Choix études supérieures (réorientation) - perdue

Squall89 a dit:

Ah mais j'ai lu rapidement car par le temps (et l'envie sur le coup) de lire davantage. Mais en soit, les "tartines", c'est pas moi qui vais te les reprocher car j'en fait beaucoup aussi.

Je regrettais juste la structure de ton message initial, qui fait qu'après 3 paragraphe, on sait toujours pas où tu veux en venir imo. Ca aurait été bien de formuler d'abord ta demande et puis d'y ajouter les détails, mais c'est my2cent hein.

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Ah je vois, pas de problème! Oui, c'est pas très structuré, j'ai écrit "sur le moment" et j'écrivais ce que je pensais. Je n'avais pas préparé quelque chose au préalable, j'étais juste perdue, vraiment perdue, et j'ai écrit sur le tas on va dire. Un peu comme quand on est désespéré, désorienté, ben la façon de s'exprimer elle se voit un peu, c'était aussi "désorienté" que ma situation actuelle!

Ah ben j'ai fait l'inverse, et j'ai même mélangé les 2 je pense, j'ai posé des questions et en même temps j'ai détaillé, ça doit être ça qui a un peu tout mélangé (de toute façon j'ai sûrement tout mélangé).
Aller droit au but, je devrais retravailler ça, j'ajoute tellement de détails, que oui, sûrement, c'est pas évident, ben désolée alors, j'ai mal compris tes intentions.

Lithanessa
Vu qu'il est déjà minuit passé, je vais essayer de te répondre rapidement (peut-être pas complètement, mais déjà un peu répondre)!

Lithanessa a dit:

tech171 Au début tu as dit que concevoir tout ça, c'était un de tes rêves. Et que la difficulté t'a fait redescendre. Mais c'est donc que tu avais un but.

Donc qu'es-ce qui t'empêche d'atteindre ton but? Pourquoi ces difficultés t'ont fait l'abandonner? Es-ce que tu as été soutenue ou tu as reçu des remarques? Tu as mis quoi en place pour combattre cette difficulté?
Pourquoi ta sœur te demande si tu es sûre pour ta redirection alors que visiblement c'est un rêve que tu as depuis longtemps de concevoir?
Cela veut dire quoi pour toi concevoir?

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Ce qui m'a "empêché"? Pour l'instant, je ne sais pas si je pourrais atteindre ce but, mais c'est quand même chouette d'avoir un ou des objectifs dans la vie.
En tout cas, ce qui a fait que j'arrête ces études, oui, c'est bien la difficulté, mais pas seulement. En plus d'être assez corsé (évidemment y'en a qui ont facile, mais moi je fais partie de ceux qui doivent bouloter pour qu'il y ait un résultat, je dois faire des efforts). Il y a aussi la lassitude, l'encadrement, la façon de donner les TP (des séances d'exercices, ou finalement, on ne fait pas les exercices, ce sont des assistants qui les font devant tes yeux et tu fais que regarder, et poser des questions si besoin.) En fait les TP de ce type (car y'a un cours où ça se passe différemment), quand j'y pense, ne sont pas très "interactifs"? Comme je l'ai dit, tu regardes juste quelqu'un faire les exercices, y'a 0 drills en classe, et la seule façon de s'exercer, c'est chez soi. Et il faut du temps pour s'exercer.
Il y a aussi eu des évènements qui m'ont dégoûté, ou découragé/démotivé énormément.
Par exemple, dans les études que je fais, vu que j'aime le travail en équipe et que dans le futur, cette profession fait intervenir beaucoup de travaux de groupe, je pensais que les gens qui font ces études là seraient aussi dans cette optique, et donc, j'espérais tomber sur des gens qui s'investissent vraiment quand il s'agit de travail en équipe. Malheureusement, je suis tombée 2 fois sur des personnes qui m'ont vraiment énervé/déçue/limite choquée, et une autre fois où c'était assez galère (mais cette 3ème fois allait encore car au final, le travail était fait!).
Et je sais que y'aura toujours des cons partout, des gens qui ne travaillent pas ou qui ne pensent qu'à eux. Pourtant, je me donne toujours à fond et je ne veux pas que les gens ratent seulement parce que "j'ai pas travaillé pour le groupe". Et bien, moi qui pensais que les gens seraient plus "je suis investi dans le travail d'équipe", ce n'étaient pas le cas (pour ces 2 fois-là).

