Carambar
Elite
Certains m'auraient déjà repéré comme ancien membre et je voudrais juste m'exprimer au sujet de mon comportement par le passé.
Je voudrais m'excuser si je suis apparu comme quelqu'un d'aigri avec certains. Auparavant, j'aurais pu voir quelqu'un renversé par une voiture sans éprouver le moindre choc (et quand je dis ca, c'est un exemple léger...) et j'en ai d'ailleurs parlé sur ce forum.
Il y a un ou deux mois, je me suis remis à ressentir des émotions suite à une série d'évènements qui m'ont litérallement secoué. Sur le moment, j'ai rien compris mais, un jour quand j'étais assis sur un banc en plein soleil, je me suis aperçu que les choses avaient pris un aspect doré malgré qu'aucune couleur n'avait changée. Et soudainement, j'ai ressenti à nouveau cette sensation que procure le beau temps. Ca faisais cinq ou peut être huit ans que l'hiver regnait 24/7 dans ma tête.
Si j'en parle c'est que j'ai appris qu'il y a quelques personnes qui vivent à peu près la même chose et n'en parlent pas à leur entourage. Ca commence bien souvent avec des évènements térribles (pour moi c'étais en rhéto lorsque mon père a été emmené dans une prison). On ne s'en rends pas compte mais on se désensibilise petit à petit presque imperceptiblement . Ca peut durer quelques mois, et dans certains cas comme le miens, des années.
Si vous êtes en train de vivre ca ou que vous connaissez quelqu'un de désensibilisé, il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter car il s'agirrais d'une réaction de défense. L'important c'est surtout de le reconnaitre et de prendre action. Il est vrai que ca peut être complétement déstabilisant de se rendre compte qu'on éprouve plus rien pour ses semblables ou proches. Moi qui a vécu cela en tant qu'adulte, j'étais totalement désamparé et personne ne semblais comprendre ce que je vivais. Je me demandais aussi si je devais me tourner vers les métiers à risque car beaucoup de métiers nécessitent une certaine sensibilité émotionelle au niveau de la communication. Avec cela, il existe une crainte omniprésente avec la question de savoir si on resteras comme ca toute la vie. Et, pendant tout un temps, j'ai cherché des réponses à droite et à gauche, une personne conseillant de faire plus la fête et l'autre m'expliquant que, depuis qu'il a rencontré sa compagne, tout a commencé à se mettre en place dans sa vie. Des chouettes conseils, certes, mais qui n'auraient sans doute pas aidé.
Pour vous en sortir, ce que je peut vous conseiller c'est de vous pousser de manière quotidienne pour éssayer de ressentir quelque chose. Il m'arrivais de ressentir brièvement de la peine en regardant un film dramatique même si ca semblais "faux". Avec cette pratique, le mur finiras par tomber. Aussi, je vous conseille vivement de vous faire encadrer par un psychiatre car les proféssionels ont la possibilité de vous prescrire des substances qui altérerons légèrement votre perception, ceux-ci pouvant servir de genre de "béquille" en complément d'une thérapie.
Passé ce cap où on commence à ressentir quelque chose, tout n'est pas fini. Pour ma part, je ne suis pas encore sorti de l'auberge et je dois apprendre à contrôler d'éventuels excès. J'ai d'ailleurs rédigé un méssage assez caustique à l'attention d'un ancien modérateur sur ce site, ce que regrette car je me suis manfistement laissé allé à mes premières impréssions. Une employée d'agence intérimaire a également fais les frais des ces sauts d'humeur apparents (il faut dire qu'elle s'est exprimée de manière assez désagréable...). Il me reste à éssayer de remettre en route ces sentiments subtiles mais forts qui sont à la base de toute grande amitié et de l'emerveillement pour cette chose qu'est l'existence. En attendant, vous aurez certainement remarqué que j'ai adopté une image plus humouristique
.
P.S: J'ajouterais que, pendant mes recherches sur le web, je suis tombé sur un site qui parlais de la dépersonalisation. Certains symptomes sont similaires mais un individu souffrant de ce syndrome peut en arriver à ressentir que son corps ne lui appartiens pas et qu'il est un simple spectateur de ces gestes. C'est un syndrome dont les mécanismes sont assez mal compris mais qui resulterais d'une altération du fonctionnement du cerveau.
