spawny
Elite
Bonjour à tous,
Je ne suis pas coutumier de ce genre de méthodes, à savoir le copier coller d'email forwardé... mais je pense que ça pourrait en responsabiliser plus d'un. Etre un gamerz n'empeche pas d'etre un citoyen responsable et qui n'oublie pas les valeurs fondamentales sensées être partagées de tous. A vous de voir. Voici donc le copier/coller de l'email d'un ami. J'y serai en tout cas.
A tous mes amis :
Le génocide rwandais a débuté le 7 avril 1994.
Chaque année, à cette même date, la communauté Tutsi de Belgique commémore le drame par une marche au flambeau, silencieuse et digne, qui a lieu dans les rues de Bruxelles, de la Place Royale à la Place Poelaert.
Depuis plusieurs années, j'y accompagne Antoinette, mon épouse née de mère Rwandaise.
Et chaque fois, j'éprouve un grand malaise …
Celui d'être un des rares “européens” parmi l'imposant groupe des Rwandais.
Comme si le génocide des Tutsis, qui a fait près d'un million de morts en quelques mois, ne nous concernait pas. Ou si peu.
Comme si le génocide des Tutsis n'avait été qu'une lutte entre tribus éloignées perdues quelque part au bout du monde.
Comme s'il s'était agi d'un problème purement rwando-rwandais.
Comme si nous étions sourds et aveugles aux malheurs de nos frères les hommes.
Participer à cette marche me semble important.
Pour trois raisons.
D'abord, parce que notre présence est un signe de soutien à des hommes et des femmes, survivants d'un des plus grands carnages de l'histoire ;
des hommes et des femmes qui ont souffert dans leurs corps, dans leur âme et dans leur dignité ;
des hommes et des femmes qui, tous, ont perdu des êtres chers ;
des hommes et des femmes qui, s'ils n'étaient pas pris eux-mêmes dans le carnage, ont vu l'horreur se perpétrer devant les caméras du monde et dans l'indifférence du monde.
Treize ans après, ils restent marqués à jamais.
Ensuite, parce que notre présence est la preuve vivante pour les génocidaires que le monde n'a pas oublié, que le monde ne veut pas oublier, ne peut pas oublier.
C'est aussi le signe tangible pour les trop nombreux négationnistes que le génocide des Tutsis, pas plus que celui des Juifs ou des Arméniens, ne disparaîtra des mémoires.
Nous ne pouvons permettre que le négationnisme tue une deuxième fois les victimes en les précipitant dans l'oubli de l'histoire.
Nous empêcherons l'oubli.
Enfin, parce que notre présence est aussi le moyen de nous rappeler et de rappeler à nos concitoyens que si l'histoire s'est plusieurs fois répétée, nous ne pouvons plus admettre qu'elle se répète encore.
Après la Shoa, combien n'ont-ils pas cru qu'une chose pareille "n'était plus possible", que les nations ne permettraient plus que de tels crimes se perpétuent, que les peuples de la terre se mobiliseraient à temps, …
Garder notre attention en éveil, entretenir notre conscience du monde, partager notre sens de l'humain, clamer à la fois notre tolérance et notre refus de l'intolérance, être vigies des liberté et du respect : voilà comment nous ferons que le monde de demain sera peut-être meilleur que celui d'hier.
C'est pour toutes ces raisons et pour chacune d'elle, qu'il me paraît si important de montrer par notre présence que cette marche du souvenir n'est pas qu'affaire de Tutsis ;
de montrer que c'est l'ensemble de la communauté humaine qui s'insurge contre l'horreur, qui refuse l'oubli et qui crie "plus jamais ça".
NB : La marche du souvenir a lieu ce samedi 7 avril : rendez-vous Place Royale à 19h00. La marche dure environ une heure, par la rue Royale, jusqu'au Palais de Justice.
Je ne suis pas coutumier de ce genre de méthodes, à savoir le copier coller d'email forwardé... mais je pense que ça pourrait en responsabiliser plus d'un. Etre un gamerz n'empeche pas d'etre un citoyen responsable et qui n'oublie pas les valeurs fondamentales sensées être partagées de tous. A vous de voir. Voici donc le copier/coller de l'email d'un ami. J'y serai en tout cas.
A tous mes amis :
Le génocide rwandais a débuté le 7 avril 1994.
Chaque année, à cette même date, la communauté Tutsi de Belgique commémore le drame par une marche au flambeau, silencieuse et digne, qui a lieu dans les rues de Bruxelles, de la Place Royale à la Place Poelaert.
Depuis plusieurs années, j'y accompagne Antoinette, mon épouse née de mère Rwandaise.
Et chaque fois, j'éprouve un grand malaise …
Celui d'être un des rares “européens” parmi l'imposant groupe des Rwandais.
Comme si le génocide des Tutsis, qui a fait près d'un million de morts en quelques mois, ne nous concernait pas. Ou si peu.
Comme si le génocide des Tutsis n'avait été qu'une lutte entre tribus éloignées perdues quelque part au bout du monde.
Comme s'il s'était agi d'un problème purement rwando-rwandais.
Comme si nous étions sourds et aveugles aux malheurs de nos frères les hommes.
Participer à cette marche me semble important.
Pour trois raisons.
D'abord, parce que notre présence est un signe de soutien à des hommes et des femmes, survivants d'un des plus grands carnages de l'histoire ;
des hommes et des femmes qui ont souffert dans leurs corps, dans leur âme et dans leur dignité ;
des hommes et des femmes qui, tous, ont perdu des êtres chers ;
des hommes et des femmes qui, s'ils n'étaient pas pris eux-mêmes dans le carnage, ont vu l'horreur se perpétrer devant les caméras du monde et dans l'indifférence du monde.
Treize ans après, ils restent marqués à jamais.
Ensuite, parce que notre présence est la preuve vivante pour les génocidaires que le monde n'a pas oublié, que le monde ne veut pas oublier, ne peut pas oublier.
C'est aussi le signe tangible pour les trop nombreux négationnistes que le génocide des Tutsis, pas plus que celui des Juifs ou des Arméniens, ne disparaîtra des mémoires.
Nous ne pouvons permettre que le négationnisme tue une deuxième fois les victimes en les précipitant dans l'oubli de l'histoire.
Nous empêcherons l'oubli.
Enfin, parce que notre présence est aussi le moyen de nous rappeler et de rappeler à nos concitoyens que si l'histoire s'est plusieurs fois répétée, nous ne pouvons plus admettre qu'elle se répète encore.
Après la Shoa, combien n'ont-ils pas cru qu'une chose pareille "n'était plus possible", que les nations ne permettraient plus que de tels crimes se perpétuent, que les peuples de la terre se mobiliseraient à temps, …
Garder notre attention en éveil, entretenir notre conscience du monde, partager notre sens de l'humain, clamer à la fois notre tolérance et notre refus de l'intolérance, être vigies des liberté et du respect : voilà comment nous ferons que le monde de demain sera peut-être meilleur que celui d'hier.
C'est pour toutes ces raisons et pour chacune d'elle, qu'il me paraît si important de montrer par notre présence que cette marche du souvenir n'est pas qu'affaire de Tutsis ;
de montrer que c'est l'ensemble de la communauté humaine qui s'insurge contre l'horreur, qui refuse l'oubli et qui crie "plus jamais ça".
NB : La marche du souvenir a lieu ce samedi 7 avril : rendez-vous Place Royale à 19h00. La marche dure environ une heure, par la rue Royale, jusqu'au Palais de Justice.