La première, je m'investis à fond, j'ai fait la majorité des choses (texte + powerpoint) tandis que ma partenaire n'a à vrai dire pas fait tant que ça, à part quelques slides. J'étudie et connaît mon texte presque par coeur (en le comprenant bien sûr), je m'entraîne plusieurs jours pour la présentation et même jusque tard la veille quand je n'ai pas eu beaucoup de temps
(les travaux se finissaient pas assez tôt car mon équipière prenait "tout son temps" pour m'envoyer ceci et cela, donc ça rallonge et je ne peux étudier la présentation complète uniquement à 1 semaine ou parfois quelques jours du jour J). Ca m'ait arrivé de rester jusque 3h du math à répéter encore et encore, même si j'avais mal aux yeux (fatigue),je continuais jusqu'à ce ça rentre dans ma tête (oui c'est fou de rester jusqu'à cette heure, mais je me dévoue à ce point-là pour un "petit travail de groupe"). Ca montre un peu à quel point l'importance que j'accorde à quelque chose qui n'est pas une priorité pour "l'autre membre du groupe".

Le texte était fait, le powerpoint ok, le jour J arrive.

C'est à notre tour (on est donc 2 par groupe), et j'apprends seulement ce jour-là qu'elle n'a "pas eu le temps le temps d'étudier son texte, qu'elle ne le connaît pas du tout, qu'elle n'a même pas lu, ou à peine".
Bref, je m'étais vraiment investie, je pensais qu'on allait faire une bonne présentation (pas parfaite, mais au moins présentable!).

Finalement, la présentation était complètement ratée. Je connaissais bien mon texte, elle balbultiait, et me demandait même que dire, quel mot dire en anglais, alors que je ne connaissais pas son texte, et surtout, j'essayais de l'aider un peu quand elle me demandait de l'aide, mais le problème, c'est qu'elle n'avait pas l'air de savoir elle-même quoi dire, vu qu'elle ne connaissait rien de son texte.

On voyait donc 2 personnes faire une "présentation" foireuse, l'une connaissait son texte, ou en tout cas, savait de quoi elle parlait et faisait la présentation en connaissant le sujet (je ne me vante pas, hein, je dis juste que j'avais préparé la présentation du mieux que je pouvais, et je voulais pas faire rater l'autre). Puis, tu as l'autre, qui ne savait quasi rien dire, qui inventait des choses ou disait des choses qui n'avaient aucun sens et aucun fil conducteur.

C'est peut-être "dur" ce que je dis, mais je trouve ça "lamentable" (? est-ce exagéré de dire cela?) de dire comme excuse "j'ai pas eu le temps", quand t'as quelqu'un (moi) qui fait une nuit blanche pour un petit truc comme ça (faire une petite présentation).
Moi aussi, je pourrais dire "j'ai pas eu le temps de lire mon texte, donc je fais foirer la présentation, on s'en fout de toute façon". Elle n'a même pas pris la peine de lire son texte, et l'a lu le jour même je pense. Et en guise de résultat, elle fait foirer non seulement la présentation, mais aussi la cote (les points). J'ai failli raté la présentation, mais heureusement qu'il y a aussi la cote individuelle, j'ai donc eu une note au-delà mais proche de 10/20.

Elle a même osé venir me demander mes points sur facebook, je les lui dit, mais elle ne me dit même pas les siens. Je trouve ça un peu "honteux" de venir demander les points de quelqu'un puis de ne même pas dire ses points.

Bref, on a pas tous les mêmes priorités, et je mets des priorités là où je ne devrais pas (je devrais les baisser dans ma liste "d'importance"). Au final, je passe plus de temps à faire et à bien faire les travaux de groupe, plutôt qu'à consacrer du temps à mes propres problèmes, à mes études. (et on a abusé de ma "gentillesse" dans le passé, c'est pas la première fois, ça ne sera pas la dernière fois, mais j'aimerais bien que ça n'arrive pas souvent, si plus du tout).