Je voudrais m'excuser si je suis apparu comme quelqu'un d'aigri avec certains. Auparavant, j'aurais pu voir quelqu'un renversé par une voiture sans éprouver le moindre choc (et quand je dis ca, c'est un exemple léger...) et j'en ai d'ailleurs parlé sur ce forum.
Il y a un ou deux mois, je me suis remis à ressentir des émotions suite à une série d'évènements qui m'ont litérallement secoué. Sur le moment, j'ai rien compris mais, un jour quand j'étais assis sur un banc en plein soleil, je me suis aperçu que les choses avaient pris un aspect doré malgré qu'aucune couleur n'avait changée. Et soudainement, j'ai ressenti à nouveau cette sensation que procure le beau temps. Ca faisais cinq ou peut être huit ans que l'hiver regnait 24/7 dans ma tête.
Si j'en parle c'est que j'ai appris qu'il y a quelques personnes qui vivent à peu près la même chose et n'en parlent pas à leur entourage. Ca commence bien souvent avec des évènements térribles (pour moi c'étais en rhéto lorsque mon père a été emmené dans une prison). On ne s'en rends pas compte mais on se désensibilise petit à petit presque imperceptiblement . Ca peut durer quelques mois, et dans certains cas comme le miens, des années.
Si vous êtes en train de vivre ca ou que vous connaissez quelqu'un de désensibilisé, il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter car il s'agirrais d'une réaction de défense. L'important c'est surtout de le reconnaitre et de prendre action. Il est vrai que ca peut être complétement déstabilisant de se rendre compte qu'on éprouve plus rien pour ses semblables ou proches. Moi qui a vécu cela en tant qu'adulte, j'étais totalement désamparé et personne ne semblais comprendre ce que je vivais. Je me demandais aussi si je devais me tourner vers les métiers à risque car beaucoup de métiers nécessitent une certaine sensibilité émotionelle au niveau de la communication. Avec cela, il existe une crainte omniprésente avec la question de savoir si on resteras comme ca toute la vie. Et, pendant tout un temps, j'ai cherché des réponses à droite et à gauche, une personne conseillant de faire plus la fête et l'autre m'expliquant que, depuis qu'il a rencontré sa compagne, tout a commencé à se mettre en place dans sa vie. Des chouettes conseils, certes, mais qui n'auraient sans doute pas aidé.
Pour vous en sortir, ce que je peut vous conseiller c'est de vous pousser de manière quotidienne pour éssayer de ressentir quelque chose. Il m'arrivais de ressentir brièvement de la peine en regardant un film dramatique même si ca semblais "faux". Avec cette pratique, le mur finiras par tomber. Aussi, je vous conseille vivement de vous faire encadrer par un psychiatre car les proféssionels ont la possibilité de vous prescrire des substances qui altérerons légèrement votre perception, ceux-ci pouvant servir de genre de "béquille" en complément d'une thérapie.
Passé ce cap où on commence à ressentir quelque chose, tout n'est pas fini. Pour ma part, je ne suis pas encore sorti de l'auberge et je dois apprendre à contrôler d'éventuels excès. J'ai d'ailleurs rédigé un méssage assez caustique à l'attention d'un ancien modérateur sur ce site, ce que regrette car je me suis manfistement laissé allé à mes premières impréssions. Une employée d'agence intérimaire a également fais les frais des ces sauts d'humeur apparents (il faut dire qu'elle s'est exprimée de manière assez désagréable...). Il me reste à éssayer de remettre en route ces sentiments subtiles mais forts qui sont à la base de toute grande amitié et de l'emerveillement pour cette chose qu'est l'existence. En attendant, vous aurez certainement remarqué que j'ai adopté une image plus humouristique
P.S: J'ajouterais que, pendant mes recherches sur le web, je suis tombé sur un site qui parlais de la dépersonalisation. Certains symptomes sont similaires mais un individu souffrant de ce syndrome peut en arriver à ressentir que son corps ne lui appartiens pas et qu'il est un simple spectateur de ces gestes. C'est un syndrome dont les mécanismes sont assez mal compris mais qui resulterais d'une altération du fonctionnement du cerveau.