s'en présente.
Parler avec des gens qui n'ont un rapport avec les jeux vidéo qu'au travers des médias permet de se rendre à quel point ils peuvent se faire des idées fausses à ce sujet. A titre d'exemple, mon père est persuadé que 90% des jeux sont violents. Ne faut-il pas être des plus influencables pour en arriver à reproduire les massacres de certains jeux? Tout le monde n'essaie pas de sauter d'une colline pour voler après avoir vu un oiseau...
Or l'image que la "désinformation" nous donne des gens qui jouent aux jeux vidéo est celle de gens totalement abrutis voire déboussolés. Les chiffres n'ont pas leur place ici mais le phénomène des jeux vidéo a pris tellement d'ampleur depuis sa naissance qu'on peut aisément dire qu'un gros pourcentage des humains vit dans un monde virtuel...
Mais au fon, le but du jeu vidéo n'est-il pas - au même titre que la littérature - de se laisser aller à ce qui est impossible ou interdit dans la réalité?... l'imaginaire!
On se croirait revenu à l'époque des disctateurs qui brûlaient les livres. Ils les brûlaient car il insufflaient des émotions, et jusqu'à preuve du contraire c'est bien la constituante de chaque art... dont les jeux vidéo!
Alors messieurs les journalistes, continuez à nous consacrer des heures entières de JT à la première promenade du nouveau petit-fils du roi de Belgique plutôt que de vous attribuer un jugement qui ne vous appartient pas!
Pourquoi? Tout simplement suite à une affaire dont vous avez probablement entendu parler, celle d'une blague au sujet du report de Dead or Alive 3 qui s'est transformée en réalité (preuves à l'appui!) entre les mains de prétendus spécialistes.
Pour en savoir plus sur cette histoire c'est ici...
Le phénomène n'est pas nouveau, celui qui consiste à blâmer cycliquement les jeux vidéo pour une "augmentation de la violence chez les jeunes". Je m'arrête sur ce premier point: en vertu de quoi peut-on déclarer que les jeunes, c'est "pire qu'avant"? - Ce qui en soi ne veut absolument rien dire! - Ce serait oublier les guerres qui se sont déroulés avant l'avènement de telles technologies.
Essayons un tant soit peu de suivre cette logique qui voudrait que l'Art qu'est ce monde virtuel aie plus d'influences néfastes que la littérature, la peinture, la musique ou encore le cinéma. Cette notion d'intéraction qu'implique les jeux vidéo et qui, toujours selon ces journalistes de pacotille, ferait perdre de vue la disctinction réel/virtuel amène à une déconnexion totale avec la réalité dans laquelle on finit par reproduire nos actes virtuels.
La réponse à cet argument en "défaveur" des jeux vidéo est plutôt facile, tout art peut produire de tels effets: Qui ne s'est jamais pris pour Superman étant petit (ou grand...) après en avoir lu une BD? Les enfants jouant avec des fausses armes, cela n'existait donc pas avant les jeux vidéo? L'histoire de Jack l'éventreur n'a-t-elle jamais pu inciter à une quelconque violence?
On frôle souvent de peu des arguments comme "La violence est inhérente aux jeux vidéo"... Y a-t-il vraiment besoin de répondre à des accusations? Et pourquoi les jeux vidéo n'auraient pas inventé la violence tant qu'à faire?
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte si l'on veut vraiment mener une guerre contre les jeux vidéo:
- Des sondages fiables sur la violence, ce qui relève de l'impossible et éconduit par là-même l'argument "C'est pire qu'avant"
- Se fier à des journalistes qui savent de quoi ils parlent, et là il s'agit encore d'une Utopie dans ce contexte.
- Que l'information soit vérifiée et objective (cfr l'article). Et pourtant malgré la facilité des communications l'information est de plus en plus subjective et verse dans le spectaculaire dés que l'occasion s'en présente.
Parler avec des gens qui n'ont un rapport avec les jeux vidéo qu'au travers des médias permet de se rendre à quel point ils peuvent se faire des idées fausses à ce sujet. A titre d'exemple, mon père est persuadé que 90% des jeux sont violents. Ne faut-il pas être des plus influencables pour en arriver à reproduire les massacres de certains jeux? Tout le monde n'essaie pas de sauter d'une colline pour voler après avoir vu un oiseau...
Or l'image que la "désinformation" nous donne des gens qui jouent aux jeux vidéo est celle de gens totalement abrutis voire déboussolés. Les chiffres n'ont pas leur place ici mais le phénomène des jeux vidéo a pris tellement d'ampleur depuis sa naissance qu'on peut aisément dire qu'un gros pourcentage des humains vit dans un monde virtuel...
Mais au fon, le but du jeu vidéo n'est-il pas - au même titre que la littérature - de se laisser aller à ce qui est impossible ou interdit dans la réalité?... l'imaginaire!
On se croirait revenu à l'époque des disctateurs qui brûlaient les livres. Ils les brûlaient car il insufflaient des émotions, et jusqu'à preuve du contraire c'est bien la constituante de chaque art... dont les jeux vidéo!
Alors messieurs les journalistes, continuez à nous consacrer des heures entières de JT à la première promenade du nouveau petit-fils du roi de Belgique plutôt que de vous attribuer un jugement qui ne vous appartient pas!