Désolée le blabla énooorme

Puis, pour faire court, y'a eu une 2ème fois, avec une autre personne. On avait prévu un truc drôle, on allait jouer des rôles (moi une scientifique, j'ai prévu un tablier), et le mec disait "qu'il fallait être enjoué, dynamique, animé, bien parler/s'exprimer". J'ai dit ok! Je vais me donner à fond, mettre plein d'expression et faire un truc drôle!
Au passage, j'adore l'expression et tout ce qui est théâtrale, donc quand j'ai l'occasion de m'exprimer, j'y vais à fond! (bon les petits exposés, non pas trop d'exagération non plus, je parle fort et essaye d'avoir l'air confiante et je sais ce que je dis, enfin plus ou moins).

Le jour J, le mec ne connaissait pas son texte, il tenait sa feuille en main (moi je l'ai déposé sur le bureau, mais je l'ai même pas lu car je m'étais entraîné à fond, de la même façon que précédemment. Passant beaucoup d'heures à s'entraîner, à faire le PP.
Oui je l'ai encore fait, et j'ai aussi fait quasi tout le texte, mais j'ai essayé de le faire participer au texte, mais j'ai beaucoup trop donné je crois.).

Sa voix et son "jeu" (il était un présentateur) était mou, sans vie, aucune dynamique, aucune voix enjoué, tandis que moi, j'essayais d'être drôle, pleine d'animation, j'expliquais les phénomènes, je bougeais, je marchais, j'ai même marché et essayé d'expliquer des choses en disant que j'étais un électron et que le banc, c'était la ligne d'arrivé, et tout (j'expliquais ce qu'était un courant électrique).

Voilà, encore une fois, y'avait ce "contraste" : moi qui suis à fond dans mon rôle, connaissant du bout des doigts mon texte (pas parfaitement, je faisais de mon mieux en tout cas), puis t'as le mec mou, une voix monotone, qui bougeait à peine et tenait ses feuilles en main.

Conclusion : c'est "pénible" de travailler avec des gens, tu attends d'eux qu'ils s'investissent tout autant que toi, et si pas, au moins un minimum ! (et qu'il tienne parole, le mec me dit "oui, on va parler fort, de façon enjoué", mais n'applique même pas ce qu'il a dit)
Et le minimum, c'est : faire en sorte de pas faire foirer la présentation.
Au pire, c'est monotone, fade, mais qu'ils connaissent leur texte. Si apprendre un texte, il n'y arrive même pas, je me demande comment ils vont faire dans la "vraie" vie. (au boulot, etc)

Les gens finissent par grandir mais bon, à l'université, je pensais que les gens seraient peut-être plus responsables et plus mature? (je ne suis pas très mature, mais je grandis petit à petit, j'apprends à grandir).


Attention pour ce qui lise en diagonale, vous n'êtes pas obligé de lire ce qu'il y a au-dessus! Je donne des exemples qui ont fait que j'ai été dégoûté pendant mes études actuelles, pour résumer!

Il y a aussi le facteur "fatigue" qui est très "important" dans le "pourquoi c'est difficile". L'université n'est pas à côté.
En "première" première, je me faisais conduire parfois en voiture.
Cette année (2ème première), je prends très souvent le bus (et toujours pour rentrer principalement, souvent pour y aller).
Je passe environ 3h par jour dans un bus en gros, voire plus quand y'a du traffic (heures de pointes), ce qui fait qu'en rentrant chez moi, je suis morte, je dors. Que ce soit l'une ou l'autre année, je continue de dormir, car la fatigue s'accumule. En revanche, ça va mieux cette année, mais je suis quand même fatiguée (mais j'ai pas des horaires complets donc tout est relatif).

Par exemple, je finissais à 17h45, je suis chez moi vers 19h-19h15, je suis tellement fatiguée (trajet de bus long et en plus journée longue), je force à garder mes yeux ouvert dans le bus, je suis crevée et je dors. Je dors beaucoup et il est au moins 20h30-21h. Et j'étudiais tard. Même jusqu'à minuit passé parfois. Et forcément, se coucher tard= se réveiller fatigué = =accumulation de la fatigue = moins de temps pour étudier = étudier jusque tard = cycle infernal.

Certains arrivent à maintenir ce rythme, mais à la longue, c'est vraiment épuisant.

Maintenant, j'ai plus de temps pour étudier, mais j'ai perdue la motivation.

J'ai déjà assez raconté comme ça! Je vais m'arrêter.

Mais pour finir, je dois dire qu'en ce début d'année, j'avais fait beaucoup d'effort pour un cours en particulier (poser des questions à chaque fin de cours, prendre rendez-vous avec le prof car trop de questions et pas le temps d'expliquer), des choses que je n'avais pas encore testé (et donc, j'essayais d'améliorer ce qui m'a fait défaut, càd ne pas poser de questions, voire très peu, après les cours. Bon après, il faut aussi savoir ce qu'on n'a pas compris pour poser des questions).

Et puis en janvier, j'étais confiante, j'ai su répondre à l'examen à chaque question. Je savais que je n'allais pas faire une excellente note, mais je pensais au moins avoir réussi, ne serait-ce qu'un 12 ou 10/20 si je suis pessimiste (mais j'essaye d'être optimiste, donc j'espérais un petit 12, ou simplement réussir!).

Verdict : raté, 9/20. J'étais dégoûtée, j'étais effondrée et j'ai versé des larmes (ça paraît ridicule pour un examen). Mais c'était la première fois que je pleurais. J'avais déjà raté des examens l'année dernière, même que je riais de mes "petits" points, je m'y attendais, je savais que c'était dur, et que ce n'était pas grave de rater! Je pouvais réessayer et donner le meilleur de moi-même.
Hélas, j'ai pensé avoir réussi, mais le fait d'avoir cru, c'est ça qui m'a un peu "brisé". C'est à cause de la quantité d'efforts fourni et du résultat obtenu que les larmes ont coulé. Je relisais mon cours chaque semaine, je regardais si j'avais des questions, je les notais et préparais sur une feuille pour les poser au prof. Je m'entraînais à faire des exercices à la maison.

Tous ces efforts n'ont pas porté leur fruit, et le pire, c'est d'avoir échappé à la réussite à UN point près.

En allant consulter mon examen, le professeur lui-même me disait que la partie "théorie" était vraiment bien faite, et que la plupart des étudiants oubliant des détails que j'avais mis sur ma feuille. Il a avoué que c'est la partie exercice qui m'a fait raté l'examen. Je lui pose des questions sur ce que j'ai raté, ainsi qu'aux autres correcteurs.

Ce qui est frustrant, c'est de voir que la façon de corriger, de résoudre un exercice diffère de ce qu'on a vu en séance d'exercices. En particulier, ce qui m'a marqué, c'est qu'à une question, le correcteur disait "que quasi tous les étudiants n'ont pas mis la justification de ...". J'étais "what?" car on ne nous avait jamais dit aux TP qu'il fallait justifier ce genre de chose!

C'est comme si je devais justifier que hmm 1+1=2? Je ne sais pas moi!

C'était une opération sur les matrices, du style justifier qu'il fallait additionner 2 matrices? Bref, je ne sais plus, mais c'était bizarre. C'était rassurant d'entendre que tous les étudiants (quasi) n'ont pas mis cette justification. Cependant, c'est juste n'importe quoi qu'on ait pas eu les points alors qu'on nous a jamais dit de mettre ça. Uniquement parce que "le correcteur dit qu'il faut le mettre", ben on perd des points.

Le problème est que les correcteurs sont différents, déjà (un correcteur/une question, si c'était un autre correcteur, pour la même question , ça aurait peut-être été différent), mais en plus, y'a pas de "cohérence" entre "ce qu'on voit en classe" et à un examen!

On nous dit en classe "pas besoin de justifier ça" ou alors on en entend jamais parlé, et à l'examen "il fallait justifier ça, personne l'a mis mais bon!"

Bref, comment réussir un examen quand finalement, on connaît pas toutes les techniques ET justifications possibles. Il faut être rigoureux, oui, mais quand t'as jamais entendu parlé d'une telle justification, c'est juste .


Bon il est déjà tard! Je vais vraiment m'arrêter là. j'ai même pas encore répondu à tout (oui les grosses tartines, c'est délicieux)

Ça c'est vraiment de la grosse tartine !
Je suppose que tu as du faire des études d'ingénieur civil à l'ULG

Pour te dire, je suis pas très actif sur les forums mais ton sujet a attiré mon attention

Je suis moi même en ingénieur civil à l'ULB et proche de la fin de mes études. C'est vrai que les études ne sont pas les plus faciles et très théoriques à l'université avec pas énormément de pratique mais pas mal de projets tout de même. La difficulté de l'université c'est qu'il est vraiment primordial d'apprendre par soi-même et savoir se débrouiller tout seul, surtout en polytech.
On va souvent te balancer la matière rapidement et te laisser patauger dans une grosse quantité de matières.
Mais selon moi c'est pas plus mal non plus. On te force à comprendre par toi même, à te débrouiller tout seul et à trouver des solutions à tes propres problèmes sans constamment t'aider. Et c'est aussi le cas pour beaucoup d'autres études.

Je pense qu'il faudrait que tu réfléchisses bien si tu veux vraiment arrêter ces études. Vu ton premier message, tu avais l'air vraiment passionnée par ces études. Tu ne devrais pas te décourager si vite à cause de la difficulté, ça fait parti du jeu ! Il faut le prendre comme un challenge

J'en connais beaucoup qui ont eu également du mal après leur 2ème première année mais qui après se sont mis à fond et on très bien finit leur études en polytech !

Après bien sûr cela ne regarde que toi et je ne peux prendre la décision à ta place, libre à toi de changer d'études surtout si elles ne te passionnent plus. Mais si c'est à cause de la difficulté, tu devrais peut-être y réfléchir sérieusement. Sache que la difficulté c'est quelque chose que tu rencontrera toujours dans la vie et parfois il faut la surmonter !

Bonjour, merci pour ta réponse!

Vu que je suis en train de réviser (et je dois le faire), j'ai pas écrire trop cette fois!

Merci du conseil en tout cas! La difficulté est vraiment un gros facteur dans ma décision. Mes parents m'ont dit d'arrêter. Quand ils ont vu à quel point j'étais si mal après avoir fait tant d'efforts (plus que d'habitude, j'essayais de changer ma méthode de travail, poser plus des questions, etc.), et que tous ces efforts ont, au final, mener à un échec, à 1 point de la réussite, c'est vraiment vraiment quelque chose de, je sais pas, ça te rend dans un état tel que tu n'en peux plus.

Vu que les correcteurs étaient différents, et c'est pas que pour ce cours, ben il y a quand même une "influence" sur les points, et la façon de coter, et c'est dérangeant.
J'en ai même la preuve (dans mes souvenirs). Pour l'examen d'une même matière (que j'ai repassé 3 fois), il m'arrivait de tomber sur un résultat que je ne devrais pas avoir, et j'ai eu ça à chacun de mes examens. Pour ce qui s'y connaissent, je parle de matrices, d'applications linéaires, de vecteurs et valeurs propres.

En gros, je devais calculer quelque chose (vecteurs propres), et ça ne devait pas être nul (vecteur nul)! A la maison, tout se passait bien. A chacun de mes examens, je trouvais toujours un vecteur nul...La poisse (c'est pas normal, mais j'ai jamais compris pourquoi, sûrement des bêtes fautes). Mais tomber sur ce résultat pour les EXAMENS, hourra, je sais plus continuer l'exercice.
CEPENDANT, je faisais systématiquement la même chose quand j'avais ça (ce qui est arrivé à toutes mes tentatives d'examen, je le rappelle) : j'écrivais ce que je devais faire "si j'avais eu des vecteurs non nuls", j'aurais calculer les valeurs propres, etc, matrice diagonal, matrice de changement base, bref, tout ce qui répondait à la question.

Ce qui est marrant, c'est que une fois, le correcteur me compte des points pour l'explication, et pour une autre fois (une autre tentative de l'examen), ben non, 0 points.

C'est ça qui est euh frustrant, soit tu tombes sur un correcteur, on va dire "tolérant" et il va quand même te mettre des points car t'as compris comment faire, même si t'as pas pu faire l'exercice, soit t'as 0 car le correcteur s'en fiche et que vu que t'as pas eu les bons résultats, ben t'as zéro.

Il suffit d'avoir une petite faute, et tout est faux après. Idem à l'examen que j'ai raté et dont j'ai parlé avant. Juste parce que, sur une série d'équations (un système), j'ai inversé le signe d'une seule équation (des + au lieu de - par exemple), ben j'ai pas de points, même si dans la suite, la façon de faire était correcte.

Bref, t'as de la chance ou t'en as pas, ou c'est quoi?

Oui, j'ai fait aussi ces études par challenge justement, mais je pense vraiment ne plus faire ces études. Le côté math "poussée" me manquera, et le cours de physique aussi, mais il y a des cours que je n'ai pas aimé, et que je n'aime toujours pas (ou dont j'ai été dégoûté par le passé, alors que j'adorais, mais que c'est devenu pire, j'aime encore moins).

Je ne prends plus plaisir à étudier ces matières (ou même que certaines, je n'aimais juste pas), je me force à étudier. J'adore les maths, c'est drôle les expériences de physique et de chimie, mais dans la globalité, je n'aime vraiment plus. Les cours d'anglais ne m'ont jamais plus depuis ma première première, j'ai un cours d'anglais de bloc 2 que j'ai pris, mais c'est vraiment "ennuyant" pour ne pas dire pire.

En anglais bloc 1, on rentrait dans la salle, on s'assit, on écoute le prof, on fait quelques exercices et des CA, ou autres, mais rien de passionnant, c'était vraiment ennuyant, puis on rentre chez nous.
Ce sentiment-ci, je ne suis pas là seule, j'entends beaucoup de gens qui n'ont pas envie d'aller à ce cours, pensant "qu'il ne sert à rien". Il ne sert pas à rien, mais il n'accroche pas.
Anglais de bloc 2, ça peut encore aller, mais l'ennui est là. Personne n'est actif, les gens attendent que le cours finissent (et certains profs n'ont pas ou peu d'animosité non plus). Des fois, je veux prendre la parole, mais les gens parlent sans "lever la main", donc tu te tais (en tout cas c'est ce que je fais). Je voulais prendre la parole car personne ne disait quoique ce soit, puis un mec parle d'un coup comme ça, et je ne coupe pas les gens en pleine prise de parole, donc je baisse ma main direct (j'ai levé la main au moment où il se met à parler).

Bref, les seuls qui parlaient sont ceux qui parlaient, mais spontanément, sans qu'on les voit venir. Dans ce type "d'ambiance", la parole n'est alors donnée qu'à ceux qui parlent les premiers. Finalement, il n'y a limite plus de place pour ceux qui souhaitent s'exprimer et qui attendent gentiment leur tour (tour qui ne vient alors jamais vu comment ça se déroule), comme moi par exemple.

Limite, je m'en fiche de ça, mais vraiment, dans la globalité des études, je m'ennuie, je me force. Mais en prenant chaque cours a part, non je ne m'ennuie pas partout. Les cours de physique sont drôles, j'ai pensé hier en séance de TP (oui j'ai eu cours pendant les vacances) que les maths comme ça me manqueront (intégrales doubles youhou).

C'est peut-être regrettable d'arrêter, alors que les projets (petits) commencent en 2ème, mais vraiment, si je dois me forcer à m'accrocher à quelque chose qui ne me plaît plus, je préfère changer de direction, quitte à abandonner certains aspects. Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir entamé ces études, il y a eu des hauts et des bas (plus de bas que de hauts à vrai dire), j'ai pu apprendre des choses, découvrir des choses que je ne connaissais pas, comme le cours d'intro à l'informatique, qui m'a fait connaître un langage assez rigolo à manier, compliqué, complexe, mais le résultat est fun!

Justement, c'était un cours difficile, pourtant j'aimais écrire le code, résoudre les problèmes et y voir le résultat ! (si mon code marche ou non, et si il fait bien ce que je voulais qu'il fasse!)Puis, les pointeurs, c'est pas facile à comprendre, mais je commençais à assimiler ça (bon j'ai déjà un peu oublié)

Il y a environ 2 jours, je cherchais des études dans le domaine de l'informatique, et il y a une formation proposée à HEL (Liège).
Je ne sais pas si il y a des gens qui connaissent cette formation, et s'ils connaissent des personnes qui ont suivi ces études.
L'informatique pourrait être un domaine qui me plairait!
Je perdrais peut-être le côté "très scientifique, expérience, etc." (je pense à la physique), mais bon, les maths sont des outils que je pourrais sûrement utiliser dans ce domaine!

Je pense que ma décision est vraiment prise, càd celle de changer de filière. C'est triste d'arrêter ces études, vraiment, mais j'ai pu rencontré des personnes sympas (comme des personnes mauvaises), même si je pense que je n'ai pu me lier énormément à eux. (Ils ont soudainement commencé à m'éviter, mais ont l'air de penser que c'est moi qui les évite. Je suis juste mon chemin et basta d'être seule)


Quant à la difficulté, oui, ça ne me dérange pas, c'est juste "difficile" comme le mot le dit si bien!
Si la difficulté m'empêchait toujours d'avancer, je n'aurais pas choisi d'avoir 6+2 heures de math par semaine et 6+1 heures de sciences/sem dans le secondaire. En disant cela, je veux dire que même si la difficulté a l'air grande, quand on veut on peut, et j'ai décidé de choisir ça et de faire de mon mieux. (et aussi, quand on AIME on peut!) J'ai choisi de faire beaucoup de sciences et math car j'aimais ça, et je voulais étudier dans un domaine où les sciences/math étaient présentes.
Bon, la secondaire et le supérieur, c'est 2 mondes différents, incomparables (que ce soit l'organisation ou en particulier, la quantité de matière).
Il y a la difficulté, mais la lassitude, l'ennui de certains cours, l'ennui globale, la motivation qui s'est estompée ainsi que le goût pour ces études. Et le facteur "rencontrer telle personne", mais ça c'est partout!

Bref, merci beaucoup de ton soutien en tout cas! Je pense que je vais arrêter d'écrire là, j'ai déjà trop écrit, comme d'habitude

Bon désolé du retard de ma réponse mais je mettais un bébé au monde.

Alors petit conseil, même si tu changes de filiére, en travail de groupe c'est important de se voir en groupe. Sinon oui une personne travaille plus que l'autre.
Mais surtout non on apprend pas son texte par coeur. On connait par coeur la structure de son exposé, les points importants à développer (et encore on les notes sur le powerpoint). Un prof repère vite le par coeur et cela donne l'impression de ne pas maitriser son sujet, mais juste de faire de la récitation. Et on peut réciter sans savoir de quoi on parle.

Pour le probléme de transport, tu ne l'aurais plus en changeant d'orientation?

Pour la correction des examens cela sera partout pareil, tu vas faire quoi pour ne pas subir négativement le côté subjectif des corrections?

Pourquoi ni ta soeur, ni tes parents ne te soutiennent? Tu dis qu'ils trouvent cela trop dur, qu'ils ont été peiner, c'est important d'avoir leur soutient. Ils vont te le donner?

Tu vas faire quoi pour travailler sur ta prise de parole? Car on est plus à l'école, on ne lève pas le doigt. T'imagine en réunion d'entreprise si on levait la main? Non on apprend à quand et comment prendre la parole. C'est aussi un apprentissage très important.

Je passe en coup de vent,je n'ai pas le temps de répondre maintenant mais de ce que j'ai lu vite fait:

1 - la volonté de faire le bon choix à tout prix, c'est pour moi utopique. Une partie du boulot dépend de ce que tu veux en faire.. et un bon choix peut se révéler catastrophique pour des raisons que tu ne maitriseras pas. L'inverse également. Il faut te lancer, probablement de tromper, et rebondir.

2 - à te lire, tu as tout ce qui fait pour y arriver.

tl;dr

Lithanessa a dit:

tu dois maturer (je suis sûre que ce mot n'existe pas) ta tête.

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Manque le S et le B....


J'ai pas lu le reste.

du grand art

Et si tu perseverais dans tes études actuelles (ie tu réussis ton année)? Parce que bon changer tout le temps et ne jamais réussir...